[10 ans de poker] Mon histoire avec ce jeu qui a changé ma vie

Chapitre 14: L’arrivée à Phuket, mieux qu’au paradis!

Eh oui, après vous avoir raconté la semaine dernière le Top3 de mes plus beaux souvenirs à Chiang Mai, il est temps désormais de vous parler de mon départ pour Phuket, cette île paradisiaque bien connue des touristes du monde entier! J’étais arrivé à Chiang Mai début Novembre, et après seulement deux mois, mon coloc était retourné en France pour les fêtes de Noël! Du coup, ça ne faisait pas beaucoup de sens de rester tout seul dans un appart’, non seulement pour le loyer (stupide de payer un truc aussi grand tout seul), mais aussi parce que le but c’était d’être directement entouré de bons potes joueurs de poker.

Finalement le timing a joué en ma faveur, puisque du côté des Frenchy qui étaient à Chiang Mai depuis Mai dernier, ça faisait finalement 8  mois qu’ils étaient dans la même ville! Certains adoraient le lieu et voulaient vraiment y rester, d’autres avaient envie de tester de nouveaux horizons, notamment un coin d’île Thaïlandaise paradisiaque. Phuket étant une île très touristique et donc assez développée, notre choix s’est logiquement tourné vers cette destination. En effet, nous avions quand même besoin d’être certains d’avoir une connexion correcte, envie de découvrir pas mal de bons restaus / bars, quelques centres commerciaux pour du matériel informatique, etc… Nous ne voulions surtout pas être à l’arrache sur une île avec un WiFi tout pourri qui nous empêcherait de grind! Bref, notre choix était fait, direction Phuket, et plus précisément dans le sud de l’île, à Rawai! C’est un pote frenchy qui était aussi avec nous à Chiang Mai qui avait bien anticipé les choses: il était parti en repérage à l’avance, afin de faire le tour de l’île, check les bons plans d’appartement, etc… Nous voulions tous un coin magnifique, mais pas trop bourré de touristes. Surtout, assez calme. Et il avait parfaitement bien choisi! En effet, Rawai correspond à tous ces critères! Je vous avoue qu’étant orginaire de Nice, où il fait relativement beau, chaud et soleil régulièrement, il me tardait d’arriver dans une destination encore meilleure que celle de ma ville d’origine! J’adore la chaleur, le soleil, le ciel bleu et tout ce qui va avec. Ça me fout la pèche à fond et me met de super bonne humeur, le smile sur le visage automatiquement!

Bon je ne vous cache pas que quand j’ai vu ce genre de photos de Rawai, j’ai snap call la destination!

On a donc rapidement fait nos valises tout début Janvier, et réservé nos billets d’avion! Je vous avoue que j’étais super excité, encore plus qu’au départ de Nice pour Chiang Mai! Je me sentais désormais très bien en Thaïlande, j’étais plutôt rassuré niveau poker, et je m’entendais bien avec les potes sur place… Et là, des potes me proposaient simplement d’aller dans un autre endroit, encore plus beau: le pied total!
C’était vraiment royal comme transition car en arrivant sur Phuket, on a pu dès le premier soir dormir dans notre future maison! Encore grâce à notre pote qui avait fait les repérages, et avait pré réservé une super baraque! Il nous avait trouvé une maison / villa incroyable! 150m² intérieur avec 2 salles de bain, 3 chambres, un immense salon, 300 m² de jardin avec piscine et « barbecue extérieur » super grand protégé par une sorte de tonnelle en bois pour être à l’ombre.
C’était vraiment hallucinant. Quand j’ai posé mes valises dans mon nouveau « chez moi » et que j’ai vu ça j’en croyais pas mes yeux… Il y a tout juste quelques mois, j’étais dans un studio à Paris. Dans le froid, au coeur de la compétition économique, la violence sociale éclatant à chaque coin de rue sous la pluie battante… Bon ok, j’en fais un peu des tonnes, mais quand même!
Là je me retrouvais à habiter dans l’île clichée qu’on voit typiquement sur les brochures de voyage, au chaud, avec des gens qui ont tous le sourire, ciel pleu, plage turquoise et 30° au mois de Janvier, dans une villa de malade pour 900€ / mois… Je payais donc du coup 300€ car mes deux potes payaient les deux autres tiers, pour habiter dans ce lieu.
Voilà. Je vous jure, ça fait bizarre. Ma vie et mon bonheur ont rapidement fait un énorme upswing! Jugez par vous même avec les photos ci-dessous:

Le salon… Plutôt grand! Et non, la charmante demoiselle n’était pas fournie avec, je vous vois venir! Et d’ailleurs un peu de respect, c’est l’ex d’un pote qui était sur place!

Spot de grind avant de se faire envahir par les PC…

Spot de grind après s’être fait envahir par les PC! (Le chien c’était mon meilleur ami, vous verrez plus tard… :p)

Et voilà la vue que j’avais en face de moi en grindant… Je peux vous dire que la piscine c’était vraiment le top, que ce soit pour le warmup, le cool down, détilter, ou tout simplement bronzer!

Ah oui et la piscine ça pouvait aussi servir pour manger… Dur dur la vie! xD

Bon donc voilà. J’étais dans ce genre de situation. Pas besoin de vous faire un dessin: je vivais vraiment les nuts, c’était juste hallucinant! Pour ma part en tout cas, c’était encore mieux que lorsque je me l’imaginais! Quand je rêvais d’une vie de rêve au poker en Thaïlande, coincé à Paris, j’espérais un truc du style. Mais dans la réalité, c’était encore mieux.
Bon le seul bémol c’est qu’en débarquant on n’avait pas internet, et il nous a fallu attendre cinq jours… Bon après il y a pire hein, ça permet de décrocher du poker et de pouvoir profiter sans la moindre culpabilité! Mais quand même, je me rappelle qu’après deux jours sur place, on avait tous bien envie de jouer quelques mains! Du coup on a pris nos scooters fraichement loués, et on a tourné un peu partout dans les rues aux alentours pour trouver un cybercafé! On a fini par en trouver un, mais il venait de fermer, sick bad beat! Ni une ni deux, on a parlé au commerçant qui tenait une boutique en face, et on lui a demandé un petit service… En effet, même si le cyber était fermé, on captait le WiFi! Du coup on voulait savoir s’il connaissait la personne qui tenait le cybercafé, afin de l’appeler pour lui demander le mot de passe WiFi!
Et ça a marché! Ni une ni deux, on a posé nos pc portables sur les tables qui étaient sur le devant du cyber (qui était pourtant fermé), on s’est connecté, et on a commencé à se register pour une petite session de MTT du Dimanche! Je suis allé avec un pote acheter quelques chips et autres saloperies à grignoter, on a pris des bières, et voilà: nous étions trois bon geek à grind en pleine nuit, devant un cyber fermé! Scène assez suréaliste, ça n’aurait pas eu la moindre chance d’arriver en France! Je vous raconte pas les têtes surprises que les Thaïlandais faisaient en nous voyant faire ça, ils ne comprenaient rien à ce qu’il se passait! ^^

Ces premiers jours étaient donc magiques. C’est rare dans la vie, les périodes où on repense à son passé et qu’on réussit à en isoler des moments aussi incroyablement intenses et agréables! Et j’étais en plein dedans… J’adorais aller sur Facebook et faire le beau en narguant mes potes avec mes photos et ma situation, alors que la plupart râlaient du froid en France, et du début d’année synonyme de reprise du travail sérieux.

Bref, tout se passait vraiment bien pour moi. Et ce que je ne savais pas, c’est que ça allait être encore bien mieux.

U_KnowNOTHING wrote:

On ne se rend jamais compte de la valeur des expériences quand on les vit ! Comme disais un humoriste notoire :

La nostalgie, c’est comme les coups de soleil : ça fait pas mal pendant, ça fait mal le soir. Pierre Desproges

Haha ouais un peu! Faut dire dès que j’ai 3 verres de vins dans le nez (ou + ) je reparle de la Thaïlande en me disant que je vais ptete repartir le lendemain! 

Chapitre 15: Run good et volupté

Il est minuit, et je suis absolument tout seul sur une plage magnifique. Il n’y a personne à l’horizon. J’adore ces moments où je suis totalement seul, au calme, et que je n’entends que le bruit des vagues. C’est à la fois rassurant, ressourçant, et ça m’emplit d’un grand sentiment de liberté. J’enlève mes tongs et je marche un peu sur le sable ultra fin, qui me donne l’impression de me déplacer sur du velour. La guitare sur le dos, mais aussi équipé de 2 bières fraîches qui ont trouvées leur place dans la housse de mon instrument à cordes, je finis par me caler sur un transat’.

Mon rituel est bien rodé: je pose mon téléphone et mes bières sur une petite table à côté, je me mets sur le bord du transat’ pour avoir une position correcte et le dos bien droit, et je joue quelques musiques faciles pour m’échauffer les doigts. De façon totalement aléatoire, je m’arrête parfois de jouer pour boire une gorgée de bière, contempler le magnifique paysage qui me fait face, ou envoyer quelques sms à des potes (ou des meufs! ). En effet, minuit c’est encore tôt, et je sais que d’ici 1 ou 2h je vais sortir dans un bar ou une boîte du coin. Comme quasiment tous les soirs, je sais que je vais m’exploser de rire écoutant les anecdotes du moments avec les potes. Je vais boire des coups, danser, flirter aussi un peu à droite à gauche, et peut-être rentrer avec une demoiselle à l’arrière de mon scooter.

Naï Harn beach, cette plage de rêve pour lézarder la journée au soleil, et profiter d’un calme impérial le soir!

Mais avant toute cette agitation et ces évènements, je savoure plus que tout ce moment, seul sur la plage, dans le calme le plus total. Traitez-moi de fou (vous aurez sûrement raison d’ailleurs!), mais c’est dans ces moments qu’on se sent totalement en harmonie avec tout ce qui nous entoure. Tout est simple, léger, agréable, et semble couler de source. On dirait qu’il suffit de se laisser exister pour être heureux, sans forcer. Ces moments de pure béatitude sont rares finalement… En tout cas pour nous, les êtres humains! Car quand je vois tous les jours mon chat allongé sur le dos en pleine détente, qui profite d’un rayon de soleil lui réchauffant le ventre comme si c’était le plus beau cadeau de sa vie, je me dis que toutes les espèces ne sont pas nées égales en terme de facilité d’accès au bonheur! ^^
Bref, dans ces moments-là en tout cas, je n’avais qu’à profiter et être heureux de l’instant présent, en savourant des choses simple.

J’avais donc l’habitude de régulièrement partir tout seul à la plage avec ma guitare, pour profiter de ces purs moments de détente et de douceur. Mais ce soir-là, j’entends un petit bruit derrière moi. Je me retourne, et je vois un Thaïlandais qui a l’air de faire partie du « staff de la plage », et qui m’accueille avec un gros smile. Je pensais que j’allais me faire engueuler ou quoi pour squatter un transat’, mais que nenni! Au contraire, il s’asseoit à côté de moi et me salue, et je lui glisse un petit « sawat di kap » pour lui répondre poliment! Je dois connaître en tout et pour tout 10 expressions Thaïlandaises et 20 mots, donc difficile d’échanger quelque chose de profond en parlant. Cependant, parler n’est pas la seule façon de communiquer: le langage du corps ça marche aussi très bien, et parfois les mots ne sont pas nécessaires pour traduire ce qu’on vit, ce qu’on fait, et connecter avec un être humain de façon authentique! Je vois qu’il me demande de jouer un peu de guitare, je lui demande de me confirmer qu’il travaille bien ici, on fait une blague sur les meufs, et on profite aussi de silences complices comme si c’était un pote que je connaissais depuis quelques temps. Le temps passe en la compagnie de mon nouveau pote, et je décide finalement de remballer ma guitare et récupérer mes bouteilles de bières vides. Une soirée m’attend, car je reçois la confirmation que des potes seront au Laguna, la boîte du coin que je squatte au final presque tous les soirs! Et quand je ne suis pas en boîte, je squatte un bar que j’ai découvert où le patron Suédois, « Denis », m’est bien sympathique! Surtout, il parle très bien anglais et ça faisait plaisir de vraiment pouvoir échanger avec de nouvelles personnes. Je joue au billard des heures entières dans son établissement, et on se raconte un peu nos vies. Dennis en avait eu marre du Danemark, et il avait décidé de venir s’installer en Thaïlande, où il disait avoir tout ce qu’il lui fallait pour vivre heureux, sous ce climat magnifique.
Pour comprendre pourquoi j’étais souvent dans les bars, il faut savoir que mes deux colocs de l’époque dans cette baraque de fou que nous habitions étaient tous les deux en couple. Du coup, ils sortaient beaucoup moins que moi! Pas timide de nature, et n’ayant pas envie de rester à la maison le soir venu, j’ai pris mon scooter fraichement loué dès les premiers soirs à Rawai pour tout simplement me balader dans les 2-3 km alentours, afin de trouver mes spots de sortie préférés! J’ai du tester 15 bars en 2 semaines, c’était génial! C’est un peu comme faire de la table selection, mais avec les bars! Les premiers soirs, j’en testais 2 ou 3 à chaque fois! J’allais dans un premier endroit qui me plaisait à vue d’oeil, je commandais un verre, je parlais aux gens autours, et je partais 1h après pour tester un autre lieu! Rapidement, j’ai donc trouvé mes endroits favoris, et je squattais donc tout le temps au bar de Dennis qui était à mon sens le plus cool.

Et voici Denis, le patron du bar que je squattais tout le temps à l’époque! C’était cool car je rencontrais plein d’autres touristes avec qui on partageait chacun nos expériences de voyage! Tout le monde hallucinait quand je leur expliquais que je vivais du poker, c’était fun!

Vous l’aurez compris, ma vie hors poker était on ne peut plus cool! Liberté totale, baraque de rêve en coloc pour 300€ / mois, climat absolument parfait, nature aux alentours, réveil le matin avec un plongeon dans la piscine, bouffe trop bonne et pas cher, plage, soirées, etc etc… Le rêve!

Et au poker, c’était également le pied total! En effet, en Janvier la NL200 ne s’était pas trop mal passée, puisque j’avais fait un bon petit mois up (je ne me rappelle plus combien, mais c’était cool sans être fou, sûrement un truc autour de 2K€!). Mais en Février, c’était le délire total, puisqu’en 20 jours j’avais pris 10 000€!! Ce fût un run de malade mental, donc laissez-moi vous raconter un peu ça…
Le 15 du mois, j’étais déjà à 8k€ de gains en cash game en genre 20k mains, upswing de folie: 40 buy-ins pris en si peu de mains! Voyant ce « run like Jesus » sous mes yeux, et savourant la vie à fond à côté du poker je m’étais dit à moi-même: « Écoute c’est ton best month ever et de loin, quand tu t’es lancé dans l’aventure poker pour en vivre c’était ton rêve de faire un premier gros mois en NL200, profites-en et savoure, prends ton mois de congès pour profiter! » J’étais donc parti dans l’optique, à la moitié du mois de Février 2009, de ne plus jouer une seule main et de profiter à 100%. De plus, et je suis sûr que beaucoup d’entres vous connaissent ce sentiment, j’avais peur de jouer et de tout reperdre, ou du moins une bonne partie. Je n’avais pas du tout envie de jouer les deux semaines suivantes, perdre 20 buy-ins, et me retrouver avec un gain mensuel diminué de moitié…

Cependant, ma résolution de ne plus jouer une seule main du mois n’a pas vraiment tenue! Enfin si, dans le sens où je n’ai plus joué une seule main de Cash Game en Février… Mais un soir, voyant mes deux colocs grinder à fond, j’ai ressenti un gros sentiment de culpabilité, à force de ne faire que sortir tous les soirs et décrocher totalement du poker. Du coup je leur ai dit: « allez ce soir je reste avec vous, je me fais juste un petit MTT histoire de rester dans l’ambiance poker, et je vous rail! »
Des fois dans la vie tout s’emboîte mal, mais parfois il semblerait que l’univers nous aide pour que tout se passe bien! En effet, environ 6h plus tard, je ship cet unique MTT lancé de la soirée! Faible buy-in de 20€, ~240 joueurs, pour un gain total d’un peu plus de 2 000€. Pas la perf du siècle clairement, mais la perf quand même. Tout à coup, BAM, mon mois total s’élève à 10 000€ de gains. Euphorique, j’arrive pas trop à y croire, mais c’est pourtant la réalité! J’ai fait mon premier mois à 10 000€, ce qui était le premier rêve « réaliste » que j’espérais tant atteindre un jour… Et ce rêve était accompli, finalement bien plus tôt que je ne l’espérais, dans des conditions de vies que je n’osais pas imaginer il y a un an de ça!

J’ai pas gardé de graph’ de mon mois à 10k€, mais par contre j’ai des photos des soirées de folie derrière! Comme vous pouvez le voir, j’étais pas trop triste! xD

Pour le coup, je suis retourné fêter ça en soirée, et la suite du mois de Février fût réellement « off poker »: je n’ai plus joué une seule main, j’ai profité d’être sur mon petit nuage avec ce mois à 10k, et je n’ai fait qu’enchaîner des journées plage, glandouille, sorties en bateau, massages, soirées… Le pied total! En 2008, un an jour pour jour avant la Thaïlande, j’étais le petit grinder inquiet qui essayait de monter sa Bankroll dans son studio à Paris, manquant de confiance en mon jeu et très stressé. Douze mois plus tard, je n’avais jamais autant eu la pèche de toute ma vie, et j’avais enfin une vraie Bankroll pour être serein en NL200, dans un cadre de vie exceptionnel. À ce jour, cet épisode reste indéniablement la meilleure période de ma vie.
Cependant, je préssentais déjà que ce n’était qu’une petite « bulle » de rêve éphémère. J’étais bien imature, mais je savais déjà à l’époque que l’euphorie finit toujours par retomber. De plus, il manquait un élément vraiment essentiel pour vivre d’après moi un bonheur stable et durable: l’amour. En effet, j’avais beau profiter à fond de ma liberté de célibataire et rencontrer pas mal de charmantes demoiselles, ça ne m’intéressait pas beaucoup de coucher à droite à gauche. C’était vite lassant, car aucun lien profond ne se développait, et j’ai besoin de ça. J’avais envie de partager quelque chose de fort avec une femme, car le bonheur me paraît très fade et superflu si ce n’est pour le partager au quotidien avec celle qu’on aime.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 7 années et 6 mois par Pe4nuts.
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HighChickn wrote:

Super encore une fois ça donne envie ! Dis Pe4nuts, est-ce qu’en Thaïlande tu étais avec Alexonmoon et Seb ?

Pas l’année où je raconte actuellement, mais je les ai rencontrés là bas par la suite ouaip!