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Toujours autant de plaisir à te lire … tu sais nous tenir en haleine ce qui ajoute au dit plaisir..?
Merci à toi Pe4nuts
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Chapitre 16: Si vous avez l’occasion de voyager, faites-le
Dans le chapitre précédent, je vous ai raconté le pied que c’était de faire mon premier mois à 10k, et à quel point j’étais sur un petit nuage. Je vous ai également dit que j’étais conscient que « l’euphorie ça ne dure pas ». Et bien pourtant, ça a duré. Mon dieu que les mois suivants furent bons! Je n’avais pas réalisé sur le coup à quel point mes résultats récents avaient « débloqué » quelque chose en moi. J’étais bien plus confiant dans mon jeu (un peu trop même car j’étais vraiment pas très bon à cette époque). Mais quoiqu’il en soit je me sentais vraiment à l’aise aux tables et avec mon poker. Mentalement, j’avais passé un cap de confiance. La petite voix que j’avais tout le temps dans ma tête par le passé, qui me faisait douter et me disait sans cesse « attention, le poker c’est très dur, pas sûr que tu sois à la hauteur pour en vivre » s’était tue.
Je sentais aussi que j’étais un peu plus « respecté » par mes potes. Bien sûr, on savait tous que c’était un gros run good de prendre autant de caves sur aussi peu de mains, mais quand même. J’avais aussi beaucoup travaillé mon jeu, passé des heures et des heures à parler stratégie avec eux, et ça avait fini par payer. Surtout, j’étais encore plus motivé de bosser mon jeu et de me mettre au poker « à fond ». Désormais, je me disais qu’il suffisait de « continuer comme ça » pour faire de beaux mois au poker, afin d’être libre et indépendant financièrement parlant, et sur le long terme.
Il y a deux choses qui m’ont beaucoup aidé à me motiver à l’époque. Premièrement, le site « Limpers » venait de sortir. Pour ceux qui ne conaissent pas, c’était le premier site de vidéos de poker français. Pour seulement 20€ par mois, on pouvait regarder des vidéos de coachs extrêmement bons, tels que Cyril « DonLimit » André , Nicolas « Arctarus » Ragot, Alexandre « Alexonmoon » Luneau, Rui « Gohanounet » Cao, et celui qui sera mon coach plus tard, Renaud « Renaud123 » Desferet… C’était incroyable. Impressionnant même. Je m’asseyais le matin, et je pouvais regarder les vidéos de ces joueurs d’exception pour travailler mon jeu. Comme tous les potes là bas, on avait notre abonnement, et on décortiquait les vidéos ensemble. Du cash game en NL400, NL1000, et même bien plus haut avec des HU d’Alex en NL10 000… On reparlera de Limpers plus tard, mais malheureusement l’aventure est finie depuis environ 4 ans, et le site totalement fermé depuis à peu près la même période. Mais je peux vous dire que c’était sacrément motivant et inspirant de voir tout ça. Ça poussait à aller plus loin et à apprendre toujours plus de choses. C’est d’ailleurs ce qui m’a rapidement permi de redescendre les pieds sur terre, réaliser que je n’étais vraiment pas un très bon joueur, et que j’avais du pain sur la planche si je voulais aller plus loin. Bref, comme je vous l’ai dit nous reviendrons sur tout ça plus tard!
L’autre chose m’ayant énormément motivé à l’époque, ce fût un forum privé de joueurs de poker français de très haut niveau. En effet, un joueur avait pris l’initiative de créer un forum où seuls les membres invités pouvaient y aller. Le but était de faire un groupe de joueurs qui étaient au minimum en NL200, et souhaitaient bosser à fond leur jeu, parler stratégie… J’ai eu la chance d’être invité, et ça m’a de suite énormément plu! Tous les jours, j’allais sur le forum pour poster des mains et demander conseil, et lire les mains des autres joueurs. Il y avait tout simplement tous les meilleurs joueurs français de l’époque. Je l’ai dit des tonnes de fois dans mes vidéos et je le répète encore ici: être entouré d’autres joueurs bien meilleurs que soi est un must pour progresser! J’ai donc pu, tout naturellement, progresser et travailler mon jeu. J’apprenais à mon rythme, sans me mettre la pression et sans non plus trop me relâcher. Je savais que je voulais devenir un bon joueur de poker gagnant régulièrement, pour le reste, on verrait plus tard! Côté poker donc, tout se passait pour le mieux.
Côté « vie perso », c’était le top aussi. Je ne sais pas si vous vous rappelez de mon pote et partenaire de grind rencontré pendant les vacances d’été à Nice avant mon départ en Thaïlande, j’en ai parlé dans le Chapitre 9. Eh bien on continuait de régulièrement se parler sur MSN (R.I.P msn… ), et je l’incitait par tous les moyens possibles afin qu’il passe me voir en Thaïlande! Et j’ai été ravi d’apprendre que c’était bel et bien prévu et dans ses projets! Ça tombait à pic car mes colocs de l’époque à Rawai avaient décidé de partir vers la mi-Mars, et mon pote débarquait fin Mars, ce qui me permettait de l’héberger directement dans la villa! Encore mieux, dans la foulée un autre de mes meilleurs potes (non joueur de poker) avait posé des congès pour venir 3 semaines en Thaïlande et il prévoyait 1 semaine à Rawai. Et pour couronner le tout (je vous le dis, c’était la grosse période run good!!), le créateur du forum privé auquel j’étais récemment inscrit comptait débarquer lui aussi dans ces eaux-là en Thaïlande avec son frère, tous deux joueurs de poker. Boom. Les choses prenaient forme, prenaient vie, et je me sentais vraiment « calé » dans une nouvelle vie, joueur de poker et entouré d’autres « collègues de travail ». Stimulant, motivant, génial pour ne pas se sentir seul quand on bad run et se taper de bons délires en soirée.
Mars et Avril, j’ai donc « grindouillé » tranquillou, mais sans aucune pression. Je profitais encore de mon beau mois de Février à 10k, et j’y allait mollo. Je travaillais beaucoup mon jeu, mais je profitais aussi énormément, c’était la dolce vita, l’équilibre parfait entre travail et plaisir. Il ne faut pas oublier que la vie en Thaïlande ne coûtait pas cher, donc 7 caves de NL200 ça suffisait pour s’offrir 1 mois de détente si on le souhaitait, pour mettre le grind de côté et ne faire que du boulot théorique sur le jeu et profiter de la vie à côté! C’est donc ce que j’ai fait, entouré de tous ces potes au top! Je crois que mes 3 plus beaux souvenirs de cette époque sont les suivants:
1. La sortie en speed boat: Comme vous pouvez le voir sur les photos, le cadre était magnifique! On était parti à 7h du matin, et j’étais donc en nuit blanche totale (j’avais pas envie de dormir de 4h du matin à 6h30… ). La journée était magnifique, et on n’a fait que se balader, prendre le soleil, aller de criques en îles magnifiques… J’en garde un souvenir absolument magique, comme une parenthèse paradisiaque, presque comme un rêve: trop beau pour avoir existé!
2. Les soirées dans la villa des potes: Nos potes qui étaient arrivés sur place s’étaient pris une villa de malade! Piscine de 25m, jardin immense, table de billard au fond, salon trop stylé et 4 chambres totalement indépendantes tout confort. On a passé des soirées absolument mythiques là bas, à refaire le monde dans le jacuzzi, jouer de la guitare autour de la table jusqu’à 8h du matin où on se prenait un petit encas fromage / vin rouge.
3. La guitare explosée en plein tilt: J’ai raconté l’anecdote des tonnes de fois en soirée, et même une ou deux fois en stream sur Kill Tilt je crois. Mais c’est tout simplement le plus « beau » tilt en live auquel j’ai pu assiter. Mon pote était dans un très gros bad run, down d’une trentaine de caves en NL400. Je le regardais et j’avais vraiment peine pour lui, c’était super triste. Setups en tout genre, pas un coin flip qui passe, suckouts… La totale, l’horreur! En plus, c’était un gros tilteur et malgré sa Bankroll qui était largement suffisante pour encaisser tout ça, il était ultra affecté par ça (normal me direz-vous!). Au bout d’un moment, le tilt était devenu trop impossible à contenir, et ça a pété. Il a gueulé de tout ses poumons, s’est levé en prenant la guitare qui était posée à côté, et il est allé dans le salon pour littéralement l’exploser à plusieurs reprises sur le coin du canapé. C’était impressionnant à voir, je vous jure! Bon, et outre cet évènement assez marquant, ce qui était assez énorme c’est que la femme de ménage a passé 3 semaines à soulever les débris de guitare, passer un coup de poussière dessous, et la reposer dans le même état, complètement explosée! Elle devait pas trop savoir quoi en faire, et n’osait pas la jeter, je sais pas… Et nous, plus le temps passait, plus on trouvait ça bien de laisser la guitare explosée sur le canapé en guise de témoignage de ce tilt. Rassurez-vous pour mon pote, tout a bien fini et il a largement pu remonter son bad run dans les mois qui suivirent.
Voilà… Je pourrais vous raconter encore des millions de choses sur cette période à Rawaï, de début Janvier à la mi-Avril. Je pourrais vous narrer à quel point j’adorais rentrer de soirée et m’allonger par terre sur le sol, à côté du chien noir de la villa, qui était la bestiole la plus gentille du monde. Ensuite, j’allais chat sur Facebook pour déblatérer sur ma vie et prendre des news des potes en France. Je pourrais vous raconter aussi les longues soirées au bar, à parler avec la patrone Thaïlandaise de tout et de rien, des différences culturelles entre la Thaïlande et la France, du rapport à l’argent, au sexe, à la politique ou au travail. Il y a aussi ces nombreuses fois où je rentrais tranquillement en scoot au petit matin à 8km/h. Je disais aux potes que c’était pour pas me faire mal au cas où je tombe vu que j’avais pas de casque, mais en fait c’était juste pour profiter du vent sur le visage, et regarder les poules et leurs poussins se balader à un mètre dans l’herbe alors que le soleil se lève. La fois où j’ai gagné 400€ en pariant avec un pote que je retrouverai ses lunettes dans un immense champ où il les avait perdues la veille en tombant à scooter totalement bourré. Les moments où j’ai été ému jusqu’aux larmes en regardant Six Feet Under entre deux sessions, une de mes séries préférées. Il y a aussi les balades au marché, la visite du big Bouddha, l’embrouille avec des australiens bourrés, les VISA run en nuit blanche dans une bagnole avec une allemande qui gueule en parlant à son pote, et le serveur du Laguna qui a fini par me donner son tee shirt après que je l’ai supplié de le faire pour garder un souvenir concret de ces soirées mythiques. Et vraiment des tonnes et des tonnes d’autres choses. Mais je veux garder tout ça pour moi, à la fois pour laisser un peu de mystère, mais aussi parce que ça m’appartient et que c’est une période dans laquelle je veux laisser un maximum de magie.
Et puis aussi, parce qu’il faut avancer, il y a plein d’autres choses à raconter, donc inutile de passer 10 chapitres sur Rawai! Tout ce que je peux vous dire, c’est que si vous avez l’occasion de faire un voyage du style, là bas ou ailleurs, faites-le. Ne vous mettez pas en danger financièrement, ne faites pas ça n’importe comment, mais essayez. Ça vaut vraiment le coup, et ça fait du bien. On ne vit qu’une fois et des expériences comme celle-là vous marquent à jamais, croyez moi, tous les potes qui ont vécu ça disent la même chose!
La semaine prochaine, je vous raconterai pourquoi et comment j’ai fini par décoller de Rawai pour retourner m’installer en France. Pourquoi je ne regrette rien, au contraire. Et pourquoi je suis certain que les plus belles périodes de ma vie sont encore à venir!
à tous et merci pour vos retours sur mes pavés de blog, ça me fait super plaisir et je suis content de partager tout ça avec une communauté aussi cool! A bientôt!
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 7 mois par Pe4nuts.
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La semaine prochaine, je vous raconterai pourquoi et comment j’ai fini par décoller de Rawai pour retourner m’installer en France. Pourquoi je ne regrette rien, au contraire
J’avoue que c’est sur ce point que je tique. Je ne comprend pas comment on peut revenir s’installer en France après ces expériences ! Bon après c’est sûr qu’il y a la famille, le système de santé, la culture, la possibilité d’entreprendre, nadia etc …
Toujours au top simon, je réfléchirais à partir en voyage à l’occasion
Ce n’est plus un blog, c’est une invitation à tout lâcher pour partir à l’autre bout du monde !
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté. »
Ce n’est plus un blog, c’est une invitation à tout lâcher pour partir à l’autre bout du monde ! « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. »
Charles sors de ce corps
Blague à part, c’est vrai que ça donne cette envie…
Quel plaisir de te lire !!!
C’est vraiment passionnant et en plus, en février 2018, nous partons ma femme, mes 2 enfants et des amis en Thaïlande !!!
Ca me donne trop envie. Si t’as des lieux à conseiller pour en prendre plein les yeux, je suis preneur Simon !!!
A+.
De mieux en mieux tes story Tu devrais le publier en bouquin, pas sur que ça se vende des masses, mais franchement c’est agréable à lire,et ça donne du courage à ceux qui se posent les questions que tu t’es posé dans ton studio parisien
Chapitre 17: Toutes les bonnes choses ont une fin
En lisant vos commentaires j’ai réalisé que beaucoup d’entre vous ne comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas pourquoi j’étais rentré en France, comment j’avais pu quitter la Thaïlande avec ses magnifiques paysages et sa douceur de vivre. Pour tous ceux qui m’ont lu, vous avez bien senti que j’étais tombé amoureux de ce pays incroyable. Mais être amoureux d’un pays, c’est quand même beaucoup moins excitant que l’amour, le vrai, celui qu’on a pour quelqu’un d’autre. Et la réalité, c’est que j’étais toujours très amoureux de mon ex. Plus que jamais en fait! Nous étions restés en très bon terme lors de notre séparation un an plus tôt, et on se donnait régulièrement des nouvelles via Facebook. Et il n’y a rien à faire, toutes les autres filles rencontrées en Thaïlande, aussi adorables fussent-elles, n’arrivaient pas à réveiller les moindres sentiments amoureux en moi, puisqu’ils étaient tous accaparés par Nadia.
Cependant, je savais que les choses n’étaient pas vraiment pareilles de son côté. Surtout, elle était tombée amoureuse d’un autre lors de notre séparation. Et même si l’histoire n’avait pas duré longtemps, et qu’elle n’était plus en couple avec ce mec depuis plusieurs mois, je sentais bien qu’elle y pensait encore. Très clairement, j’étais non seulement jaloux, mais surtout piqué à l’ego! C’est peut-être con, mais j’ai vraiment eu envie de séduire à nouveau mon ex. C’est impossible d’expliquer exactement pourquoi, mais je sentais très clairement au fond de moi que nous nous étions séparés il y a 1 an de ça en très grande partie parce que j’étais dans la pire période de ma vie. Pour ceux qui n’ont pas lu ce billet, j’ai traversé ce qu’on peut clairement appeler une phase dépressive où j’étais totalement renfermé sur moi-même et dans ma bulle poker, coupé du reste du monde pour me protéger. Bref, je savais que « je n’étais pas moi-même » à ce moment-là, et j’avais à coeur de prouver que j’avais changé. Et c’était pas des blagues, j’avais vraiment changé. Un an plus tard, j’avais vraiment redressé la barre. Avoir une vraie Bankroll et battre la NL200, ça m’avait donné confiance en l’avenir et en ma capacité à être libre et indépendant financièrement. Voyager pendant 7 mois ça m’avait ouvert à plein de rencontres et d’émotions. Le soleil de la Thaïlande m’avait redonné la vie. Et je ne vous le cache pas, mes aventures avec les Thaïlandaises ça m’avait fait pas mal de bien aussi! ^_^
Bref, ça allait vraiment super bien dans ma vie, et je pense que ça se sentait! Du coup, je me suis dit que c’était le moment de faire un bon gros move EV+ avec un très bon risk / reward: j’ai décidé de rentrer à Paris pour l’anniversaire de Nadia fin Avril. C’était pratique en plus car un ami rentrait pile poil à cette même période sur Paris, donc on a fait le voyage retour à deux! D’ailleurs ce voyage était absolument mythique puisqu’on prenait l’avion à 8h du matin à Bangkok, et on a fait nuit blanche dans les bars et les boîtes de la capitale! On est arrivé encore complètement saouls dans l’aéroport. Je me rappelle que je me pétais de rire en essayant de me repérer dans l’aéroport, et que tout ce monde me paraissait bien trop sérieux et « carré » vu mon état… Bref, en attérissant à Paris, j’avais prévu de loger chez un de mes meilleurs potes en attendant de voir Nadia le lendemain. Mais lorsque j’ai ouvert la porte du studio de mon pote, j’ai vu Nadia en face de moi qui était venue m’accueillir par surprise! C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais, et j’ai donc eu une décharge émotionnelle assez violente! Cependant je n’ai absolument pas réfléchi et je me rappelle que je l’ai immédiatement soulevée en la prenant dans mes bras, avant de l’embrasser. Et il y a des choses qu’on sent immédiatement dans ces cas-là, et pour le coup je savais que notre histoire était repartie à cet instant même. Je me rappelle encore du visage un peu dépité de mon pote quand je lui ai dit que du coup j’allais dormir chez Nadia. Il s’était fait toute une idée de la soirée qu’on allait passer entre vieux potes, à geek des jeux vidéos et à prendre plein de news sur nos vies respectives en buvant des bonnes bières. Et moi aussi d’ailleurs, c’était le plan A de base! Sauf que c’est passé rapidement au plan B, car l’idée de passer la nuit avec Nadia me plaisait bien plus. Je m’en suis un peu voulu, mais bon c’est un super pote, donc il m’a bien évidemment pardonné…
Donc voilà: la première raison qui m’a donné envie de rentrer en France, c’est tout simplement celle-là: me remettre en couple avec mon ex… MAIS, et oui car il y a un mais, je serai rentré de toute façon si je n’avais pas eu cet élan amoureux. Le dernier mois en Thaïlande m’avait vraiment donné envie de rentrer. Déjà, voir deux excellents potes niçois me rendre visite, ça m’a rappelé à quel point les potes, c’est la vie. Et c’est vrai que tous mes amis me manquaient beaucoup! J’avais envie de les voir, passer plein de soirées mythiques avec eux, partager à nouveau plein de délires qui n’appartiennent qu’à nous parce qu’on les a développés depuis qu’on est gamins et adolescents! Outre les potes, il y avait bien sûr la famille. J’avais envie de revoir mon père et ma mère, avec qui je me suis toujours super bien entendu, et avec qui je peux parler des heures de tout et de rien. Encore, plus le temps passait, plus je ressentais le besoin de m’intéresser à la politique, l’économie, la philosophie, etc… J’avais d’ailleurs commandé 5 bouquins en Thaïlande et je m’étais remis à lire le soir, c’était le pied! Mais lire des romans ou essais français en étant en Thaïlande ça me faisait « bizarre », comme une sorte de déconnexion. Je ne suis pas nationaliste pour un sou pour le coup (par exemple quand la France a perdu contre le Portugal, j’étais content pour eux, ce qui m’a valu de me faire pourrir par mes potes! ), mais il n’y a rien à faire: la France, ce sont mes racines. C’est la maison quoi! Les Thaïlandais sont des gens absolument adorables, riches et intéressants, mais on n’a pas ce même socle commun, puisqu’on n’a pas grandi dans la même culture. Et ça me manquait de pas parler de politique et autres thèmes du style avec des gens qui ont plus ou moins les mêmes racines culturelles. Et puis j’avais envie de revenir dans ma propre ville: Nice. Les deux mois avant de partir en Thaïlande j’avais passé un été génial à grinder chez un pote, celui qui était d’ailleurs venu me rendre visite à Rawai et a cassé la guitare en plein tilt! Joueur de poker lui aussi, mon pote était en coloc et par chance, une chambre se libérait chez lui! Ni une ni deux, c’était l’occasion rêvée pour faire une transition parfaite! Rentrer à Nice pour ne payer que peu de loyer en coloc, tout en grindant avec un super ami lui aussi joueur de poker!
En réalité, à Nice, j’avais absolument tout: ma meuf, ma famille, mes potes, un climat doux et une culture que je connais par coeur et que j’adore. Alors certes, en Thaïlande les loyers sont moins chers, et le climat encore meilleur, mais ce sont des détails (pour moi en tout cas). C’est ainsi que cette longue parenthèse de 7 mois en Thaïlande s’est terminée, et que je suis rentré en France, transformé par rapport à l’année passée. C’est à ce moment là que j’ai réellement pu passer un autre cap au poker, et me « caler » dans une routine de grind plus structurée! Je vous raconterai tout ça dans le prochain billet…
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