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robauxa, le il y a 8 années et 10 mois.
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Je n’y connais rien en méditation donc désolé si ce que je dis paraît trop évident ou si les termes employés ne sont pas les bons.
Ce que je comprends dans ton post Dryas c’est la différence entre le « moi » conscient et le »moi » inconscient. Le « moi » conscient c’est celui qui te dis: » tu es fatigué tu devrais t’asseoir » tandis qu’avec le « moi » inconscient tu t’assois sans connaitre la raison (raison sur laquelle tu peux te questionner ou pas). Je pense que le truc est là. Toujours s’interroger sur les choses que l’ont fait inconsciemment pour au final précédé un acte d’une raison.
dryas said
En gros (très gros même) je me demande lequel des deux doit me mettre dans un « état propre à la méditation ». Je mets des guillemets tant la notion d' »état propre » me parait un non sens par rapport à la méditation.
Ce que je comprends ici c’est qu’avec le « moi » conscient tu démarres la médiation parce que tu l’as voulu donc avec une raison et donc quelque chose en tête qui peut gêner ton temps consacré à la médiation. Ce que tu aimerais, je pense, c’est arriver à méditer sans le vouloir et t’interroger (ou pas), après coup, sur les raisons de cette médiation soudaine .
Voila, pas de réponse (j’y connais rien) mais tentative de défricher le terrain parce que c’est pas très facile d’accès comme sujet.
R0mzz said
Ce que je comprends dans ton post Dryas c’est la différence entre le « moi » conscient et le »moi » inconscient. Le « moi » conscient c’est celui qui te dis: » tu es fatigué tu devrais t’asseoir » tandis qu’avec le « moi » inconscient tu t’assois sans connaitre la raison (raison sur laquelle tu peux te questionner ou pas).Si tu inverses les emplois on serait presque d’accord. La méditation (de ce que j’en comprends encore une fois) te permets d’accéder à la conscience. Pour reprendre Tollé d’arrêter l’identification avec le mental.
Mais voilà ce n’est pas si simple en tout cas au début. Je vais me retrouver encore une fois avec des mots qui ne correspondent pas à ce que je pense mais impossible de m’en sortir autrement. Notamment je vais parler de « vraie »
conscience.
Le « but »
étant d’accéder à sa « vraie »
conscience.
La question que je me pose c’est si on est contrarié, vaut’il mieux faire confiance à sa « varie conscience », tout en sachant qu’elle sera plus difficilement accessible (dans un premier temps tout au moins). Ou dans ce cas vaut il mieux laisser passer un peu de temps, s’aider de sa « fausse »
conscience, pour une fois calmé, enfin se lancer.
edit: ce qui est terrible avec la méditation, c’est que plus on essaye de préciser sa pensée (plus on vire les métaphores), plus on s’éloigne de ce que l’on pense. Vraiment pas évidant d’en causer, en fait.
Aujourd’hui méditation collective. J’irais post dans le topic correspondant mais là je viens pour relater un truc qui m’es arrivé. Une grande première pour moi.
J’hésites presque à activer le mode brag là, mais bon on parle méditation alors je vais me retenir.
En deux mots méditer c’est quoi (enfin à mon niveau hein):
->Prendre un moment pour s’asseoir et se laisser être en ramenant juste son attention à la respiration quand notre esprit vaque.
Donc ça donne quoi: la petite voix dans notre tête (en tout cas dans la mienne) va dire un truc comme
« ah tu penses ça? ok maintenant soit à l’écoute de ta respiration »
Et là tout à l’heure il m’es arrivé un truc. Je pensais à je ne sais plus quelle connerie et je me suis retrouvé à porter mon attention sur ma respiration. En bref je ne suis pas passé par la case « petite voix qui me donne un bon conseil ».
Et là un embryon de félicité m’es tombé sur le coin de la gueule. Ce n’étais pas genre « Ah putain je suis trop jouasse j’ai réussis à arrêter de penser sans avoir à penser » – Nop – c’était de la félicité. Alors c’était tout petit – infime même.
Mais j’ai eu j’imagine un sourire béat (et pas bêta) sur la gueule. Et même si petit c’était jouissif.
Alors point d’emballement – c’est un bonus. Ne jamais chercher à obtenir cela. Que la pensée donne de bon conseil est une bonne chose. Du moins je pense.
Je vais essayer de donner mon avis sur quelques trucs ici, en toute humilité et de la façon dont j’essaie de comprendre certains points.
dryas said
Si tu inverses les emplois on serait presque d’accord. La méditation (de ce que j’en comprends encore une fois) te permets d’accéder à la conscience. Pour reprendre Tollé d’arrêter l’identification avec le mental.
Je pense voir ce que tu veux dire, mais je crois pas que la méditation te permette d’accéder à la conscience. L’acte de méditer, c’est juste d’être présent à ce qui est, pleinement, et sans jugement. Quant on parle de pleine conscience en effet, c’est qu’on arrive à fixer notre attention sur quelque chose comme notre respiration, mais aussi bien une chaise, une pensée, une émotion, une odeur ou autre sensation.
Mais voilà ce n’est pas si simple en tout cas au début. Je vais me retrouver encore une fois avec des mots qui ne correspondent pas à ce que je pense mais impossible de m’en sortir autrement. Notamment je vais parler de « vraie »
conscience.Le « but »
étant d’accéder à sa « vraie »
conscience.
Ici je crois, sans être sûr bien évidemment, qu’il n’y a pas de « fausse conscience », ni non plus du coup de vraie conscience. Il y a juste « la conscience », tout court, qui n’est autre que notre capacité à fixer notre attention sur un phénomène dans l’instant présent.
La question que je me pose c’est si on est contrarié, vaut’il mieux faire confiance à sa « varie conscience », tout en sachant qu’elle sera plus difficilement accessible (dans un premier temps tout au moins). Ou dans ce cas vaut il mieux laisser passer un peu de temps, s’aider de sa « fausse »
conscience, pour une fois calmé, enfin se lancer.
Ici je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Quand on est contrarié, je vois pas ce qu’est la « fausse conscience » en fait. Il ne faut pas non plus « faire confiance à sa vraie conscience » je crois… Il faut simplement observer, être présent à nos émotions et pensées, encore une fois, simplement observer ce qui arrive, tel qu’il arrive, sans ajouter de jugements par dessus, sans non plus s’accrocher à ce qui arrive, sans non plus essayer de le rejeter. D’où l’énorme travail sur les notions « d’accepter ce qui est », mais aussi la notion de « lâcher prise ». A chaque fois que tu es contrarié, tu n’es pas dans la « fausse conscience », tu es juste pas dans la conscience tout court. Si tu deviens conscient de ce qui est, tu te rends compte que ta contrariété est juste liée à une pensée, à laquelle tu t’identifies pleinement, et c’est ceci que s’identifier à son mental et tomber dans l’ego. Encore une fois, j’ai du mal à comprendre ce qu’est la « fausse conscience », et en quoi elle peut nous aider à nous calmer.
edit: ce qui est terrible avec la méditation, c’est que plus on essaye de préciser sa pensée (plus on vire les métaphores), plus on s’éloigne de ce que l’on pense. Vraiment pas évidant d’en causer, en fait.
En fait ce qui est compliqué lorsqu’on parle de méditation, c’est qu’on essaie souvent de décrire ce que c’est par des mots, alors que c’est un acte lié à une pratique directe. Ce qui est aussi compliqué, c’est qu’on est tous ici des noobs de la méditation, donc difficile de dire ce que c’est avec justesse! ^^
La phrase qui me permet d’expliquer le plus facilement ce qu’est l’acte de méditer malgré tout, c’est toujours cette phrase de Kabat Zin qui dit que méditer c’est simplement porter notre attention sur ce qui est, instant après instant, sans jugement. La difficulté, c’est qu’il faut bien réussir à faire comprendre à la personne avec qui on parle qu’une pensée par exemple, ça fait partie de quelque chose qu’on peut observer, ça n’est pas « nous ». D’où la difficulté de se désidentifier du mental dont parle Tollé!
Bref, c’était juste pour débattre un peu, en tout cas thx de faire partager tous tes trucs, ça m’aide moi-même à toujours comprendre mieux tout ça, et ça me motive à continuer de mettre l’accent sur ça dans mes prochaines vidéos et sur Kill Tilt en général!
Faut pas oublier que si j’avais pas découvert la méditation, rien de tout ça ne serait né! ^^
oups je vais te surnommer rantanplan…
En effet les choix de mots sont très mauvais, et remontent à bien longtemps.
En tt cas merci pour ta réponse éclairante, et ces petits rappels approprié.
Hésites pas à l’occaz à passer sur le thread « méditation collective » plus à jour celui là, et avec des concepts qui sont pour bcp encore brumeux.
@sharkcosy, entre ton pseudo et ta référenceJuste un petit conseil hérité de pe4nuts, choppe toi si tu en as l’occasion « Méditer au quotidien »
Là au Tollé est plus une invitation à reflexion, celui ci est plus pratique tout en oubliant pas l’essentiel.
Bon courage dans ta découverte
tkt je parlais pas politique c’était plus sarko + napoleon qui était bien délire
ceci dit pour faire tilter sur les tables, très bon choix
Aujourd’hui j’ai méditer seul. Hier soir aussi d’ailleurs.
Pour cause de séminaire(trop chère pour moi) les méditations collectives marquent une pause de deux semaines. Le manque, ou la peur de ce-dernier, m’amène à m’asseoir.
Aujourd’hui j’ai expérimenté, enfin entraperçu pour être exact, la puissance de la respiration. Pendant un instant j’ai vu un univers derrière une expiration. Une puissance que je ne soupçonnais pas.
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Bonjour a tous
Je poste ici car je n’ai pas trouvé d’autre thread actif sur nos expériences et questionnement sur la méditation pleine conscience ; s’il y en a un, ne pas hésiter a déplacer mon post.
Je débute la méditation depuis 2-3 semaines, j’ai vu les (excellentes) videos de peanuts et j’ai lu mediter au « quotidien » (pour situer mon niveau de pratique). Je fais entre une et trois session de 10-15 min par jour.
Mes ressentis ou difficultés actuel(les) sont :
– difficulté a me concentrer sur ma respiration, j’ai l’impression d’avoir tendance à respirer activement plutot qu’a observer ma respiration
– parfois l’impression de somnoler/ que le temps passe vite : je ne pense pas m’endormir
, mais est ce un signe plutot « negatif » de manque de concentration, ou un signe plutot « positif » de lacher prise des pensées compulsives. Etant de la méditation « pleine conscience »…..
– plus anecdotique, mais je ressens souvent en début de méditation des tremblements de paupières (des sortes de myoclonies).
Bon, ce sont des questionnements de pur debutant, mais si ca vous evoque des réponses, des reflexions….
++
Moi c’est plutôt le contraire, j’ai l’impression que le temps passe pas vite (surtout avant une session !)
Sinon sur la respiration, c’est un peu comme toi, j’ai l’impression de respirer plus fort et plus vite.
J’ai déjà eu le problème de somnolences, c’est fréquent lorsque mon corps est fatigué, j’évite simplement de méditer lorsque la somnolence est trop forte, sinon je la « combat »
en parlant de tout ca j’ai trouvé une combine assez sympa pour m’aider a la concentration. J’ai récupéré un casque anti bruit.
Je n’entends plus la télé venant du salon et surtout on a la sensation de crée un « circuit fermé » dans notre esprit. La concentration est très rapide comme ca
le commodore said
« – difficulté a me concentrer sur ma respiration, j’ai l’impression d’avoir tendance à respirer activement plutot qu’a observer ma respiration »
La méditation c’est trouver le délicat équilibre entre exigence et accepter ce qui est tel que c’est. Exigence sur notre respiration, pour la laisser simple et lui accorder une part de notre attention notamment sur l’expir; et exigence sur notre posture que celle ci soit le plus naturel (rien n’es plus naturel de s’asseoir et de se tenir droit, après des années de pratique inverse peuvent dans un premier rendre le naturel pas évident) et le plus digne que l’on puisse, et la aussi accorder une part de notre attention pour laisser cette posture rester et qu’elle ne s’écroule pas.
MAIS au dela de cette exigence qu’il convient d’avoir, il faut accepter ce qui est tel que c’est. La méditation est un des rares moment de la journée ou on laisse être. Ou on ne « doit pas faire ». La notion d’objectif est presque contradictoire. Presque car les exigences nommées au dessus reste là.
Si ta respiration est trop « active » accepte qu’elle le soit
et plutôt que de vouloir autre chose regarde la sans la juger telle qu’elle est.
« – parfois l’impression de somnoler/ que le temps passe vite : je ne pense pas m’endormir
, mais est ce un signe plutot « negatif » de manque de concentration, ou un signe plutot « positif » de lacher prise des pensées compulsives. Etant de la méditation « pleine conscience »….. »
C’est un souci (j’ai eu/ai le même) dans l’absolu, mais une réalité maintenant. Peut être es tu fatigué d’une manière générale. Peut être n’es tu pas bien réveillé quand tu pratiques? Quoi qu’il en soit change tes conditions de pratique (différends horaires, mieux dormir avant) si tu le peux, mais sinon accepte cette somnolence. Quand tu médites tu ne dois pas être ci ou ça. Tu dois être ce que tu es maintenant. Si somnolence il y a elle est là.
« – plus anecdotique, mais je ressens souvent en début de méditation des tremblements de paupières (des sortes de myoclonies). »
Perso je pratique les yeux entre ouvert. le regard posé à 1,5-2m de moi sur le sol. Le regard dans le vague je ne regarde pas un point, je le laisse juste tomber à 1m50 devant. De face si quel qu’un me regardait de face on ne voit pas vraiment mes yeux qui sont de face recouvert par mes paupière.
C’est une tradition de pratique, la raison est de ne pas se priver d’un des sens. Quand tu médites tu ne te bouches pas les oreilles par exemple. Et aussi et surtout de ne pas se retourner vers soi. De laisser le monde extérieur présent, et d’être présent avec lui, plutôt que présent sans lui.
tu peux essayer ca résoudra ton problème.
J’espère que ces quelques remarques t’aident. Si tu as besoin d’un éclaircissement n’hésites pas
Bonne pratique
doge.design said
J’ai déjà eu le problème de somnolences, c’est fréquent lorsque mon corps est fatigué, j’évite simplement de méditer lorsque la somnolence est trop forte, sinon je la « combat »en parlant de tout ca j’ai trouvé une combine assez sympa pour m’aider a la concentration. J’ai récupéré un casque anti bruit.
Je n’entends plus la télé venant du salon et surtout on a la sensation de crée un « circuit fermé » dans notre esprit. La concentration est très rapide comme ca
Tu ne peux pas éteindre la télé? question simple no jugement.
« Créer un circuit fermé », mis en rapport avec l’enseignement que je recois me pose un souci. Si on s’autorise le mot but, il n’es pas de se couper du monde, mais de s’accepter DANS ce dernier. Du moins il me semble.
Comme je l’explique au dessus jentre ouvre aussi les yeux quand je pratique
« je la combat » pour moi ca, mais il me semble pour toute les formes de méditation c’est problématique. On accepte, on ne combat pas. Parfois dans le cadre de certains exercices on se donne volontairement des pensées mais jamais on combat.
La méditation est une pratique qui est à l’opposé de toute volonté. La violence se trouve parfois dans ce que l’on vit quand on pratique mais n’ai jamais recherchée.
Pourquoi n’essayes tu pas de laisser être cette somnolence sans la juger?
cabel said
Moi c’est plutôt le contraire, j’ai l’impression que le temps passe pas vite (surtout avant une session !)Sinon sur la respiration, c’est un peu comme toi, j’ai l’impression de respirer plus fort et plus vite.
il y a une qualité, un gout de l’ennui. l’expression est malheureuse mais accepter cet ennui pour ce qu’il est, avoir un regard presque affectueux pour lui est je crois très enrichissant. Imagine le bénéfice de ce regard sur les tables de pok quand de manière répétées tu n’as pas de cartes et les boards sont degueu
cabel said
Moi c’est plutôt le contraire, j’ai l’impression que le temps passe pas vite (surtout avant une session !)Sinon sur la respiration, c’est un peu comme toi, j’ai l’impression de respirer plus fort et plus vite.
bug de double post si quel qu’un peut supprimer celui la se serait cool (sick je peux déplacer des posts, les assigner a d’autres faire plein de truc funky mais du coup je peux plus supprimer les miens
)
dryas said
doge.design said
J’ai déjà eu le problème de somnolences, c’est fréquent lorsque mon corps est fatigué, j’évite simplement de méditer lorsque la somnolence est trop forte, sinon je la « combat »en parlant de tout ca j’ai trouvé une combine assez sympa pour m’aider a la concentration. J’ai récupéré un casque anti bruit.
Je n’entends plus la télé venant du salon et surtout on a la sensation de crée un « circuit fermé » dans notre esprit. La concentration est très rapide comme ca
Tu ne peux pas éteindre la télé? question simple no jugement.
« Créer un circuit fermé », mis en rapport avec l’enseignement que je recois me pose un souci. Si on s’autorise le mot but, il n’es pas de se couper du monde, mais de s’accepter DANS ce dernier. Du moins il me semble.
Comme je l’explique au dessus jentre ouvre aussi les yeux quand je pratique
« je la combat » pour moi ca, mais il me semble pour toute les formes de méditation c’est problématique. On accepte, on ne combat pas. Parfois dans le cadre de certains exercices on se donne volontairement des pensées mais jamais on combat.
La méditation est une pratique qui est à l’opposé de toute volonté. La violence se trouve parfois dans ce que l’on vit quand on pratique mais n’ai jamais recherchée.
Pourquoi n’essayes tu pas de laisser être cette somnolence sans la juger?
ma femme regarde la télé
pour la somnolence, je m’endors tout simplement si je laisse faire.
Pour me suivre les conseils de henepola dans « mediter au quotidien » :
« Lorsque vous vous en rendez compte, appliquez votre Attention à l’état de somnolence lui même […] Cette vigilance investigatrice est l’opposé direct de la somnolence et la fera s’évaporer »
« de laisser être cette somnolence sans la juger est » et « appliquez votre Attention à l’état de somnolence lui même […] Cette vigilance investigatrice est l’opposé direct de la somnolence et la fera s’évaporer » ne sont pas si différend
en gros c’est vraiment pas entré en guerre contre. Mais la regarder pour ce qu’elle est. Elle prendra le dessus des fois, parfois tu t’endormiras. Et quoi! même si tu t’endors tu te reveilleras nn? et à ce moment là ton expérience sera peut être/sans doute très différente.
Il faut être exigeant, mais pour chaque degrè d’exigence que l’on mets il est bien de mettre autant si ce n’es plus de tolérance. Envers les autres mais aussi et surtout envers soi même. Tu, je ne sera(i)s pas le parfait méditant. Pas de suite mais jamais. Ta route est ta route. Et si elle passe par un peu de somnolence elle passe par un peu de somnolence. Avec l temps je te garantis que parfois elle disparaitre, d’autres fois elle reviendra.
Mais dans ce que je disais et dans ce que Henepola dit (je me compare pas du tout à lui hein lol) il y a une notion en commun essentiel: le non jugement.
laisser être n’es pas passif loin de là
ps: pour la télé si tu peux bien sur, imo trouve un autre moment de la journée
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Content d’avoir pu relancer ce thread et merci dryas pour les pistes que tu me donnes.
Comme toi et le venerable le soulignez, il faut integrer ces « desagrements » a notre mediation et y etre attentif egalement, ils font partie de l’experience.
Par contre, la meditation yeux ouvert j’ai pas essayé, pourquoi pas…..
Salut, je mets ça là aussi (Réflexions) si ça peut être utile
Quelques phrases clés et le paragraphe important, tirés de l’article (http://lemag.eurosport.fr/article/le-poker-c-est-du-sport_a43802/1) :
Sur la gestion de la peur, élément clé de la réussite :
Il faut travailler sur la concentration et la gestion de la frustration.
Au poker ou dans la vie en général c’est pareil. Il faut réussir à identifier ses peurs pour s’en servir comme alliées.
Faire de la pression un avantage
Les grands champions qui gèrent la pression jouent beaucoup mieux quand ils sont sous pression justement parce qu’ils sont plus concentrés, plus impliqués.
En France on aborde souvent la pression de la mauvaise façon. On croit et on dit qu’il ne faut pas avoir peur si on veut être bon. C’est faux. Il faut d’abord comprendre le mécanisme de la peur parce que la pression est un dérivé de la peur. La peur est indispensable à notre survie, elle nous met en garde contre un danger et nous avertit qu’on est face à quelque chose d’important. Quand on ressent de la pression avant un événement c’est que c’est important pour nous et ça nous ramène vers des notions de concentration. La peur ne nous bloque que si on la refuse. Notre peur nous veut du bien. Elle est là pour nous aider. Si tu veux traverser une autoroute, ta peur va te dire ‘attention c’est dangereux’, donc tu vas regarder, être prudent pour traverser au bon moment. Si tu écoutes ta peur elle va te laisser tranquille. Par contre si tu crois qu’il faut renier cette peur, la peur va te bloquer comme le ferait un ami pour te sauver. Elle va augmenter jusqu’à te paralyser. C’est pour ça qu’il faut apprendre à l’accepter et à s’en servir.
N’étant pas h 24 sur le forum je découvre des threads comme celui-là seulement maintenant donc merci Yo pour cette relance
J’ai pris mon courage a deux main et j’ai lu la totalité des posts, certaines choses me parlent d’autres sont un peu obscures
mais je voudrais revenir sur 2 choses en m’adressant surtout aux débutants ou aux personnes qui auraient fait l’erreur de prendre des bonnes résolutions pour cette nouvelle année
> la régularité
C’est une nécessité! Alors oui le monde avance vite, les journées ne font que 24h mais vous n’êtes pas obligé de bloquer 1h sur votre planning journalier.
Je reprends ce qu’a dit Placoplatr: « fixer une limite de temps quotidienne très restreinte au début (peut être 2-3 min dans le cas d’un travail personnel) et d’augmenter par exemple d’une minute toutes les semaines. » Voilà un bon début! A vous d’adapter ce qui vous convient le mieux. 5 min au hasard de la journée ou faire comme doge.design qui se bloque un moment post session.
NB: je pense qu’il est plus facile de se tenir à une méditation régulière en mettant en place un « emploi du temps » comme le suggère Z3n3ric.
> la technique
Pour poser son attention sur le souffle, j’ai lu quelque chose au début de ma pratique (il me semble que c’est de Matthieu Ricard mais je ne garantit rien) qui m’a beaucoup aidé. C’est de combiner votre souffle avec un « automatisme »
Compter « 1 » a l’inspiration et « 2 » à l’expiration ou faire entrer de l’air pur associé à une couleur « bleue » et expirer des impuretés de vos poumons « gris »
C’est très basique mais efficace pour fixer votre attention et vous verrez qu’au fur et à mesure de vos pratiques vous n’en aurez plus besoin.
Bonne pratique a tous
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