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14/06/2017, à 02:18 #242567
(sauf s’il y a un autre K plus fort dehors, les cartes de même hauteur sont rangées dans l’ordre des couleurs pour le bring-in : carreau le plus bas puis trèfle, coeur et pique)
En Razz, le trèfle est en-dessous du carreau.
les adversaires qui bring in au max avec des poubelles
Tu veux dire qu’au lieu de poser le bring-in, ils complètent en posant le montant du small bet ?
En tout cas, GL, QuantumP., pour la suite des Mini WSOP. Pour ma part, j’aurais bien aimé disputer les Events en Razz, Deuce-to-Seven et Mixed Games de ces Mini WSOP ; mais, n’ayant pas la BR pour ces Events et voyant que les sats pour ces Events avaient lieu le jour même, j’ai préféré laisser tomber.
14/06/2017, à 01:33 #242561bas c standard de 5 bet AK, tu 5bet quoi? AA KK A7?
Oui oui je persiste AKo est un push en value des plus standard sauf si tu considères uniquement AA-KK comme main a push
Pas chez moi, en tout cas : pour ma part, la plupart du temps, j’associe un 5-bet (all-in ou non) à AA.
En préambule, je répète que les micro se gagnent en value contre des joueurs qui ne jouent pas bien (y’en a pas mal). C’est à ne jamais oublier.
Ne t’inquiète pas : pendant que je me dépatouillais avec le vilain en question, un fish à une autre table m’a livré quasiment trois caves.
Pour la main en question : Le joueur 3bet trop (ce qui est certainement super rare pour cette limite), quelles sont ces autres stats ? C’est tres important Soit c’est un degen complet, soit c’est un reg aggro mélangé avec un sample ou il a beaucoup touché.
VPIP 35, PFR 30, AFq 53, AF 2,73, 100 % de fold face à un 4-bet après un 3-bet de sa part (2 occurences seulement), 89 % de c-bet dans un pot 3-bet, 0 % de fold face à un c-bet dans un pot 3-bet. Pas de quoi en faire un degen complet, à mon avis.
De manière générale, je déconseille grandement ce genre de spot (4bet light OOP) à cette limite. Le but n’est pas de rentrer dans des gueguerres d’ego et de grosses bourses. 4bet avec des mains AQ+ JJ+ sera EV+, 4bet light sera EV- sauf spot complètement évident (c’est a dire 1/10000). Quel est le leak majeur des joueurs de NL2 : de call avec des ranges trop faible et d’avoir un mental encore plus faible (guerre d’égo, excitation dans le chat…). Donc on réduit les bluffs à de rare cas obvious, on value lourdement quand notre range est devant celle du vilain, et on évite les spots tiltant ou on est toujours derrière. Etre gagnant a 10BB/100main est très accessible en NL2 : Savoir fold, ne pas vouloir jouer comme les pros et value plus que la norme les spot ou on a toucher. A relire 3 4 fois et ne pas dévier de ce petit conseil.
Certes, la value reste prioritaire en NL2 ; certes, il y a bien d’autres spots immédiatement profitables et des fishs prêts à livrer avec merguez-frites-chipolata ; mais, face à certains profils, même en NL2, si je me contente de ne payer les 3-bets qu’avec QQ+ et AK, je prends le risque d’être facilement exploitable (vu qu’on m’a déjà fait la remarque, y compris mon coach, sur mon taux de 3-bet faible et mon taux élevé de fold face à un 3-bet…).
Et, je te rassure, il n’y a aucune guerre d’ego en moi contre ce vilain et je ne me sers jamais du chat (sauf pour répondre à un compliment).
13/06/2017, à 09:06 #242485Tu connais beaucoup de regs qui effectuent des 5-bets avec AK ? 3-bet avec AK, OK (c’est même un 3-bet pour value) ; mais, un 5-bet avec AK, je doute que ce soit standard (si tant est que ce dernier mot ait encore un sens au poker)…
13/06/2017, à 08:19 #242477Voici une main que j’ai jouée tout à l’heure.
Le vilain en question est un joueur LAG qui a une fréquence de 3-bet préflop particulièrement élevée (sans doute trop pour de la NL2) : 24 % sur 198 mains jouées, sachant que j’ai surpris à effectuer des 3-bets avec J6s et J9o. Une agressivité pareille m’a amené à effectuer des 4-bets light contre lui avec Axs.
Winamax Poker – CashGame – HandId: #9909409-796-1497375270 – Holdem no limit (0.01€/0.02€) – 2017/06/13 17:34:30 UTC
Table: ‘Nice’ 5-max (real money) Seat #2 is the button
Seat 1: victorbynite (2€)
Seat 2: vilain (2.38€)
Seat 3: joueur 1 (3.81€)
Seat 4: joueur 2 (2.01€)
Seat 5: joueur 3 (2.06€)
*** ANTE/BLINDS ***
joueur 1 posts small blind 0.01€
joueur 2 posts big blind 0.02€
Dealt to victorbynite [ ]
*** PRE-FLOP ***
joueur 3 folds
victorbynite raises 0.04€ to 0.06€
vilain raises 0.12€ to 0.18€
joueur 1 folds
joueur 2 folds
victorbynite raises 0.36€ to 0.54€
vilain raises 1.84€ to 2.38€ and is all-in
victorbynite calls 1.46€ and is all-in
*** FLOP *** [ ]
*** TURN *** [ ][ ]
*** RIVER *** [ ][ ]
*** SHOW DOWN ***
victorbynite shows [ ] (One pair : 7)
vilain shows [ ] (One pair : Kings)
vilain collected 4.15€ from pot
*** SUMMARY ***
Total pot 4.15€ | Rake 0.26€
Board: [ ]
Seat 1: victorbynite showed [ ] and lost with One pair : 7
Seat 2: vilain (button) showed [ ] and won 4.15€ with One pair : KingsJe tiens à préciser que j’ai assez longuement réfléchi avant de payer son 5-bet all-in. Je me suis dit qu’il n’avait pas AA, ou du moins que la probabilité en était réduite, vu que j’avais un A en main qui était un bloqueur. Je me suis demandé s’il pouvait effectuer un 5-bet avec KK. En gros, j’ai payé en me servant de mon A comme bloqueur. En tout cas, son AKo m’a conforté dans le fait qu’il avait des ranges de 3-bet et de 5-bet particulièrement larges (je n’ai pas encore eu affaire à des 4-bets de sa part, mais je suppose qu’il doit en avoir une range tout aussi large).
Aurais-je dû effectuer un 4-bet light all-in ? Aurais-je dû m’en tenir à un snap fold face à son 5-bet ? Bref, qu’auriez-vous fait à ma place ?
31/05/2017, à 11:41 #24029831/05/2017, à 09:17 #240280En mai, ai-je fait ce qu’il me plaît avec les fishs ? À cause de contraintes personnelles, je n’ai pas fait autant de volume que je ne l’aurais souhaité, mon volume s’étant essentiellement concentré dans la première quinzaine. Côté résultats, encore des sessions inégales, mais le winrate continue à être bon.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 11 684 ;
- résultat net : +8,69 € ;
- bb / 100 : +3,72 ;
- rake : 37,98 € ;
- VPIP : 30 ;
- PFR : 27 ;
- AF : 3,53 ;
- ATS : 44 ;
- FTS : 79 ;
- 3-bet PF : 4 ;
- fold 3-bet PF : 63 ;
- 4-bet PF : 2 ;
- fold 4-bet PF : 39 ;
- squeeze : 4 ;
- c-bet flop : 60 ;
- fold c-bet flop : 49 ;
- c-bet turn : 37 ;
- fold c-bet turn : 44.
Au cumul, je renoue avec un net positif, même si je suis encore breakeven.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 103 623 ;
- résultat net : +4,40 € ;
- bb / 100 : +0,21 ;
- rake : 258,41 € ;
- VPIP : 25 ;
- PFR : 22 ;
- AF : 4,01 ;
- ATS : 37 ;
- FTS : 84 ;
- 3-bet PF : 4 ;
- fold 3-bet PF : 70 ;
- 4-bet PF : 2 ;
- fold 4-bet PF : 46 ;
- squeeze : 3 ;
- c-bet flop : 50 ;
- fold c-bet flop : 57 ;
- c-bet turn : 54 ;
- fold c-bet turn : 45.
Plus que 18 caves à gagner (en net, s’entend) avant de tutoyer la NL5.
Pour finir, en mai, j’ai eu droit à une grille de bingo remplie, qui m’a rapporté 56,50 €.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 5 mois par victorbynite.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 5 mois par victorbynite.
10/05/2017, à 07:03 #238694Salut,
Tiens ! nous nous sommes déjà croisés en NL2. Belles courbes, au passage. Si tu en es déjà à +20 caves en NL2, passe à la NL5 sans attendre.
Soit dit en passant, le cercle de jeux de la rue Frochot s’appelait le Cercle Central.
Sur ce, GL pour ton challenge fou.
28/04/2017, à 02:06 #237313Figure-toi que le call 3-bet fait partie de mes axes de travail en ce moment et que je commence à payer plus large un 3-bet face à ma tentative de vol de blindes, notamment contre un joueur qui, face à mes relances systématiques en BVB (il a un taux de fold BB vs SB élevé), a fini par m’envoyer un 3-bet systématique. Même si la plupart des 3-bets en NL2 s’effectuent en value, je tâche de cultiver mes bluff catchers.
28/04/2017, à 01:49 #237258En avril, faut-il ne pas découvrir les fishs d’un fil ? En tout cas, les sessions ont été inégales (il y a eu des répliques, comme dirait mon coach ), mais le winrate continue à être bon.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 12 651 ;
- résultat net : +13,54 € ;
- bb / 100 : +5,35 ;
- rake : 35,17 € ;
- VPIP : 31 ;
- PFR : 27 ;
- AF : 3,27 ;
- ATS : 46 ;
- FTS : 78 ;
- 3-bet PF : 5 ;
- fold 3-bet PF : 80 ;
- 4-bet PF : 3 ;
- fold 4-bet PF : 78 ;
- squeeze : 3 ;
- c-bet flop : 52 ;
- fold c-bet flop : 52 ;
- c-bet turn : 41 ;
- fold c-bet turn : 42.
Au cumul, je suis breakeven.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 91 939 ;
- résultat net : -4,29 € ;
- bb / 100 : -0,23 ;
- rake : 220,44 € ;
- VPIP : 24 ;
- PFR : 21 ;
- AF : 4,11 ;
- ATS : 36 ;
- FTS : 85 ;
- 3-bet PF : 4 ;
- fold 3-bet PF : 81 ;
- 4-bet PF : 2 ;
- fold 4-bet PF : 59 ;
- squeeze : 3 ;
- c-bet flop : 49 ;
- fold c-bet flop : 58 ;
- c-bet turn : 57 ;
- fold c-bet turn : 45.
Il n’y a plus qu’à espérer qu’en mai, je ferai ce qu’il me plaît avec les fishs.
24/04/2017, à 12:53 #236564Salut,
Je te conseille de te focaliser sur une seule room. Gérer une session sur deux rooms à la fois est difficile : l’ergonomie est différente d’un logiciel à l’autre, tu divises les informations sur les autres joueurs par deux et, surtout, tu progresses moins vite dans le programme de fidélité et dans l’amélioration de ton statut VIP (qui peut t’octroyer quelques tickets de tournois et des récompenses sympathiques).
Quant au style de jeu à adopter quand on débute, le style serré-agressif est celui qui est préconisé, et à plus forte raison sur les SNG : ne joue de mains que si tu as rigoureusement sélectionné tes mains de départ, pas tant pour leur valeur absolue que pour leur valeur dans le contexte du coup (profondeur de ton stack, position, actions précédentes…). Et si tu n’es pas à l’aise sur la manière de jouer une main comme K9s ou T9s, rien ne t’empêche de les passer dans un premier temps : quitte à passer pour une serrure, mieux vaut partir sur un jeu de base solide que sur un jeu VPIP 35 / PFR 28 qui part dans tous les sens.
19 avril 2017 à 18 h 37 min en réponse à : [Blog] Objectif 12 000 expresso /mois – Start 1 euro #23597419/04/2017, à 06:37 #235974Salut,
Faire du volume, c’est bien (et même très bien sur un format avec autant de variance que les Expressos pour, justement, lisser la variance) ; mais, ça ne doit pas t’amener à jouer un jeu automatisé, surtout si tu multitables à mort, comme le feraient ElkY et nanonoko. Vu le format SSH qui finit assez vite en HU, je te conseille de ne multitabler que 2 tables pour commencer, puis de passer progressivement à 4 (au-delà de 4, à mon avis, ça devient injouable, quand bien même tu aurais un écran de 27 pouces). Si jamais tu t’ennuies avec 4 tables, c’est que tu ne réfléchis pas assez.
Quant à l’objectif de 36 % d’ITM, il me semble que tu mets la barre un peu haut : 30 % d’ITM sur ce format, c’est déjà énorme. N’oublie jamais que, la plupart du temps, du toucheras un multiplicateur qui ne permet que le winner takes all.
Enfin, tâche de travailler la technique propre aux Expressos, qui est assez proche de celle des SNG classiques, à savoir un jeu serré-agressif à la base, avec des morceaux d’ICM et d’équilibre de Nash dedans. Je te conseille de regarder les vidéos de P-A, plus particulièrement celle sur la stratégie gagnante et celle sur les à-côté.
Avec tous les cash outs et les spews aux paris sportifs
Évite de te mettre en mode Stu Ungar.
Sur ce, GL pour ton challenge et économise les miles que tu auras gagnés pour t’offrir un buy-in live.
03/04/2017, à 08:17 #234558Une main que j’ai jouée aujourd’hui. Stats du vilain (sur 159 mains) : VPIP 31, PFR 16, AFq 39, AF 1,5, F c-bet flop 33.
Winamax Poker – CashGame – HandId: #9702383-233-1491240133 – Holdem no limit (0.01€/0.02€) – 2017/04/03 17:22:13 UTC
Table: ‘Nice 31’ 5-max (real money) Seat #3 is the button
Seat 1: Joueur 3 (2€)
Seat 2: victorbynite (2.93€)
Seat 3: Vilain (4.26€)
Seat 4: Joueur 4 (2€)
Seat 5: Vilain 2 (0.50€)
*** ANTE/BLINDS ***
P4ND0N1UM posts small blind 0.01€
Vilain 2 posts big blind 0.02€
Dealt to victorbynite [ ]
*** PRE-FLOP ***
Joueur 3 folds
victorbynite raises 0.04€ to 0.06€
Vilain calls 0.06€
Joueur 4 folds
Vilain 2 calls 0.04€
*** FLOP *** [ ]
Vilain 2 checks
victorbynite bets 0.13€
Vilain calls 0.13€
Vilain 2 folds
*** TURN *** [ ][ ]
victorbynite checks
Vilain bets 0.42€
victorbynite raises 1.29€ to 1.71€
Vilain raises 2.36€ to 4.07€ and is all-in
victorbynite folds
Vilain collected 5.98€ from pot
*** SUMMARY ***
Total pot 5.98€ | Rake 0.25€
Board: [ ]
Seat 3: Vilain (button) won 5.98€J’ai checké au turn, vu la texture du board, et ai décidé d’un check-raise overbet, vu son sizing donnant l’impression d’une protection face à un tirage couleur. Face à son 3-bet AI, je pense qu’il devait avoir une main comme 55 ; mais, j’ai un doute.
Auriez-vous foldé directement au turn ?
31/03/2017, à 10:45 #234332En mars, je n’ai pas fait autant de volume que je ne l’aurais souhaité, la première quinzaine ayant été marquée par quelques contraintes personnelles et, surtout, par l’étape finale du Winamax Poker Tour que j’ai disputée. Néanmoins, je n’ai pas à rougir du bilan pour mars, d’autant plus que j’ai bénéficié, à plusieurs reprises, de très belles livraisons de la part de maniaques-fishs que j’ai pu exploiter à ma guise. Soit dit en passant, je suis passé à Poker Tracker 4, les limitations de Poker Copilot devenant de plus en plus gênantes pour la progression de mon grind.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 10 492 ;
- résultat net : +26,61 € ;
- bb / 100 : +12,68 ;
- rake : 28,26 € ;
- VPIP : 31 ;
- PFR : 27 ;
- AF : 3,27 ;
- ATS : 48 ;
- FTS : 81 ;
- 3-bet PF : 4 ;
- fold 3-bet PF : 82 ;
- 4-bet PF : 3 ;
- fold 4-bet PF : 55 ;
- squeeze : 4 ;
- c-bet flop : 45 ;
- fold c-bet flop : 47 ;
- c-bet turn : 39 ;
- fold c-bet turn : 52.
Au cumul, j’ai encore 29 caves environ à gagner avant de passer à la NL5.
- format : 5-handed ;
- limite jouée : NL2 ;
- nombre de mains jouées : 79 288 ;
- résultat net : -17,83 € ;
- bb / 100 : -1,12 ;
- rake : 185,27 € ;
- VPIP : 23 ;
- PFR : 20 ;
- AF : 4,34 ;
- ATS : 34 ;
- FTS : 86 ;
- 3-bet PF : 4 ;
- fold 3-bet PF : 81 ;
- 4-bet PF : 2 ;
- fold 4-bet PF : 54 ;
- squeeze : 3 ;
- c-bet flop : 48 ;
- fold c-bet flop : 59 ;
- c-bet turn : 61 ;
- fold c-bet turn : 46.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 6 mois par victorbynite.
31/03/2017, à 01:31 #234257À ce qu’a dit Pe4nuts j’ajouterai que, quel que soit son tarif, un coach sera, quoi qu’il arrive, toujours trop cher, comme n’importe quel prestataire dans quelque domaine que ce soit (coach sportif, serrurier, plombier, développeur web…).
Quant aux tarifs, je crois qu’on n’a pas encore mis l’accent sur le fait que certains coaches proposent également des tarifs différents selon le type de coaching et le package proposés, voire sont ouverts à la négociation de leur tarif affiché en fonction des limites et/ou buy-ins auxquels l’élève joue.
Quant à l’offre de vidéos payantes destinées aux joueurs du .fr, tu oublies, Pe4nuts, qu’ArtPlay propose aussi des packs vidéos payants sur Poker Académie.
Et, puisqu’on parle de YoH Viral, n’oubliez pas qu’il n’est pas tout seul sur sa plateforme de coaching et que les autres coaches de sa plateforme n’affichent pas les mêmes tarifs élevés que lui.
30/03/2017, à 05:40 #234184Donc, si je me fais coacher par un coach de Poker Académie et que, grâce à son coaching, je booste mes résultats en NL2 (je publierai mes chiffres pour mars demain ou après-demain ), c’est que je me fais arnaquer, n’est-ce pas ?
Ou alors, il y a quelque chose qui m’échappe dans ton raisonnement…
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 7 mois par victorbynite.
29/03/2017, à 08:12 #234076Bel article, ShiShi.
En ce qui concerne les vérifications des courbes de gains, par-delà les craintes d’un contrôle, on peut aussi tomber sur des soi-disant coaches de MTT qui publient la courbe Sharkscope de leurs anciens pseudos, mais rendent étrangement celle de leur pseudo actuel inaccessible : j’en ai déjà croisé un sur un groupe Facebook dédié au poker de manière générale (le genre de groupe qui est une foire aux trolls, aux posts haineux, aux whines sur un set-up et aux brags parce qu’on a réalisé un deep run sur un MTT freeroll ou un expresso à 1 € avec un jackpot multiple de 4 ). Quoi qu’il en soit, autant avec Sharkscope, les vérifications des gains en MTT sont faciles si l’on a accès aux données, autant en cash game les vérifications dépendent avant tout de ce que le coach veut bien montrer : comme le dit si bien Yklee, on peut tout exagérer sur son CV, même sans mentir, et il n’est pas besoin d’être ingénieur en informatique pour filtrer les résultats dans son tracker pour produire de beaux graphiques, sauf s’il s’agit d’un coach qui jouerait les high stakes sur le .com, auquel cas HighstakesDB est notre ami (puisqu’il rend, désormais, publics tous les résultats des joueurs concernés). Et je ne parle pas du jour où l’on tombera sur des profils proposant du coaching dans les variantes, surtout en CG : ce sera au petit bonheur tant que les éditeurs de tracker ne se bougeront pas les fesses pour les prendre en compte (sauf avec ShiShi ? ) !
Ceci dit, il y a un point qui n’a pas été abordé, mais qu’il convient de rappeler : c’est de toujours prendre un coach en adéquation avec les limites (CG) ou les buy-ins (SNG, Expressos et MTT) auxquels on joue ou auxquels on chercher à jouer. Ainsi, si l’on cherche à aller vers la NL10, il est contre-productif de se faire coacher par un coach qui joue en NL200.
Enfin, il y a aussi la plateforme sur laquelle on tombe sur un (soi-disant) coach. S’il ne manifeste sa présence que sur des groupes Facebook, méfiance. En revanche, s’il est connu sur des forums comme KT, Poker Académie ou Club Poker ou qu’il dispose d’un site présentant, même en aperçu, un contenu étoffé (comme celui de YoH Viral), doublé ou non d’une présence sur Twitch ou Youtube, même si l’on est jamais à l’abri d’une erreur de casting, c’est EV+, à mon avis. En fait, les coaches à fuir sont ceux qui profitent du moindre topic sur un forum ou du moindre post sur Facebook pour vendre leur soupe, même dans des termes indirects.
Ouais faut pas faire une généralité non plus, moi j’ai trouvé un super coach pour run good!
J’aimerais bien le voir jouer au loto et au tiercé et, surtout, le voir traîner aux tables de roulette du casino d’Enghien !
24/03/2017, à 06:21 #233510Une énorme envie de festival Winamax Poker Tour 2017
Disposant de 375 € de tickets CCM et ayant une énorme envie de disputer le Main Event de l’étape finale du Winamax Poker Tour, j’ai décidé, début janvier, de compléter le montant restant pour payer le buy-in et réserver ma place pour le Day 1D du soir du 10 mars. Puis, fort d’une victoire à un tournoi privé entre amis et à l’aide de ce dont je disposais déjà en termes de bankroll live, histoire de ne pas me contenter d’un Main Event et de m’en aller, j’ai décidé de me concocter un petit programme sympathique pour le festival Winamax Poker Tour : en plus du Main Event, un satellite live à 40 € le vendredi 3 mars pour La Fièvre et un event NLHE à 75 € le lundi 6 mars (j’avais prévu également de disputer un event NLHE à 100 € le mercredi 8 mars ; mais, un empêchement en a décidé autrement).
Même si, à la première pause, j’étais parvenu à avoir un tapis légèrement au-dessus de la moyenne (notamment grâce à JJ qui a trouvé un brelan river), un désert de cartes et un tapis à 12 BB avec KQ payé par AK m’ont privé de la possibilité de disputer La Fièvre à moindres frais. Quant à l’event à 75 €, j’en suis sorti cagoulé, notamment après avoir perdu un gros pot avec AQ face à une quinte au K touchée par K9, le tout avec un zeste de multiway propre aux tournois à structure bouchère attirant les fishs et autres calling stations du CCM, mes QQ poussées à tapis ne pouvant ensuite rien face à KK.
Mais, ces deux tournois ne seront, finalement, rien face au Main Event.
Le tirage au sort pour le début du Day 1D m’octroie le siège 10 de la table 2, ce qui me permet de découvrir la salle VIP en tant que joueur.
La toute première main que je joue, aux blindes 25 / 50, me voit relancer à 250 en MP avec après deux limps par les joueurs UTG et UTG + 2. Le joueur au CO, l’un des deux ou trois joueurs particulièrement LAG de la table, me paie, de même que les deux limpeurs. Le flop, , suscite un check chez les limpeurs et chez moi. Le CO décide d’ouvrir à 600. Avec un tirage quinte ventral, une couleur backdoor et deux overcards, je suis le seul à le payer. Le turn dévoile un qui fait compléter ma quinte. Je décide de prendre l’initiative, en ouvrant à 1 150. Le CO ma paie. La river dévoile un , qui touche davantage la range du CO. Je décide de checker. Le CO envoie 2 600. Pensant que, dans sa range, il y a pas mal de mains qui me dominent comme 96 ou 76, sans compter les mains assorties à pique, je décide de passer.
On est déjà passé au niveau 50 / 100 (les niveaux sont de 40 minutes pour les 11 premiers niveaux, puis d’une heure) quand je joue ma deuxième main. Vu la profondeur dont je dispose encore, je décide de relancer à 300 UTG + 2 avec . Les joueurs en SB et BB défendent. Le joueur en SB est un autre des joueurs agressifs de la table : plus tard, je le vois effectuer un 3-bet avec 85o et se faire payer en position avec 86s par un autre joueur agressif avant de voir sa quinte dominée par la couleur de 86s (de quoi me souhaiter la bienvenue dans le monde des sharks ). Le flop, , suscite un check général. La turn est un . La SB ouvre à 600, la BB paie et je passe.
Un peu plus tard, au même niveau, je relance au CO à 300 avec A4o. La BB, un joueur serré, se défend. Le flop suscite un check de nous deux : 5T5. Le turn dévoile un 8. La BB checke à nouveau. Je mets 325 pour arracher ce pot orphelin… avec succès.
Au niveau 75 / 150, le joueur UTG + 1 relance à 400, que le joueur UTG + 2 paie. Au HJ, découvrant , je paie à mon tour. Le bouton et la SB en font de même. Le flop n’est pas mal pour moi : . SB, UTG + 1 et UTG + 2 checkent. Je prends l’initiative d’ouvrir à 1 100. Seule la SB paie. Le turn dévoile un . La SB checke. J’envoie un deuxième barrel, à 2 200, payé. La river dévoile un qui s’avère une brique. Persuadé d’être devant la plupart du temps, j’envoie un troisième barrel, à 4 400. La SB finit par folder. Mon tapis grimpe à 22 650.
Plus tard, je relance à 450 UTG + 2 avec . La BB, une joueuse plutôt serrée, hésite avant de passer.
Puis, je checke en BB avec après plusieurs limps, en MP1, bouton et SB. Check général face au flop 678. Avec un 4 au turn, je tente d’arracher le pot, en misant 300 ; mais, le joueur en MP1 me paie. Un A à la river m’invite à checker, puis à folder face à l’ouverture à 600 du vilain.
À la première pause, mon stack s’élève à 22 350, l’average étant à 20,6k environ. Je ne suis pas mécontent de mon début de tournoi ; mais, la nuit s’annonce longue et 8 niveaux doivent encore être joués avant la fin du Day 1.
Au niveau 100 / 200 / 25, le CO et la SB limpent. Découvrant en BB, je relance à 900. Les deux limpeurs me paient. Le flop ne s’annonce pas mal : . Je décide, néanmoins, de checker, comme les deux autres. Le turn dévoile un qui complète ma couleur. La SB checke. Je valorise ma main à 1 500, que la SB est seule à payer. La river dévoile un . La SB checke, j’envoie 3 000. La SB me paie avant de mucker sa main en voyant ma couleur. Je grimpe à 28 700.
Puis, après une relance à 550 UTG + 1 payée par UTG + 2, je paie en MP1 avec . Le bouton et la SB en font de même. Avec , le flop est dégueulasse pour ma main et l’ouverture à 2 000 par le joueur UTG + 2 dans un family pot m’invite à folder.
Au niveau 150 / 300 / 25, les joueurs UTG + 1 et UTG + 2 limpent. Découvrant au bouton, je relance à 1 350. Seul UTG + 2 me paie. Le flop est le suivant : . UTG + 2, après avoir vérifié une nouvelle fois sa main, checke. Je profite de sa vérification pour tenter d’arracher le pot, en effectuant un c-bet à 1 900. Il folde et 29 650 sont devant moi.
Un peu plus tard, découvrant au HJ, je relance à 750. Le joueur au CO décide d’effectuer un 3-bet à 2 700. Je le paie. Le flop, , m’inspire un check-raise comme plan d’attaque : je checke, il effectue un c-bet à 2 525 et je le relance à 6 250. Il folde. Mon stack s’élève à 35 525.
La main que je joue ensuite est discutable. UTG relance à 800. UTG + 1, je le paie avec 88. Le joueur au CO effectue un 3-bet à tapis (8 825). UTG passe. Me disant que si je perds cette confrontation, mon tapis restera, néanmoins, au-dessus de l’average, je paie. Le joueur au CO a 99 et je descends à 26 600.
À la main suivante, je relance à 750 UTG avec AJo. Le joueur MP2, la SB et la BB me paient. Flop : 734. Check général. Avec un 8 au turn, la SB décide d’ouvrir. Je folde.
À la main suivante, je checke en BB T4o face à trois limps (MP2, bouton et SB). Le flop (A6J) et le turn (un 5) ne m’inspirent rien d’autre qu’un check / fold.
Au niveau 200 / 400 / 50, découvrant TT UTG + 1, je relance à 1 000. Le joueur MP1 (un joueur LAG), le bouton et la SB me paient. Le flop m’invite à checker : . Le bouton prend l’initiative et je folde.
Un tournoi étant aussi une question de spots et de mains décisives, la main que je joue ensuite en est une. La joueuse de la table effectue une relance chère UTG : 1 500. En MP1, découvrant TT, j’effectue un 3-bet à 3 750. Le joueur en BB effectue un 4-bet à tapis. La joueuse passe. Insta call chez moi. En face, KK. Mais, je chatte un T au turn et élimine les barbus. Je grimpe à 43 800. Prenant conscience d’avoir chatté et cherché des confrontations à tapis à la limite du gamble, je décide d’arrêter de jouer des mains de manière discutable et de gérer mon stack en vue d’assurer ma qualification pour le Day 2B du lendemain soir.
La dernière main que je joue au niveau 200 / 400 / 50 est AQ, avec laquelle je relance UTG + 1 à 1 000 et gagne le pot sans contestation.
À la deuxième pause, j’ai 43 325 jetons, près du double de l’average (23k), à 306 left sur 359.
Au niveau 250 / 500 / 50, un armateur qui a pris la place du joueur que j’ai éliminé et qui raconte avoir été à Barcelone disputer une grosse partie de cash game (autrement dit, un gars sans doute pété de thune qui fait rêver n’importe quel joueur pro de high stakes) limpe UTG. Je relance à 1 750 en MP2 avec ATo. Il décide de me payer parce que je suis sympa à ses yeux. Il va, d’ailleurs, me faire un peu de trash-talk pendant le coup. Le flop comporte un A, une Q et une brique. Il checke, j’effectue un c-bet à 2 200 et il me paie. Le turn est un 8. Il checke encore une fois. J’envoie un deuxième barrel, à 4 400. Il folde et je le remercie pour son compliment.
Peu après, ma table finit par casser. Je suis transféré au siège 2 de la table 16, dans la grande salle, et j’ai 46 750 jetons.
La première main que je joue à ma nouvelle table, au même niveau de blindes et d’ante, est , avec laquelle je relance UTG + 1 à 1 250 et gagne le pot sans contestation.
Au niveau 300 / 600 / 75, UTG + 1 relance à 1 300, payé par le bouton et la SB. N’ayant que 700 à ajouter dans ce family pot, je décide de voir le flop avec . Le flop, 422, suscite un check général. Le turn dévoile un et la SB ouvre. Je folde.
Côté jeu, cela devient calme. C’est au niveau 400 / 800 / 100 que je renoue avec l’action, en payant au bouton avec la relance à 1 800 du joueur MP, en compagnie du CO et de la BB. Le flop, , me permet de payer le c-bet du joueur MP, à 2 300, les autres joueurs passant. Le turn dévoile un : check de nous deux. Il en est de même avec le à la river. Il montre AJo et nous nous partageons le pot, ce qui n’est pas une si mauvaise affaire, grâce à la dead money.
La main suivante que je joue est , avec laquelle je relance à 2 000 au bouton. La BB défend. Face à un flop aussi drawy que , je décide d’effectuer un check-back. Le turn dévoile un . La BB checke à nouveau. Je décide d’ouvrir à 2 800. La BB passe.
Un peu plus tard, découvrant UTG + 1, je relance à 2 000. Le CO, la SB et la BB me paient. Je ne suis pas très rassuré par ce family pot. Mais, le flop, J97 rainbow, et le check de la BB me permettent d’effectuer plus sereinement un c-bet à 4 500, qui suffit à me faire gagner le pot.
À la troisième pause, j’ai 52 800 jetons et, bien que je ne sois pas le chip leader de ma table (un joueur en a 5 000 de plus que moi), le croupier décide de se servir de mon stack pour le rachat des jetons de 25 et le chip race. À 206 left, je suis encore au-dessus de l’average, qui est à 34,8k. Il reste deux niveaux à jouer et le Day 2 est à portée de main.
Après cette dernière pause, c’est le désert de cartes. Ma table casse et je reviens dans la salle VIP, table 7 siège 3.
À ma nouvelle table, je ne joue qu’une main. Au niveau 500 / 1000 / 100, je paie avec , en bataille de blindes, une relance à 2 000 avant de folder face au c-bet à 2 000 de la SB sur un flop KQ5.
Le désert de cartes reprend de plus belle et mon tapis est descendu à 43 100 quand ma table casse et que je passe au siège 2 de la table 27, dans la salle du fond.
À ma nouvelle table, le désert de cartes se poursuit et je ne joue aucune main. Mais, les trois dernières mains sont annoncées et c’est avec grande satisfaction que je glisse 40 500 jetons dans une sacoche, vers 4h40 (le Day 1D a démarré à 20h). Même si l’average du début du Day 2B est à 51 500, avec 25 BB, je démarrerai le Day 2B avec un stack encore vivant.
Le lendemain soir, je retrouve Guillaume, un membre de mon club qualifié via un championnat en ligne interne au club. Le retirage des places nous place à la même table, la 12, dans la grande salle, lui au siège 3, moi au siège 1.
Le Day 2B démarre au niveau 800 / 1 600 / 200. À la toute première main, je découvre UTG (le bouton a été tiré au siège 8 ) AQo et relance à 4 000. Je gagne le pot sans contestation.
Plus tard, le joueur UTG relance à 3 900, un joueur sur lequel je n’ai aucune information, si ce n’est que son allure me fait a priori penser à un joueur plutôt agressif. Au CO, je découvre et décide de le payer. Je touche le flop : A7J rainbow. Il effectue un c-bet à 4 600. Je réfléchis à sa range possible : quelques A, mais aussi KQ cherchant la gutshot. Face à la possibilité de KQ, je décide de protéger ma double paire et relance à 12 500. Il finit par folder. Mon tapis grimpe à 54 000.
Quelques mains plus tard, après que tout le monde a passé avant moi, je découvre K2o en SB. Après hésitation, je décide de tenter d’arracher le pot en relançant à 4 000. La BB me paie. Le flop, AK8 rainbow, me fait décider d’effectuer un c-bet à 5 000, pour arracher le pot… avec succès.
Ma table casse rapidement et je suis transféré vers le siège 5 de la table 5, encore une fois dans la salle VIP. J’ai 56 800 jetons à ce moment précis.
À ma nouvelle table, le joueur en MP2 fait tapis. En BB, découvrant JJ, je paie. Il abat 77, qui trouve un 7 au turn. Je descends à 45 900.
À la main suivante, je découvre AK en SB et relance à 4 000. La BB passe.
La main suivante que je joue est , avec laquelle je relance à 5 600 au CO après un limp par le joueur UTG + 2, qui folde. Je remonte à 54 900.
Plus tard, découvrant UTG AJo, je relance à 4 000. Un joueur en MP2 me paie. Le CO effectue un 3-bet à 12 000. Le bouton effectue un 4-bet à tapis. La BB est seule à affronter le bouton, avec QQ face à au bouton. Mon stack descend à 49 700.
Côté rythme de jeu, c’est plutôt calme et, face à une table plutôt agressive, je prends mon mal en patience et attends des spots à potentiel. Au niveau 1 000 / 2 000 / 300, je relance à 5 000 au CO avec A3o et gagne le pot sans contestation. Je remonte à 52 400, l’average étant à 68k.
Quelques mains plus tard, le joueur situé immédiatement à ma droite, avec 8 BB, fait tapis UTG + 2. Découvrant 77, je décide de relancer à tapis pour l’isoler. Il abat KJ. Flop : un A, un T et une brique ; turn : un 8 ; river : une Q qui lui donne une quinte. Mon tapis fond à 35 500. Décidément, mon tapis joue les montagnes russes depuis le début de ce Day 2B ! Mais, je me dis que c’est la rançon du jeu LAG auquel je tends depuis que je me fais coacher en cash game.
À présent, je deviens à mon tour assez short stack et commence à réfléchir aux spots de push. D’ailleurs, avec 14 ou 15 BB, je fais tapis préflop avec les deux prochaines mains que je joue, l’une avec en MP, l’autre avec 77 au bouton, sans être payé pour autant.
Puis, c’est le désert de cartes jusqu’à la première pause, une pause dîner, où j’ai 34 900 jetons, l’average étant à 83k, à 170 joueurs left.
À la reprise, c’est à nouveau le désert. Au niveau 1 200 / 2 400 / 400, je checke en BB avec après plusieurs limps UTG, UTG + 2 et SB. Tout le monde checke sur un flop A73 rainbow. Le turn dévoile un 9. La SB checke encore. Touchant la deuxième paire et compte tenu de l’action au flop, je décide de prendre l’initiative, en misant 7 000. Le joueur UTG relance à 15 000. Le joueur UTG + 2 effectue un gros 3-bet. Je passe très sagement. Pour information, UTG effectue un 4-bet à tapis, payé à tapis par UTG + 2, UTG + 2 abattant A9 et UTG 77 (décidément, c’est la soirée des paires de 7 ! ), la river dévoilant un 2. Mon stack descend à 16 700 et le push-or-fold s’impose désormais.
Quelques mains plus tard, UTG + 2 limpe. Découvrant au CO, je pousse mes 14 300 jetons. Mon voisin de gauche, fort de son stack énorme, me paie. UTG + 2 folde. Mon voisin abat KJ. Un J tombe au flop ; mais, un A à la river me permet un DU à 38 200, juste après quoi ma table casse.
Je suis transféré au siège 2 de la table 34, dans la salle du fond. La première main que j’y joue est 77 (décidément ! ), avec laquelle je relance à 6 000 UTG + 1. Le CO fait tapis. Je demande un décompte : il a 34 900. Je préfère passer.
Le désert de cartes revient, ainsi que le mode push-or-fold. Au niveau 1 500 / 3 000 / 400, UTG + 2 relance à 6 600. Découvrant JJ en SB, je relance à tapis. Le relanceur initial me paie avec AQ. J’obtiens un DU à 47 600.
Ensuite, je ne touche rien d’intéressant qui vaille d’être joué. Entretemps, le nombre de joueurs encore en lice s’est réduit à 120 environ et ce Day 2B est bien parti pour se terminer plus tôt que prévu. Pour la première fois de la soirée, je sens que le Day 3 est à portée de main, et plus encore quand l’horloge du tournoi est mise en pause et que le fait qu’on joue les trois dernières mains est annoncé.
L’avant-dernière main de ma table est une bataille de blindes. Mon voisin de droite limpe. Avec 98o, je préfère checker. La SB mise sur un flop AQ8. Je folde.
Je finis le Day 2B à 31 500. Avec un Day 3 démarrant au niveau 2 000 / 4 000 / 500, je n’ai plus que 8 BB et, parmi les 216 joueurs au départ du Day 3, à peine 8 sont encore plus short que moi. Ce Day 3 est synonyme de bulle : 188 joueurs se répartiront 699 500 €, le min cash s’élevant à 1 000 € et 100 000 étant à la gagne. Ma stratégie est toute trouvée pour le Day 3 : offensive, pour espérer trouver des DU, passer la bulle et essayer de ne pas me contenter d’un min cash.
Dans cette optique, le lendemain midi, pendant que j’avale un sandwich, je révise les ranges de push avec 8 BB à chaque position, à l’aide de l’appli SnapShove.
Le retirage des places me fait m’asseoir au siège 2 de la table 18, dans la grande salle. Je suis le short stack de la table et, parmi les joueurs à ma gauche, le 8e plus gros stack du début du Day 3. Peu m’importe : je suis résolu à appliquer mes ranges de push, je me fiche de l’ICM, je n’ai plus rien à perdre.
À la toute première main dealée, le joueur UTG relance à 8 500. Découvrant JJ en SB, je fais tapis. La BB passe. Le relanceur initial demande un décompte. La croupière prend la feuille listant nos places et stacks respectifs pour y répondre. Il paie avec . Le flop dévoile une brique, une brique… et un J. Le turn dévoile un K. La river dévoile une brique. C’est un DU à 70 500 qui me permet d’envisager plus sereinement cette période qui précède la bulle.
Après cette première main opportune, le désert de cartes s’installe. Mais, je suis serein. De temps à autre, je jette un œil à l’écran situé derrière moi pour connaître le nombre de joueurs restants : les éliminations s’enchaînent jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que 202 joueurs. Ma première ligne Hendon Mob est à portée de main.
À ce moment précis, toujours au niveau 2 000 / 4 000 / 500, le joueur juste à ma droite relance à 9 500 UTG + 2. Découvrant , n’ayant plus que 58 500, soit 14 BB, je relance à tapis. Le relanceur initial, après réflexion, décide de me payer et retourne . Il n’est pas content de voir mes AA, mais se ressaisit vite en se disant qu’il joue les trèfles. Le flop dévoile une doublette de 3, mais surtout deux trèfles. Le turn dévoile un troisième trèfle. Je ne joue plus que le dernier A du paquet pour espérer un DU… qui ne viendra pas. Et je termine ainsi 202e, échouant à 14 places des premières places payées. Soit dit en passant, à tous ceux qui pensent que le poker en ligne est truqué et que les bad beats s’y enchaînent, faites de temps en temps du live : vous y trouverez les mêmes bad beats. Je quitte ma table et reste un peu au CCM, le temps de féliciter le last longer de mon club, qui finira 183e pour 1 000 €.
Sur le coup, il y a comme un choc émotionnel qui a du mal à se digérer. J’aurais aimé me joindre aux joueurs ITM, j’aurais aimé voir mon nom évoqué dans les coverages dans un contexte plus joyeux, j’aurais aimé aller plus loin. Sur le coup, il y a, certes, énormément de frustration. Mais, peu importe l’issue, il s’est passé quelque chose : finir 202e sur 1 399 joueurs, avoir disputé un Day 3, être allé plus loin qu’Alex Luneau ou Caroline Fauvel et, surtout, disputer un tournoi deepstack avec une très belle structure, un tournoi qui m’a fait entrer dans une autre dimension. J’aurai du mal à trouver les mots pour décrire ce que j’ai intensément vécu lors de ces trois journées. En tout cas, avec le Day 2 disputé lors de l’étape de La Villette, je sens que la transformation de mon jeu commence à porter ses fruits et que j’ai un beau potentiel pour aller loin dans ces beaux tournois.
La variance a eu raison de moi sur ce Main Event, ce qui me conforte dans mon choix de me recentrer sur le cash game. Mais, c’est pour continuer à grinder et à accumuler des points de fidélité… pour m’offrir le même plaisir l’année prochaine.
24/03/2017, à 06:01 #233508À La Villette, on tranche le lard du Winamax Poker Tour 2016-2017
L’Hip’Poker Tour et le Winamax Poker Tour sont mes deux dadas, autrement dit deux événements live que je ne raterais pour rien au monde. Après 34 SNG Starting Block et 4 tournois Tremplin, j’ai décroché ma participation à l’étape inaugurale de Paris de la saison 2016-2017 du Winamax Poker Tour, à la Grande Halle de La Villette. C’est mon deuxième WiPT après celui de 2015. L’ambiance qui y règne est toujours d’excellente facture, avec en prime un défilé de mode où les mannequins n’étaient autres que les membres du Team Pro Winamax, sans oublier une ambiance digne du Rhino de Las Vegas pour la présentation de la collection de doudounes Winamax. Bref, de quoi en avoir plein la vue ; mais, ce qui m’a le plus marqué est ailleurs.
Le tirage au sort des places du Main Event m’a attribué le siège 7 de la table 3. Ma table est fishy, avec beaucoup de limps préflop, et est constituée pour moitié de joueurs sans (grande) expérience du poker live, à telle enseigne que j’étais parmi ceux qui dealaient le plus rapidement. Au tout début du tournoi, les meilleures mains que je touche sont A6s au bouton et KQ en MP, deux mains avec lesquelles j’ai préféré passer face à plusieurs limps préflop, privilégiant la poursuite de l’évaluation de ma table et l’attente d’un spot plus intéressant pour exprimer mon edge potentiel.
La toute première main avec laquelle je vois un flop, au niveau 75 / 150, est , main avec laquelle je checke en BB, après des limps UTG+2, au HJ et en SB. La SB et moi checkons le flop . Une mise de 275 par UTG+2 me fait passer.
Un autre check en BB survient au niveau 150 / 300, avec , après des limps au HJ, au bouton et en SB. La SB et moi checkons le flop . Le HJ mise 300 et je passe.
C’est à ce même niveau de blindes que je joue ma toute première main dans le sens VPIP du terme. Une joueuse plutôt passive limpe UTG+2. Au CO, une autre joueuse limpe également, qui est la quasi caricature du joueur large-passif et calling station. Le bouton passe. En SB, découvrant JJ, je relance à 1 650. La BB passe, de même que la joueuse UTG+2. La joueuse au CO me paie. Le flop est le suivant : 633. J’effectue un c-bet à 1 900, qu’elle paie. Le turn dévoile un 7 et j’envoie un deuxième barrel, à 2 500, qu’elle paie. La river dévoile un 9 et, même si le board devient dangereux, j’envoie un troisième barrel, à 5 000, qu’elle paie. J’abats mes JJ. Elle montre 22. Mon tapis grimpe à 30 950 et je m’installe confortablement au-dessus du tapis moyen.
Un peu plus tard, au même niveau de blindes, après un limp UTG+2, je relance à 1 050 au HJ avec AJo, relance que le bouton, un joueur du Club Poker de Chelles et l’un des deux ou trois bons joueurs de la table, est le seul à payer. Le flop, 642, m’invitant à la prudence, je checke. Il mise. Je passe. Il montre un 2.
Au niveau 200 / 400, après plusieurs limps au HJ, au bouton et en SB, je checke en BB. L’action postflop se résume à un check général, avec une Q, un T, un 8, une brique et un K au board. La SB montre QJ et gagne le pot. Pour ma part, j’ai mucké.
À la pause déjeuner, mon tapis est descendu à 28 550, le tapis moyen étant de 21 484. Sur 2 127 joueurs ayant pris place, 1 980 sont encore en lice.
De retour de la pause déjeuner, je renoue avec l’action au niveau 500 / 1 000, en relançant UTG à 2 500 avec 88. Mais, payé par UTG+2, le bouton et la SB, je m’embarque dans un 4-way qui ne me laisse pas le choix que d’espérer un brelan. Le flop, AK7, ne me fait pas plaisir. Après la SB, je checke. Le joueur UTG+2 mise à 2 500 et je trouve un fold facile. Mon tapis descend à 22 500.
Au même niveau de blindes, après un fold général, découvrant JTo au bouton, je relance à 2 500 pour tenter de voler les blindes. La SB me paie et la BB passe. Le flop, KT6, me donne la middle pair. La SB checke. Je décide d’effectuer un c-bet à 3 000, pouvant représenter un K. La SB me paie, ce qui me met dans une situation délicate. Mais, le turn dévoile un J. La SB checke à nouveau et je poursuis mon agression, en mettant 6 000. La SB passe. Je remonte à 27 500.
Au niveau 800 / 1 600, je tente de voler à nouveau les blindes, en relançant à 4 000 au bouton avec KJo. Je gagne le pot sans contestation. À la main suivante, je récidive, cette fois-ci avec AQo. Je gagne encore le pot sans contestation. Mon tapis est à 28 100, mais en-dessous du tapis moyen.
Au niveau 1k / 2k, un joueur représentant le forum Wam-Poker, l’un des rares joueurs de la table qui savent ce qu’est relancer préflop, relance UTG+1 à 4,5k. Tout le monde passe jusqu’à moi. Découvrant 99 au bouton et n’ayant qu’environ 12 BB devant moi, de décide de faire tapis. Les blindes passent. Le wameur, après un instant de réflexion, décide de passer, en montrant un A.
Un peu plus tard, au même niveau de blindes, j’affronte ce même joueur dans une main décisive. Découvrant JJ au HJ, je relance à 5k, qu’il paie en BB. Avec QQ4, dont deux piques, le flop est bon pour moi, d’autant plus que j’ai le . Il checke. J’effectue un c-bet à 6,5k, qu’il paie. Le turn dévoile le et me donne un tirage couleur. Après quelques instants de réflexion, le wameur fait tapis (il me couvre). Insta call chez moi. Il abat K7 (que des rouges). La river dévoile un 4 et mon tapis grimpe à 68 000, repassant au-dessus du tapis moyen.
Toujours au même niveau de blindes, le même joueur relance à 4,5k UTG+1. Découvrant au CO, j’effectue un 3-bet à 11,3k. Je gagne le pot sans contestation. Mon tapis s’élève à 72 500.
À la première pause de l’après-midi, mon tapis est descendu à 68 900, mais reste au-dessus de la moyenne, qui est à 39 388, à 1 080 left.
Le Main Event reprend au niveau 1,5k / 3k. Un joueur avec moins de 10 BB fait tapis UTG+2. Tout le monde passe jusqu’à moi, qui, découvrant JJ au bouton, paie instantanément. Il abat ATo et mes J tiennent. Mon tapis grimpe à 96 000.
Quelques mains plus tard, au même niveau, je gagne un pot sans contestation en relançant au HJ à 7,5k avec , croyant être au CO, le joueur ayant dealé la main précédente ayant oublié de faire passer le bouton (encore un joueur sans expérience du poker live, sans doute).
Au niveau 2k / 4k, au CO (et pour de vrai, cette fois-ci ), je relance à 10k avec . Je gagne le pot sans contestation.
À 18h passées de quelques minutes, ma table casse. J’ai 99 000 devant moi, l’AVG est à 50k et, à 840 left, je sens que le Day 2 est à portée de main.
Autant ma première table était fishy (même si la quasi totalité des passifs qui la constituaient a été éliminée), autant ma nouvelle table est plus relevée techniquement parlant. En jetant un rapide coup d’œil aux stacks respectifs de mes nouveaux adversaires, je constate qu’ils sont pratiquement tous short stack. Ainsi, histoire de ne pas gaspiller la profondeur de mon tapis et de prendre le temps de l’observation, je trouve un fold préflop avec UTG+1.
À une table à côté, j’aperçois Jean-Luc, le vainqueur de l’Hip’Poker Tour Deauville, et profite d’une main où je ne joue pas pour le saluer. Je lui dis combien j’ai à ce stade et il se met alors à me galvaniser. Une fois ma place regagnée, au niveau 3k / 6k, je découvre KK UTG+1. Avec 15 BB, je décide de faire tapis. Seul un joueur me paie, à tapis, en MP, avec JT. King Kong reste maître de l’Empire State Building et l’un des joueurs de la table, un barbu jouant au LGJ Poker de La Garenne-Colombes, croit que c’est la galvanisation de Jean-Luc qui m’a incité à faire un move pareil. Mon tapis grimpe à 108 500 jetons et je suis toujours au-dessus de l’AVG.
Une orbite plus tard, ma table casse. Mon arrivée à ma nouvelle table est rapidement suivie par la dernière pause de la journée. J’ai 99 500 jetons devant moi, l’AVG est à 83k et 510 joueurs sont encore en lice. J’en profite pour prendre un selfie avec Harper.
À la reprise, il ne reste que trois niveaux à jouer avant la fin du Day 1 ; mais, je suis dans une zone où je dois trouver une main potentielle pour tenter de reprendre de la profondeur. Je ne reçois aucune main potentielle. Ma nouvelle table casse et j’arrive à ma quatrième table à trois ou quatre minutes avant la fin du dernier niveau de la journée (5k / 10k). En MP2, j’ai enfin une main potentielle : . Je fais tapis. Tout le monde passe. Mon tapis grimpe à 88 000.
Le directeur de tournoi annonce la fin du Day 1 : enfin, la porte du Day 2 s’ouvre ! Je prends part au concert d’applaudissements le sourire aux lèvres. On nous distribue les sacoches et le formulaire en double exemplaire à remplir. C’est la toute première fois que je mets des jetons dans une sacoche pour les retrouver le lendemain et c’est une sensation étrange pour moi que d’accomplir ce rituel et de remplir le formulaire qui va bien. Même si l’AVG est à 156k, même si je suis dans une situation où le push-or-fold continue à s’imposer, je n’en reviens pas : je fais partie des 272 joueurs ayant survécu au Day 1 du Main Event ; autrement dit, pour moi, c’est fou ! Entre-temps, les tables restantes du Main Event ont été renumérotées et le numéro 1 a été attribué à ma table : et si le lendemain ma table devenait la table retransmise sur le streaming de Winamax ?
Le lendemain matin, je retrouve un autre joueur de mon club, lui aussi qualifié pour le Day 2 du Main Event. Après avoir discuté avec lui, je retrouve la table 1 du Day 2… qui ne sera pas la table télévisée (mais, ce n’est pas grave ). J’en profite pour jeter un rapide coup d’œil aux stacks respectifs de mes adversaires : si deux d’entre eux ont un stack confortable tutoyant les 200k, les autres sont short, mon voisin de droite ayant le même stack que moi.
Le Day 2 démarre au niveau 6k / 12k. J’ai 7 BB devant moi, ce qui constitue un stack encore vivant, d’autant que l’AVG est à 13 BB et que le plus petit stack est de 7k. Par ailleurs, je constate rapidement que mon voisin de droite maîtrise à la perfection les ranges de push et de call avec moins de 10 BB : d’ailleurs, en BVB, j’ai hésité à payer son push avec KTs (j’ai préféré folder).
Je suis toujours en quête de spot potentiel quand le joueur UTG+1 fait tapis. Un joueur en MP fait tapis à son tour. Mon voisin de droite passe. Au HJ, je découvre : à mon tour de tout envoyer. CO, bouton et blindes passent. À la constitution du pot extérieur, le rapport de forces est le suivant : des trois tapis en jeu, c’est le mien le plus petit et celui du premier relanceur à tapis couvre celui du deuxième d’à peine 4 ou 5k. Le joueur UTG+1 abat KQ et celui en MP . La première carte du flop est un J, la deuxième un autre J : ce n’est, certes, pas mal, comme amélioration de ma main de départ, mais la quinte backdoor est encore une hantise ; mais, la dernière carte du flop est un A qui me donne un full. Le turn et la river ne dévoilent pas de piques suffisants, mais, entre autres, un T qui donne la quinte au premier joueur, qui élimine le deuxième sur le pot extérieur. Ce strike fait grimper mon tapis à 228k, qui repasse non seulement au-dessus des 10 BB, mais aussi au-dessus du tapis moyen.
L’étau se desserre pour moi et j’accorde la priorité au vol de blindes, l’occasion se présentant avec A7o au bouton, au même niveau de blindes : une relance à 30k et je gagne le pot sans contestation.
Les éliminations se succèdent pendant le début de ce Day 2 et, une demie heure environ après son démarrage, la bulle éclate rapidement. Je figure parmi les 210 joueurs ITM de ce Main Event ! Mais, le contrat suprême à remplir reste la qualification pour l’étape finale au CCM.
L’éclatement de la bulle accélère le rythme des éliminations : nous ne sommes plus que 165 joueurs encore en lice quand, au niveau 10k / 20k, je renoue avec le push-or-fold. Une nouvelle occasion de faire tapis se présente pour moi avec ; mais, personne ne me paie. Mon tapis remonte à 186k.
Les mains qui se succèdent ne me donnent rien et, une fois délesté de la BB suivante, je me retrouve à 166k. À la main suivante, un joueur au CO relance à 40k. Mon voisin de droite passe. Découvrant en SB, je décide de faire tapis. La BB passe. Le joueur au CO réfléchit, demande un décompte et décide de payer. Il abat KQ. Mais, avec QQ828 au board et avec à peine 5 000 jetons de plus que moi, il m’élimine. Je termine 149e du Main Event, gagnant l’équivalent en miles d’un ticket à 10 €, soit 690 miles. Sur le coup, c’est quelque peu frustrant de sortir ainsi, à 9 places du deuxième palier de gains, et de ne pas finir parmi les 37 happy few ; mais, très rapidement, la satisfaction reprend le dessus : je ne suis pas mécontent de ma prestation, que je ressens comme un accomplissement d’autant plus retentissant que je n’ai disputé que le Main Event.
Une fois présenté au bureau d’enregistrement des joueurs ITM, je décide de jouer l’un des SNG prévus durant la journée de dimanche. Je me retrouve à la même table que Moundir, qui l’a bien animée : je me croyais à une partie de cash game informelle dans mon club ! Pas de résultats à ce SNG, ni à un deuxième que j’ai joué après le déjeuner. En revanche, pour conclure avec panache mon week-end à la Grande Halle de La Villette, j’ai affronté Sylvain Loosli à un HU sur iPad, HU que j’ai remporté, gagnant ainsi un ticket à 5 €.
Ainsi, l’étape inaugurale de la saison 2016-2017 du Winamax Poker Tour restera parmi mes plus beaux souvenirs au poker. Une chose est sûre, ou plutôt deux : d’une part, je ferai tout pour y retourner l’année prochaine et y réaliser une meilleure performance que cette année ; d’autre part, en attendant l’automne 2017, je ferai tout pour gagner une place pour l’étape finale au CCM en mars, et ce par tous les moyens offerts par la force des cartes : satellites payants, tickets CCM…
24/03/2017, à 05:30 #233500Été 2016, un gros été poker
Pour l’été 2016, j’ai décidé de faire un gros été poker, non seulement en ligne (à l’époque, un mix CG-MTT), mais aussi en live.
Le 13 juillet, je me rends à une partie privée de CG dans Paris, après en avoir eu l’écho par un joueur que je connais. Je m’assieds à une table en 1 / 2, en me cavant au strict minimum, à savoir 50 €, faute de pouvoir en mettre plus. Dès le départ, je joue en mode freezout, mais tâche de jouer un poker solide, en resserrant davantage mon éventail de mains jouables par rapport à mes pratiques en ligne. J’ai cavé à 50 € et, au bout de 3 heures de jeu, j’en suis reparti avec… 213 €. J’ai décidé que ce petit pécule serait le point de départ de ma bankroll live.
Entre mi-mai et début juin 2016, j’ai suivi une formation de croupier au Cercle Clichy-Montmartre (CCM pour les intimes), formation qui, me concernant, n’a pas été validée. J’avais alors dit à la formatrice que, si je mettais à nouveau les pieds au CCM, ce serait en tant que joueur.
En regardant le programme des tournois du CCM, j’ai l’attention portée sur les tournois de l’après-midi, à savoir le Trente et le Cinquante. L’idée de disputer le Trente me trotte dans la tête et, le 18 juillet, je pousse la porte du CCM, procède à mon adhésion et m’inscris au Trente. Pour mon tout premier tournoi au CCM, je retrouve deux joueurs de club que je connais bien, et, surtout, je réalise un min cash de 60 €.
Mis à part un tournoi à 50 € un dimanche, je n’ai joué que le Trente du lundi. Deux lundis de suite, j’ai fait la bulle, d’abord JT < AA (avec 5 BB), puis QQ < AJ.
J’ai également essayé les tables de CG en 1 / 2, avec des sessions inégales : même si, à la fin de l’été 2016, j’ai eu un résultat net de +130 € en CG, une série de sessions négatives où j’ai perdu ma cave initiale (le plus souvent en raison de bad beats) m’a invité à la mi-août à faire une pause, histoire de ménager ma bankroll. Cela dit, il y a de l’argent à se faire en 1 / 2 au CCM, vu le nombre de fishs.
Pendant une de mes sessions de CG live, je me suis trouvé à la même table que Fred Chau (oui, oui, l’acteur qui joue dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? ). En tant que joueur, il est plutôt LAG et sympa à la table. Nous nous sommes même affrontés à trois reprises. La première fois, je relance avec AQ et il est le seul à me payer, l’action postflop n’étant que checks et ma main gagnant au showdown (je crois qu’il a mucké). La deuxième fois, je relance avec , fold jusqu’à lui, qui effectue un 3-bet, que je paie ; le flop est monocolore à pique, dont un ; je checke, il effectue un c-bet ; l’ayant déjà vu effectuer un 3-bet avec JJ, je pense qu’il a peut-être un brelan ou un tirage couleur ou une couleur faite et je décide de passer en montrant ma main ; il montre alors… : « Je ne le fais qu’une fois », a-t-il dit alors. La troisième fois, après une relance, découvrant KK, j’effectue un 3-bet, qu’il est le seul à payer, en SB ; le flop dévoile un K et deux briques, il effectue un donk-bet à 16, que je paie ; le turn dévoile un K, il poursuit son agression, misant 22, que je paie ; la river dévoile un A, il avance une pile de jetons de 5, que je paie à tapis, tout en disant « Carré » en abattant ma main, ce qui provoque l’hilarité d’un autre joueur à la table (Fred Chau montre A7). Pendant ce dernier coup, je n’ai pas manqué de regarder Fred Chau postflop.
Le 31 juillet, j’ai également participé à 3 tournois privés à 20 € chaque qui se sont déroulés du côté de Cergy. Nous étions une quinzaine de participants. J’ai fini 3e, pour un gain de 50 €, puis à nouveau 3e, pour un gain de 100 € (après deal à trois), enfin 8e (TF, mais pas ITM). Bref, (encore) un bon dimanche de poker.
Trois joueurs que je connais pour avoir été dans leur équipe le temps d’un championnat par équipes organisé par Club Poker se sont, entretemps, qualifiés pour l’étape de Deauville de l’Hip’Poker Tour, qui avait lieu le 30 août. Concernant cet équivalent PMU du WiPT (à ceci près que des places pour des WPT-N sont en jeu), j’ai d’abord réservé toute tentative de qualification (via un tournoi freeroll se jouant sur PMU) pour l’étape se déroulant à l’hippodrome de Vincennes. Mais, en annonçant tous leur qualification pour celle de Deauville, non seulement ils m’ont donné envie de tenter également ma chance pour Deauville, mais ils m’ont surtout incité à le faire. Il ne restait alors que trois tournois freeroll qualificatifs pour Deauville : un le lundi avec 100 places offertes et deux le jeudi avec mot de passe et 50 places offertes chaque. La première tentative, le jeudi 18 août, est infructueuse : les joies de la variance à gogo que réservent les freerolls et leurs fishs… La deuxième tentative, le lundi 22 août, n’est pas plus couronnée de succès : pis, elle m’a fait tilter. À ce moment-là, je me retrouve dans la situation où se trouvait Stu Ungar la veille du Day 1 du Main Event des WSOP 1997 : une envie de disputer un tournoi live qui se transforme en tentative si désespérée que je doute même de pouvoir y arriver. Mais, mes coéquipiers, ainsi qu’une joueuse que je connais et qui a prévu de les soutenir sur le rail, étaient persuadés que j’y parviendrais. Le jeudi 25 août, je me suis inscrit au dernier freeroll pour l’Hip’Poker Tour Deauville, le freeroll de la dernière chance, tel Stu Ungar disputant, le matin même du Day 1 du Main Event des WSOP 1997, le tout dernier satellite pour le tournoi qu’il ne voulait rater pour rien au monde. 199 joueurs étaient en lice. Le peu de mains que j’ai jouées a été décisif à trois reprises, grâce à une prise de risque calculée : TT touchant brelan face à top pair K, AJ tenant face à J9 d’un maniaque fish et 99 cherchant le strike face à QT et T3s (du même maniaque fish). En jouant ensuite l’ICM, j’ai fini 33e, ce qui était amplement suffisant pour me qualifier.
Le 30 août, je me suis levé tôt et ai pris ma voiture pour Deauville, en récupérant au passage la joueuse qui s’est portée volontaire pour occuper le rail. À l’hippodrome de Deauville-Clairefontaine, Erwann Pécheux et Pierre Merlin ont honoré l’étape de leur présence, en tant que représentants du Team Pro PMU. J’y ai également aperçu Steven Moreau, quelques joueurs amateurs que je connais, parmi lesquels Jean-Luc, un joueur de mon club, ainsi qu’un sosie de Gus Hansen, la moustache en moins. Si je voulais résumer cette journée, je prendrais un tweet publié par PMU et illustrant l’une des réputations que je traîne aux tables : d’ailleurs, je trouve que, sur la photo, la pose que je prends, avec mes lunettes de soleil laissant entrevoir mes yeux de par ma tête penchée, me donne un léger et étrange air de Stu Ungar, celui des WSOP 1997… Mais, un tel résumé est trop imparfait pour décrire cette journée aussi mémorable que l’étape de La Villette du Winamax Poker Tour.
En ce qui concerne ma prestation, je tire au sort le siège 3 de la table 1, une table dealée par un croupier qui m’a déjà dealé en CG au CCM.
La première main distribuée me met tout de suite dans le feu de l’action : après une relance à 225 par le joueur UTG + 2, payé par celui au bouton, découvrant en BB, je paie à mon tour. Le flop, T85 avec deux piques, m’amène à checker. Le relanceur initial effectue un c-bet à 300, que le bouton paie. Je préfère passer : après tout, le tournoi ne fait que commencer et je préfère en profiter pour observer un minimum ma table : pas mal de limpers préflop, mais une table moins fishy que celles que j’ai vues dans les freerolls qualificatifs.
Après cette première main, le désert s’installe. Les niveaux durant 20 minutes pour un tapis de départ de 15 000, ce n’est qu’au niveau 100 / 200 / ante 25 que je joue ma deuxième main, en relançant UTG à 500 avec AKo, payé par le bouton et les blindes. Un 4-way ne me rassure guère ; mais, le flop, K87, m’octroie la top pair et les blindes checkent. J’en profite pour effectuer un c-bet à 2 200, qui fait passer tout le monde.
La main suivante, après quelques limps, me fait checker 65o en BB. Mais, le flop (AK8) et une ouverture de la part du joueur UTG, qui limpe beaucoup, m’invitent au check-fold, le joueur ayant ouvert montrant A7.
Au niveau 150 / 300 / ante 25, après un fold UTG par une joueuse solide, découvrant UTG + 1, je relance à 750. Je suis payé par le bouton et le joueur en BB, un joueur du Team BPokP plutôt solide. Le flop est le suivant : , ce qui m’invite à d’autant plus checker que nous sommes trois. Le bouton effectue un donk-bet à 500 et je passe.
Quelques mains plus tard, au même niveau, après une série de folds jusqu’au HJ, une joueuse plutôt passive limpe au CO. Le bouton passe. Ma voisine de droite complète sa blinde. En BB, découvrant KK, je relance à 1 650 et les fais passer.
Au niveau suivant (200 / 400 / ante 50), je ne joue qu’une main. La joueuse passive de la main précédente limpe UTG. Ça folde ensuite jusqu’à moi, qui, découvrant AJo en milieu de parole, relance à 1 400. Mais, après un fold rapide de mon voisin de gauche, le joueur au HJ effectue instantanément un 3-bet à tapis à 5 450. Le trouvant serré et pensant qu’il doit avoir une premium ou une grosse paire servie, je préfère ne pas prendre le risque de voir mon tapis fondre en-dessous des 10k à ce stade et je passe, mon stack se contentant de baisser à 14 025.
Le niveau suivant (250 / 500 / ante 50) me voit également ne jouer qu’une main. Un joueur en milieu de parole limpe, ainsi que la joueuse passive, au CO, et le joueur du BPokP, au bouton. Ma voisine de droite complète sa blinde. En BB, je checke avec . Le flop, 752, m’octroie une double paire. Ma voisine checke. J’en profite pour miser 1 400, ce qui fait passer tout le monde. N’étant pas Fred Chau, je ne montre pas ma main.
À la pause déjeuner, j’ai 13 075 jetons devant moi.
À la reprise, je découvre que ma table casse et que je suis transféré au siège 4 de la table 12. Avec la structure, je me retrouve rapidement short stack, dans les 15 BB.
La première main que je joue à ma nouvelle table est au niveau 400 / 800 / ante 100. Un joueur relance UTG + 2 à 2 000. Tous les autres passent jusqu’à moi. Découvrant QQ en BB, je fais tapis, que le relanceur initial paie avec AKo. Le coin flip me permet un DU à 26 900.
Au niveau 500 / 1 000 / ante 100, le joueur qui m’a précédemment payé limpe UTG + 1. Tous les autres passent jusqu’à moi. Découvrant AQo en BB, je relance à 4 500 et gagne le pot sans contestation.
Au niveau 600 / 1 200 / ante 200, découvrant UTG , je relance à 3 000. Seul le joueur en BB me paie. Le flop dévoile de petites briques. Le joueur en BB fait tapis. Je le paie instantanément. Il abat 66. Mes flèches tiennent et, comme il est couvert, je l’élimine et nous nous serrons la main. Mon tapis grimpe à 50 500.
À la main suivante, je checke en BB 53o ; mais, le flop m’amène à trouver un check-fold facile. Je retrouve un petit désert de cartes qui réduit mon tapis à 43 300 à la première pause de l’après-midi, pour un tapis moyen de 24k.
Je profite de cette pause pour utiliser une offre offerte à chaque joueur par l’organisation du tournoi : un pari hippique à 2 €. Je m’apprête à parier pour la toute première fois. Dans ma tête, je me dis : « Pardon, papa, si je ne parie pas correctement » (mon père pariait régulièrement aux courses hippiques et, chez mes parents, il y avait toujours un numéro de Paris-Turf qui traînait ; c’est, d’ailleurs, lui qui m’a expliqué les cotes dans les paris ). Après avoir demandé à la guichetière des paris les différents paris possibles pour 2 €, histoire de ne pas prendre de risques, j’opte pour un simple placé, en misant sur le 4, Volzapone, le cheval favori pour la dernière course de la journée à l’hippodrome de Deauville-Clairefontaine, qui démarrait quelques minutes plus tard (après un coup d’œil rapide sur un écran diffusant Equidia, qui retransmet la course en direct, avec affichage des cotes avant le départ). Volzapone remporte la course et je gagne 2,20 €.
Peu après la reprise, ma table casse et je suis transféré au siège 6 de la table 9. À ma nouvelle table, je repère, tout de suite à ma gauche, un joueur très short stack qui donne l’impression de se laisser mourir. La première main que j’y joue est contre lui, en BVB, au niveau 1 200 / 2 400 / ante 300. Je fais tapis en SB avec J8o pour lui mettre d’autant plus la pression qu’il n’a que 5 BB. Mais, il me paie avec 44 et sa petite paire tient : mauvais spot qui me fait descendre à 22 000.
À la main suivante, je fais tapis au bouton avec AQo, après un fold général… et avant un fold des blindes.
À la main suivante, un joueur UTG + 1 relance à 4 800. Tout le monde passe jusqu’à moi. Découvrant JJ au HJ et après un rapide coup d’œil au stack confortable du relanceur initial, je décide de faire tapis. Le bouton et les blindes passent. Après un tank, le relanceur initial me dit : « Je te crois » et passe. Mon tapis remonte à 37 800.
Quelques mains plus tard, au même niveau, après un fold UTG, découvrant UTG + 1 KQo, je relance à 6 000. Tout le monde passe jusqu’au bouton, qui fait tapis. Les blindes passent. Je demande le décompte : le bouton fait tapis pour 19 500. Je préfère passer.
Entretemps, Pierre Merlin a rejoint ma table. C’est la première fois que je me trouve assis à la même table qu’un joueur pro, ce qui, pour moi, n’a pas de prix.
Le désert de cartes semble revenir alors que je suis en mode push or fold. Au niveau 1 500 / 3 000 / 400, la seule main que je joue est un check en BB avec , avec un check-fold facile au flop, avec K95.
Au niveau 2 000 / 4 000 / ante 500, je fais tapis en SB avec et gagne un pot sans contestation, puis je gagne un autre pot dans le noir, en BB. Mon tapis remonte péniblement à 29 500.
Au niveau 2 500 / 5 000 / ante 500, je fais tapis UTG + 1 avec : encore un pot gagné sans contestation.
Quelques mains plus tard, après un fold jusqu’à lui, un de mes coéquipiers de l’équipe avec laquelle j’ai disputé un championnat par équipes du Club Poker pousse, au bouton, ce qui lui reste, à savoir 700 (au coup précédent, il a perdu une confrontation à tapis avec A7 face à KQ touchant une Q). Le joueur à la SB, le quasi bourreau de mon coéquipier avec KQ, complète sa blinde. En BB, découvrant , je checke. Le flop est le suivant : AKK ! Mon voisin de droite checke. Tenant compte de son tapis très confortable (il finira 4e du tournoi), je décide de faire tapis, payé par mon voisin, dont la Q moyenne ne peut rien contre mon brelan inespéré, qui tient, même face à la main de mon coéquipier. Mon tapis grimpe à 73 700.
À la main suivante, je me trouve en BVB, relançant à 12 500 en SB avec KTo. La BB me paie. Le flop dévoile, entre autres, un 9. Je checke. La BB fait tapis. N’ayant que 4 200 à mettre, je paie. La BB abat Q9 et mon tapis descend à 57 000.
Peu après, ma table casse et je suis transféré au siège 5 de la table 10, où je ne joue aucune main. Puis, ma nouvelle table casse et je suis transféré au siège 3 de la table 11, où je retrouve Pierre Merlin. J’y trouve également Jean-Luc, le joueur de mon club. Mais, le désert de cartes se poursuit indéfiniment, si bien qu’à la pause suivante, je n’ai plus que 24 500 jetons et 2 BB à la reprise.
Au niveau 5 000 / 10 000 / ante 1 000, je trouve une première occasion de faire tapis sans relance précédente, avec AJo au bouton. La SB passe. Je suis payé par Pierre Merlin, qui abat , sachant que j’ai fait tapis avec environ 7 000. Le flop offre une doublette de Q et un 4. Le turn dévoile un 3 avantageux pour Pierre Merlin. Mais, un 4 vient à la river et mon kicker A fait la différence. Je grimpe à 27 000.
Quelques mains plus tard, au même niveau, je fais tapis UTG + 1 avec AKo. Je gagne le pot sans contestation. Il en est de même, un peu plus tard, avec au CO. Ces deux moves font grimper mon tapis à 48 000.
Au niveau 6 000 / 12 000 / ante 2 000, Pierre Merlin fait tapis UTG. Tous les autres passent. Découvrant , je le paie à tapis en SB. La BB passe. Pierre Merlin abat . Un 8 tombe et je suis éliminé en 20e position, sur 175 joueurs, à une place de la bulle, sachant que si j’avais fait la bulle, je serais reparti avec une qualification pour l’étape de Vincennes de l’Hip’Poker Tour. Sur le coup, c’est, certes, frustrant ; mais, je serre la main à Pierre Merlin et prends mon élimination par ses soins comme quelque chose qui n’a pas de prix.
Pas mécontent de ma prestation malgré un désert de cartes qui m’a desservi au moment où j’avais le plus besoin de remonter, je décide de me placer sur le rail pour soutenir Jean-Luc… qui remporte le tournoi.
En tout cas, j’ai trouvé un beau moyen de conclure ce gros été poker.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 7 mois par victorbynite.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 7 mois par victorbynite.
07/03/2017, à 01:20 #231888Tout à l’heure, j’ai joué la main suivante :
Winamax Poker – CashGame – HandId: #9595239-8266-1488822144 – Holdem no limit (0.01€/0.02€) – 2017/03/06 17:42:24 UTC
Table: ‘Nice 03’ 5-max (real money) Seat #5 is the button
Seat 1: Vilain (3.58€)
Seat 2: victorbynite (3.93€)
Seat 3: Joueur 2 (2€)
Seat 5: Joueur 3 (3.68€)
*** ANTE/BLINDS ***
Vilain posts small blind 0.01€
victorbynite posts big blind 0.02€
Dealt to victorbynite [ ]
*** PRE-FLOP ***
Joueur 2 folds
Joueur 3 folds
Vilain raises 0.02€ to 0.04€
victorbynite raises 0.12€ to 0.16€
Vilain raises 0.12€ to 0.28€
victorbynite calls 0.12€
*** FLOP *** [ ]
Vilain bets 0.02€
victorbynite calls 0.02€
*** TURN *** [ ][ ]
Vilain bets 0.60€
victorbynite raises 1.20€ to 1.80€
Vilain calls 1.20€
*** RIVER *** [ ][ ]
Vilain bets 0.62€
victorbynite raises 1.21€ to 1.83€ and is all-in
Vilain calls 0.86€ and is all-in
*** SHOW DOWN ***
Vilain shows [ ] (Two pairs : Kings and 6)
victorbynite shows [ ] (Two pairs : 6 and 3)
victorbynite collected 0.35€ from side pot 1
Vilain collected 6.69€ from main pot
*** SUMMARY ***
Total pot 7.04€ | Rake 0.47€
Board: [ ]
Seat 1: Vilain (small blind) showed [ ] and won 6.69€ with Two pairs : Kings and 6
Seat 2: victorbynite (big blind) showed [ ] and won 0.35€ with Two pairs : 6 and 3Pour bien illustrer le contexte, le vilain en question présente les stats suivantes (sur 30 mains) : VPIP 80, PFR 30, Agg 52, AF 1,83, 3-bet 18, fold 3-bet 0, 4-bet 100, fold 4-bet 0, c-bet 67, fold c-bet 100, c-bet turn 100. Autrement dit, j’ai affaire à un maniaque fish qui se destine à perdre bien plus que je n’ai perdu lors de ma dernière session : je l’ai vu payer un 8-bet avec AJo (99 en face chez un joueur qui n’était pas cavé au maximum) après une bataille de surrelances minimales et je l’ai vu effectuer un gros overbet (1,01 € sur un pot de 0,16 €) avec 82s sur un flop A99 rainbow, pour ne citer que ces deux exemples. Ainsi, je n’ai pas donné trop de crédit à son 4-bet préflop (et le fait qu’il a retourné KJo me conforte dans mon opinion sur ses ranges on ne peut plus larges) et je pense qu’il est exploitable à mort, quitte à transformer certaines mains en bluff.
Et vous, l’auriez-vous exploité différemment ?
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