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16 novembre 2016 à 17 h 20 min en réponse à : M.T.T : Comment se défendre face a un cheapleader conscient de son avantage #218349
Ton attitude à adopter face à un gros Chipleader qui relance trop va dépendre de la profondeur de ton stack :
- Si tu as moins de 10bb, c’est simple, tu open shoves direct les mains que tu souhaites jouer. Si tu es en situation de Heads-Up, tu peux utiliser la méthode SAGE
- Entre 10bb et 20bb, il existe une table de Push or Fold en fonction de ta position et de la profondeur de ton tapis, mais je me rapelle plus son nom. Le Push or Fold est possible uniquement si le pot n’est pas ouvert ou s’il n’y a qu’un seul limper. Evidemment, les mains comme AQ+ et TT+ seront systématiquement 3 bet shove s’il y a une relance avant toi.
- Entre 20bb et 40bb, tu joues normalement mais tu resserres un peu ton jeu preflop en essayant d’anticiper les éventuelles relances du chipleader pour le 4 bet shove, mais tu dois savoir AVANT de relancer si tu vas 4 bet shove ou pas.
- Au dessu des 40bb, tu joues normalement car tu as suffisamment de profondeur pour jouer plusieurs streets (Flop, Turn et River)
Hello Cepolino,
Cette approche me semble en effet plus raisonnable si tu veux que le poker reste un plaisir. Tant qu’on joue pas au poker pour en vivre, pourquoi se prendre la tête ? Quand on dispose d’un budget mensuel pour jouer, comme c’est ton cas, il n’y a aucune raison de suivre un BRM strict puisque le but du jeu n’est pas forcément de monter sa BR et de monter de limite, même si, dans un coin de nos têtes, on rêve tous de gagner de l’argent avec le poker pour aller se frotter aux meilleurs joueurs du monde.
Mais comme on sait qu’on n’est pas tous capables de le faire, alors on se résoud à jouer à nos propres limites, qu’elles soient financières ou techniques.
Tout ceci n’empêche pas d’essayer de progresser, et donc de travailler pour y arriver, mais l’essentiel, c’est de prendre du plaisir à jouer. Pour garder du plaisir à jouer, il ne faut pas que l’enjeu prenne le pas sur le jeu, et il faut donc rester dans sa limite de façon à pouvoir encaisser mentalement l’argent qu’on perd. En outre, plus on arrive à jouer sans que nos pertes n’affectent notre jeu ou notre mental, plus on joue son A-game.
Moi aussi, je joue pour le plaisir, et si je suis légèrement gagnant online, je suis plutôt perdant en live, mais ça n’est pas très important pour moi car j’aborde un tournoi live comme j’aborde une sortie karting par exemple, comme un loisir pendant lequel je vais prendre un max de plaisir… à la différence près que la sortie karting ne me permettra jamais de gagner un peu d’argent alors qu’un MTT live peut faire rêver au One Time…
L’addiction commence quand on ne joue plus par plaisir, mais par besoin. C’est comme toutes les drogues : au début, on y prend du plaisir, puis vient le temps, plus ou moins rapide selon les individus, où le plaisir fait place au besoin. Avec le poker, c’est pareil : j’ai remarqué que plus on joue, et plus on a envie de jouer, et à un moment donné, on peut devenir accro.
A l’inverse, quand on commence à ralentir le rythme, on finit par se désintoxiquer et on peut finir par ne plus jouer du tout, sans que le manque se fasse ressentir.
La solution, en ce qui me concerne, c’est de ralentir le rythme comme tu es en train de le faire, de consacrer plus de temps aux gens qui m’entourent et que j’aime, et comme par magie, je retrouve un vrai plaisir de jouer avec en plus le sentiment de jouer mon meilleur jeu.
Bon courage à toi !
Vu que c’est un tournoi qui t’a rien coûté, joue-le comme tu jouerais n’importe quel autre tournoi, c’est à dire sans avoir peur de l’élimination : si elle doit arriver, elle arrivera. Le but est de ne pas avoir de regret et si possible, de bust sur un bad beat plutôt que sur une erreur.
Par contre, comme c’est un tournoi au buy-in intéressant avec un prize-pool important et un fiel relevé, tu dois jouer ton A-Game. Je sais pas pour toi, mais en ce qui me concerne, j’ai toujours l’impression de mieux jouer et de m’approcher de mon A-Game quand je joue contre des bons joueurs et des joueurs meilleurs que moi. C’est une motivation importante pour moi, et l’enjeu passe au second plan, et du coup, je ne joue pas scared money.
Début de tournoi :
Essayer au contraire de rentrer dans un maximum de coup qui coûte pas cher, avec des mains à potentiel comme des connecteurs assortis ou semi-connecteurs assortis (je parle bien de mains assorties afin de t’obliger à ne pas trop jouer de mains), et bien sûr, les Ax assortis, toutes les broadways et petites paires (jusqu’à JJ inclus), en fonction de l’agressivité à la table et de ta position. Si la table est trop agressive, ne jouer ces mains que si tu as la position (quand tu as l’opportunité de clore l’enchère), afin d’éviter d’avoir à folder en cas de sur-relance alors que tu as déjà payé une relance. C’est avec ces mains là que tu vas monter du jeton, quand tu toucheras DP ou brelan ou flush. En plus, tu pourras arracher quelques coups quand tu seras à tirage et quand tu sentiras de la faiblesse chez vilain.
Le pot control est indispensable avec tes premiums, car c’est avec ces mains là que tu te fais déstacker en début de tournoi. Tu as plus à perdre qu’à gagner. Ne pas hésiter à lâcher tes AA ou KK sur un flop anodin sur lequel tu te fais 3bet.
C’est pas avec AA ou KK que tu vas doubler ton stack, sauf quand tu profites d’une bonne rencontre AA vs KK ou bien quand tu chattes ton KK vs AA.
Pour répondre à ta question : une over paire est une main à pot control à +70bb
Milieu de tournoi :
Ton approche me paraît correcte, mais tu peux encore jouer agressivement des Ax assortis et augmenter ton agressivité progressivement, vu que tu entreras dans des coups avec un range resserré. Ton image loose de début de tournoi fera que tu rentabiliseras mieux tes premiums.
Toujours pas de prise de risque inconsidérée : pas de gros bluffs, pas trop de 3bet lights ni de resteal.
Bulle :
Si tu es short, ne pas hésiter à prendre les spots en 3bet shove les mains que tu veux jouer : tu n’as plus de profondeur pour jouer plusieurs streets et tu as encore suffisamment de FE pour gagner sans combattre, et quand tu es call, tu as encore pas mal d’équité.
Si tu es middle stack, entre 20 et 30bb, tu fais le dos rond mais tu continues à défendre tes blindes, puis tu passes en mode 3bet shove avec tes meilleures mains à 20bb : ça montre à la table que tu es passé en mode push or fold, et même si ça semble prématuré, ils te laisseront tranquille quand tu seras dans les blindes.
ITM :
C’est que du bonus, puisque tu as atteint ton objectif. Là encore, si tu es short, tu prends tous les spots qui se présentent pour push : l’objectif est de doubler ou sauter dès que possible.
Si tu es deep, tu peux attendre des mains pendant que les shorts sautent, et tu vas atteindre sans t’en apercevoir les ½ finales.
½ Finales et Finale :
Tu joueras ton A-game, mais attention à ne pas rester sur son petit nuage : pas la peine de faire un move avec ton AQs (sous prétexte que tu es on Fire et que tu vas gagner le coup quoi qu’il arrive) quand tu es 3bet par le chipleader, puis 4bet shove par un stack de 20bb, parce que ton AQ, il vaut plus un copek.
En tournoi, notre performance dépend de 2 ou 3 coups clés, guère plus : si tu les gagnes, tu peux envisager l’ITM sans jouer énormément de coups. L’objectif est donc de repousser au maximum le moment où tu vas jouer le flip important de ton tournoi, celui qui va t’éliminer ou te mettre en short ou bien qui va te propulser dans le top 10. Si tu as la chance de monter un peu de jetons, le 1<sup>er</sup> flip que tu vas jouer ne sera pas forcément un flip à hauteur de ton tapis, mais un flip pour la moitié de ton tapis, et ce flip sera moins décisif que le premier dont je parle. Bien entendu, il est toujours mieux de gagner le 1<sup>er</sup> flip de la partie, car c’est le plus important. Après, il y a encore les 70/30 et autres 80/20 à ne pas déchatter…
J’espère que ces quelques conseils te serviront, mais le plus important, c’est de rester soi-même et de jouer comme on sait le faire. Faut juste prendre du plaisir en essayant de jouer le mieux possible et ne pas avoir peur de mourir pour survivre.
GL pour ton tournoi ! et tiens nous au courant…
Il faut absolument éviter de se retrouver short, et profiter de sa Fold Equity pendant qu’on en a encore.
A partir de 20bb, tu peux 3bet shove tes meilleures mains comme AJ+, KTs+, 88+. Avec tes premiums comme QQ+, tu vas plutôt 3bet et push au flop selon le board et l’action à la table. Il existe d’ailleurs des tables qui te disent quand tu peux open shove quel range de main en fonction de ta position, et lorsqu’il n’y a pas d’open raise à la table. L’avantage, c’est que ça montre à la table que tu es passé en push or fold avec 15 ou 20bb, et ça incitera les adversaires à réfléchir à 2 fois avant de te voler tes blindes, et tu trouveras parfois des occasions de doubler, ce qui te remet dans le tournoi.
Ensuite, tu peux utiliser la stratégie du petit tapis quand tu te retrouves en situation de HU, en bataille de blindes, quand il te reste plus que 10bb. Perso, je l’utilise quand je suis au bouton avec une dizaine de blindes, quand le pot n’est pas ouvert.
Et puis, il y a aussi le Stop & Go, un move très puissant qui consiste à call un open raise, puis à shove le flop, si le flop n’est pas connecté avec le range d’open de vilain ou si tu touches une bottom paire par exemple, mais c’est valable même quand tu touches rien au flop car vilain n’aura pas touché son flop 1 fois sur 3, comme toi, et il pourra difficilement call avec A high.
Et enfin, j’ai envie de dire qu’il faut être prêt à mourir pour survivre, et quand je suis card dead, je joue parfois sans regarder mes cartes avant de push mes 5 ou 6 bb : c’est ma façon d’avoir le courage de prendre un spot quand il se présente, parce que si je regarde mes cartes, ben je vais folder comme tout le monde. En live, évidemment, tu fais comme d’hab, mais tu fais semblant de regarder tes cartes.
Une bonne astuce pour apprendre à patienter : se déplacer en train…
Sinon, plus sérieusement, jouer l’argent qu’on peut se permettre de perdre évite de tilter puisque ça permet de relativiser les choses. Quand l’enjeu prend le pas sur le jeu, il y a gros danger !
Et puis, je répète que le bad beat est la bonne nouvelle du joueur de poker : celui qui n’inflige aucun bad beat et qui ne fait qu’en prendre, c’est pas parce qu’il est chat noir, c’est parce qu’il à chaque fois la meilleure décision possible. Imaginons qu’on puisse voir les cartes de son adversaire, on prendrait que des bonnes décisions et seule la variance pourrait nous faire perdre. On ne vivrait donc que des bad beats sans jamais en infliger aux autres, et on aurait le sentiment d’être le joueur le plus maudit du monde (même si on serait le plus riche par la même occasion).
OK avec toi pour fold : il y aura des spots plus profitables. Tu affrontes souvent une poket paire chez un des vilains et l’autre vilain te crâme probablement 1 out, donc le fold est pas mauvais je pense.
40 caves suffisent si tu maîtrises la limite, soit 80 euros maxi pour la NL2. Mais tu peux aussi prévoir de déposer 40 euros (ou moins) dans un premier temps, et si ça se passe bien d’entrée, tu n’auras pas à déposer plus par la suite…
Pour les trackers, je laisse les spécialistes répondre.
Le meilleur moyen de ne pas se retrouver dans ces situations difficiles, c’est de ne pas s’y mettre soit même !
Si tu brelantes pas au flop, n’insiste pas et passe à la main suivante, sinon, tu risques d’y perdre un bras (ou une cave) alors que t’es pas certain de value correctement. Le rapport risque / gain est souvent négatif.
Cette approche est valable pour les joueurs moyens comme moi, et elle me réussit assez jusqu’à présent. Quand on domine sa limite, on peut bien sûr essayer d’aller plus loin dans ce genre de situations et essayer de jouer post flop des spots compliqués…
Le bad est la bonne nouvelle du bon joueur : plus tu infliges de bads à tes adversaires, plus tu joues EV-
Imaginons qu’on puisse jouer en voyant les cartes de vilain : on ne ferait aucune erreur, et on ne perdrait qu’à cause de la variance. On ne prendrait que des bad beats sans jamais en infliger aux autres, mais on s’en ficherait puisque qu’on serait quand même largement gagnant.
Le cas de spaceman semble être désespéré : il n’a pas compris l’essence même de ce jeu et j’ai bien peur qu’il n’y arrive jamais…
ça m’arrive également de temps en temps d’avoir des problèmes de connexion, et je fais un peu comme toi quand j’arrive à me reconnecter : je push assez vite puisque je peux plus jouer sur 3 ou 4 streets et que mon stack descend… C’est rageant mais on n’y peut rien, c’est comme ça !
Quand on joue online, c’est le risque, malheureusement !
Dans ce cas, je relativise en me disant que c’est qu’un 25 centimes… C’est le seul conseil que je peux te donner.
Ah si, un autre conseil : joue en live ! C’est plus fun et pas de soucis de connexion.
As played, ton erreur est de 3bet river au lieu de call car tu ne seras payé que par mieux : du coup, tu économises 33 centimes si tu es battu. Son bet river équivaut à un check à 18 centimes (compte tenu de la taille du pot qui est déjà important).
Plus généralement, les calling station paieront souvent flop et turn dès lors qu’ils trouveront une bonne raison pour le faire (et un backdoor ou un tirage à 1 out en est une pour eux) mais ils ne paieront plus river s’ils ne sont pas nutsés.
Il semble que ce ce soit un travail à plein temps puisque chaque fois que je me connecte, c’est-à-dire seulement 1h ou 2h presque tous les jours, ils sont là en train de grinder. Du coup, c’est pas mes 20 caves gagnées en micro-limites qui vont leur faire peur !
Félicitations à eux ! Ils ne volent pas leur récompenses vu le nombre d’heures qu’ils passent devant leur écran…
Hello,
imo, il possède souvent une main comme Ax avec l’As de carreaux et x = T, J ou Q.
C’est le seul range de main qui fait sens sur cette séquence de mise. C’est un easy call pour moi, et si on se trompe, ça coûte pas cher.
4 juillet 2016 à 12 h 37 min en réponse à : nl2 AA à chaque fois call par une merguez qui touche #194615Prendre un bad en CG est toujours une bonne nouvelle : tu gagnes de l’argent, même si tu perds le coup.
Quand tu perds ton 80/20, tu gagnes en fait 80% du pot que tu viens de perdre puisque tu vas gagner 4 fois 100% du pot et tu vas perdre une fois 100% du pot.
Jouer AA en CG, quand tu joues 100bb deep, c’est comme jouer AA en début de MTT : tu as toutes les chances de te les faire péter par une bouse qui touche son flop ou par des mains à potentiel qui vont brelanter ou qui vont toucher quinte ou flush. Donc l’idée, c’est de les jouer pour leur valeur preflop, puis de pot control post flop la plupart du temps, pour pas faire trop gonfler le pot.
C’est pas avec ces mains là que tu vas gagner beaucoup d’argent en CG, au contraire : tu vas gagner peu et risquer beaucoup.
Vu les stacks en présence, tu dois déjà savoir ce que tu vas faire si un des vilains te 3bet shove. En tout cas, tu dois te poser la question avant d’open raise et tu dois avoir trouvé la réponse avant de bet preflop.
Le vilain que tu veux pas voir shove est bien évidemment celui qui boite, d’une part parce qu’il pèse la moitié de ton stack et d’autre part parce qu’il semble jouer TAG.
Perso, compte tenu de ma main et des stacks en présence, je vais toujours call ici :
– parce que j’ai une main faite qui jouera souvent un flip
– il n’y a que 3 mains que je veux pas voir en face (QQ+) et je suis pas sûr du tout que ce vilain va 3bet shove AA et KK
– on arrive dans le money time du tournoi et il faut se positionner pour la TF afin de jouer la gagne
Compte tenu des combos chez vilain, je dirais à vue de nez que tu vas jouer un flip 2 fois sur 3, tu seras loin derrière 1 fois sur 5, et le reste du temps tu joueras un 70/30 voire un 90/10 quand il sera en pampa totale.
Oui c’est exact. C’est un peu ce que je me dis avec les femmes par exemple.
Ayant toujours eu des facilités pour les séduire et les mettre dans mon lit dés le 1er soir de la rencontre
je me dis des fois qu’il serait bien de prendre son temps, y aller doucement, d’attendre pour satisfaire le désir et faire + d’effort comme leur payer un truc, un resto.Je crois que tu es hors sujet : si tu mets dans ton lit toutes les femmes que tu rencontres sans faire un seul effort, grâce à ton charme naturel, c’est peut être que tu rencontres que des filles faciles. Prendre plus de temps et fournir plus d’efforts pour les séduire n’avancerait à rien puisque tu les séduits déjà !
Essaie de viser plus haut et de séduire des femmes qui ne seraient pas de la même condition sociale que toi, par exemple, ou bien des femmes mariées, ou bien des mannequins etc… Là oui, tu devras sans doute cravacher pour les séduire, à moins que ton charme naturel n’opère également sur elles…
Merci à tous pour vos retours!
Ecard, on se connait, je suis celui que tu connaissais comme étant Jean Calude au TAIP!Ah ben salut alors !
Je garde un bon souvenir de nos rencontres en club. Bien content de voir que tu penses à taquiner le brelan de nouveau, d’autant plus que tu le faisais pas trop mal.
A bientôt j’espère…
Rien n’empêche de jouer en récréatif, sans avoir d’autre objectif que de se faire plaisir. On peut jouer sérieusement même si on joue peu, même si on bosse pas trop son jeu, du moment qu’on se fixe pas des objectifs trop ambitieux en terme de limite ou de BR, imo.
J’espère que beaucoup de joueurs, comme toi, qui ont abandonné le poker ces dernières années pour pleins de raisons toutes aussi valables les unes que les autres , reviendront un jour autour des tables, parce que ce jeu permet à tout le monde d’y trouver son compte quelque soit son niveau.
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