- Ce sujet contient 40 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par robauxa, le il y a 10 années et 2 mois.
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Cela fait quoi? Une semaine, peut être deux. J’ai manqué une journée mais depuis au moins trois jours je médite chaque jour. J’ai d’ailleurs rajouter une « médiation post-session », inspiré par les post-session poker de pe4nuts. Pour l’instant c’est léger, mais je sens que j’avance dans une voie que je me permets de croire bonne.
Je suis très limité financièrement, donc je ne peux pas m’acheter des livres sur le sujet. De ce manque naît peut être la proposition que je vais vous faire.
Ce serait simplement de créer un thread (celui ci donc) ou on exprimerais nos difficultés.
Alors je sais que les difficultés peuvent être intimes, et le but n’est certainement pas de faire un déballage narcissique.
Difficulté n’est certainement pas le bon mot.
Sur le modèle des lecons de pleine conscience de John Kabat-Zinn ce serait exprimer des pensées. Sauf que les pensées ne serait pas des ouvertures maîtrisées comme on les trouve chez Kabat-Zinn, mais des interrogations.
Je pourrais tenter une nouvelle fois, mais je ne saurais pas mieux dire.
A chaque pensée, difficulté, reflexion, chacun pourrait intervenir, partager, conseiller sur la base de son expérience personnelle.
Je n’ai que très peu d’expérience, et cette idée est peut être mauvaise. Peut-être ne trouvera t’elle pas d’echo.
Néanmoins je ma lance. Et donc voici ma première « difficulté »:
Qu’il est difficile de « ramener » sa pensée à son souflle, plûtot que de la « forcer ».
Ouaip super idée, je renomme du coup le topic en « Difficultés pour la méditation » si tu es ok?
Pour l’idée de ramener sa pensée à son souffle, il y a plusieurs choses. Déjà c’est pas vraiment sa pensée qu’il faut ramener, mais son attention. Le travail méditatif consiste « simplement » à fixer ton attention sur tout ce qui se passe, en toi, mais aussi hors de toi.
Quand une pensée vient, il ne faut pas essayer de la chasser en réalité, ça ne marchera pas. Il faut au contraire prendre conscience de la pensée comme si c’était un objet totalement extérieur, neutre, sans jugement. Et ne pas alimenter cette pensée (sinon ça va créer d’autres pensées), mais au contraire l’observer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus aucun intérêt en tant que telle. Du coup la pensée va disparaître et laisser place à ce qui reste (ton souffle par exemple), et tu pourras de nouveau recentrer ton attention sur autre chose qu’une pensée.
Exemple: Tu viens de commencer ta méditation depuis 10 secondes. Tu es assis en tailleur, et la position est assez inconfortable, et tu as une pensée qui te vient du style « roh lala c’est vraiment inconfortable, ça me fait mal de rester assis comme ça, je vais pas tenir longtemps ». STOP. C’est le moment de prendre pleinement conscience de ce qui vient de se passer en toi au niveau émotionnel, mais aussi au niveau de ta pensée (phrase, mots, jugement), et encore aussi au niveau des sensations physiques de ton corps.
Centre ton attention sur la phrase en elle-même, par exemple le « vraiment inconfortable ». Sois attentif au fait que ton émotion négative dûe à l’inconfort est peut-être un poil trop exagérée par rapport à l’inconfort réel que ça te crée. Prends conscience que cette pensée n’a absolument aucun intérêt en tant que telle. En effet, si tu sens de l’inconfort dans ton corps, tu peux tout à fait y être attentif et prendre une nouvelle position moins gênante, sans rajouter en plus une pensée négative!
Pour mon cas, ça m’a pris environ 3 mois de réussir à ramener avec succès, et très souvent, mon attention sur mon souffle. Les 3 premiers mois c’était l’enfer, des pensées jaillissaient dans tous les sens, et chaque pensée en déclenchait une autre, puis une autre, puis une autre, et je n’arrivais pas du tout à fixer mon attention sur mon souffle, ou mon corps, ni à observer mes pensées ou mes émotions comme des « choses neutres ».
Mais à force de pratiquer, j’ai eu de plus en plus souvent des moments de paix totale, où j’observais ce qui se passait en moi immédiatement lorsque ça arrivait, et ça repartait donc aussi rapidement que c’était venu, et je pouvais recentrer mon attention sur le souffle!Comme disait à peu près Marc Aurèle à propos d’une attitude méditative: Le fruit est amer, arrête de le manger, le chemin est parsemé de ronces, contourne le. Mais ne rajoute pas en plus dans ta tête « comment des choses aussi désagréables peuvent-elles exister dans ce monde? ».
Tout l’intérêt de la pratique et l’attitude méditative, c’est d’apprendre à fixer son attention sur ce qui est, avec légereté et détachement, pour être « en paix » avec ce qui est, au lieu de « forcer » constamment contre des choses contre lesquelles on ne peut rien. Lorsque quelque chose de désagréable nous arrive, on peut juste être en paix avec ça, au lieu de ruminer, râler, et s’agiter, c’est ça le but!
Je suppose que vous comprenez pourquoi j’aime autant la méditation, et à quel point ça peut aider au poker: quand on se prend un bad beat, si on arrive à l’accepter immédiatement sans créer des pensées / attitudes / émotions négatives, on passe de suite à autre chose et notre A-game reste intact!
Pe4nuts said
Ouaip super idée, je renomme du coup le topic en « Difficultés pour la méditation » si tu es ok?
Ok pour changer le titre. Mais je me dis que difficulté serait trop réducteur. Peut être aura t’on avec le temps envie de livrer des pensées, des reflexions et pas seulement des difficulté. Après je vois peut être trop haut là, donc je te fais confiance et te laisse choisir le titre. Si une autre idée me vient en tête je te la proposerais. En tout cas cool que ça te plaise.
Pour mon cas, ça m’a pris environ 3 mois de réussir à ramener avec succès, et très souvent, mon attention sur mon souffle. Les 3 premiers mois c’était l’enfer, des pensées jaillissaient dans tous les sens, et chaque pensée en déclenchait une autre, puis une autre, puis une autre, et je n’arrivais pas du tout à fixer mon attention sur mon souffle, ou mon corps, ni à observer mes pensées ou mes émotions comme des « choses neutres ».
Je me reconnais bien là J’ajouterais « chaque pensée en déclenchait une autre, puis un jugement, qui a son tour déclenchais une censure, puis……. STOP respire,… puis
Comme disait à peu près Marc Aurèle à propos d’une attitude méditative: Le fruit est amer, arrête de le manger, le chemin est parsemé de ronces, contourne le. Mais ne rajoute pas en plus dans ta tête « comment des choses aussi désagréables peuvent-elles exister dans ce monde? ».
lol
Je suppose que vous comprenez pourquoi j’aime autant la méditation, et à quel point ça peut aider au poker: quand on se prend un bad beat, si on arrive à l’accepter immédiatement sans créer des pensées / attitudes / émotions négatives, on passe de suite à autre chose et notre A-game reste intact!
Je comprends et j’essaye de ne pas attendre de résultat
Merci pour ces éclaircissements, je les ai lus. Je vais les relire ce soir. Et demain au réveil.
Très bonne explication Pe4nuts
Dryas , je te conseille de lire un très bon livre que Mr cacahuète nous conseille d’ailleurs…et qui te serviras de complément à la méditation car le développement personnel est très important aussi, il permet d’équilibrer ta vie et de voir les choses différemment (voir plutôt le positif que le négatif) et surtout vivre le moment présent !!!!
Si tes finances pour le moment ne sont pas géniales….ça va changer tu verras…tjrs positif!!!!
Tu le trouveras ici : http://pensees.positives.over-blog.com/article-le-pouvoir-du-moment-present-exercices-et-livre-pdf-a-telecharger-47948669.html
en bas de page
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Merci z3n3ric (téléchargé )
L’idée du thread c’est aussi que chacun y aille de sa petite pensée, réflexion et/ou difficulté du moment par rapport à la méditation. Si tu pratiques n’hésites pas à venir avec cette intention. Puis qu’on échange dessus.
Oui je pratique depuis 8 mois maintenant ! j’avoue que les 4 premiers mois ce n’était pas tous les jours faciles, avec des fois des périodes d’arrêt de plusieurs jours qui pouvaient même des fois se transformer en semaines….pas bien !!!
Mais tout le monde sait que pour avoir des résultats il faut faire des séances régulières et rapprochées donc en faisant quelques changement dans ma vie , j’ai mis en place un « emploi du temps » qui est modulable mais qui me permet de structurer ma vie (sport, ciné, poker, méditation, et sorties avec des pots, salsa…et sieste )
Bref depuis maintenant février je fais 15 min /jour et des fois 20 ou même des fois 2 séances…
Mettre son cerveau au repos c’est difficile.
J’ai pris sur mon iphone une appli qui s’appelle « insight timer » , elle permet de suivre tes méditations en programmant le temps de médit, tu as des stats sur tes séances (et oui encore) , tu peux ajouter des « friends » et suivre leur progression, tu vois aussi qui médite dans le monde au meme instant et tu peux les encourager ou les contacter, lol moi ça me fait marrer mais c’est un très bon outil! je sais qu’il existe une version free qui permet juste de gérer le temps.
Je me « tâte » en septembre à rejoindre un groupe de médit aussi.
voilà si tu as des questions n’hésite pas
Super ce thread ! Je vais juste vous écrire une citation qui m’est venue clairement comme une chose que j’ai découvert en y faisant l’expérience, peut être qu’une personne l’as déjà écrite dans un livre donc n’hésitez pas à m’en faire part si c’est du plagia ^^ :
« Penser à sourire, c’est apprendre à sourire sans y penser » by Cornell ^^
ps : on peut remplacer le mot « sourire » par d’autres mots ca marche aussi et ca peut être comique…
De la prétention ? Je n’espère pas. Une intention ? Peut-être de trop. Après avoir relu la troisième leçon des 108 de Kabat-Zinn j’ai voulu associer « pleine conscience » et « plein cœur ». M’est venu que « pleine conscience » était trop enfermé, Il en est de même de « plein cœur ». Mais comme une pierre qui ricoche sur un lac. Le premier rebond est pleine conscience. Le second rebond lui répond plein cœur. Là se trouve une ouverture ; peut-être ?
Questions sur l’efficacité de la régularité dans un premier temps
Je me la pose car avant cet instant j’avais zappé deux jours.
Je vais d’abord en explorer les raisons.
Il m’est pour l’instant impossible de méditer sans attendre un bénéfice personnel. De ce que j’ai lu sur le sujet, le bénéfice personnel, est comme la mise de protection au poker , une conséquence, pas une cause. Mais quand on commence la foi sans destinataire est bien floue. Je la comprends intellectuellement très bien, mais de la à la ressentir, il y a un pas dans lequel mon intention se faufile, et bien involontairement, en détruit le sens profond.
Même intellectuellement la foi sans destinataire (pas la foi en un dieu, en l’humanité, en… la foi point) conserve à bon escient j’imagine sa part d’inaccessibilité. Et au fond seul ce qui est universelle en nous peut être un réceptacle à cet étrange objet, appelé dans un raccourci trop facile à mon gout par Kabat-Zinn l' »acte d’amour inconditionnel ».Pour revenir à mes moutons, et pour ceux qui on eut le courage de dépasser le galimatias trop approximatif précédent, le bénéfice personnel reste là. Parfois caché, mais il rode. Et certains matins ou on a du mal à voir une finalité, une direction, j’imagine que je doute de l’apport de la méditation ou tout du moins de son immédiateté. Et l’acte devient alors forcé.
Et j’ai l’impression, du haut de mon immense expérience de: aller, 8 séance et demi en moyenne de 5 minutes , que c’est la pire des choses.
Impression renforcée par la séance que je viens de faire. Juste avant de la commencer des pensées négatives on forcé leur entrée.
Pour la première fois j’ai moins essayé de leur résister. Pour la première fois j’ai su leur laisser une place. Pour la première fois je ne les ais pas jugés.
Je ne me suis ni dit à quoi bon méditer, ni il faut d’autant plus méditer. J’ai juste suivi mon intention initial qui était de méditer.J’ai tenu trois minutes. Mais ces trois minutes ont été nouvelle pour moi. J’ai pu porter mon attention sur mon souffle sans avoir à observer/influer ma respiration. Je n’ai pas su laisser une place à mes pensées, mais j’ai su laisser la place au moi qui jugeait ces pensées (« Essayes de ne pas penser », « Ah tu vois encore le verre à moitié vide », …).
Et je ne suis pas sûr que j’y serais arrivé si vite (ou tout du moins je crois) si j’avais forcé la régularité.
Alors je ne doute pas de l’apport de la régularité. De se donner l’opportunité de voir les minuscules changements qui s’opèrent chaque jour, au fil des humeurs, et de l’expérience. Ni même qu’au delà d’elle même elle permet l’habitude, nécessaire à la pratique sur le long terme.
Au fond ce que je me demande, c’est:
Est ce que la régularité n’est pas comme le reste? Ne faut il pas elle aussi lui laisser le temps de s’inviter?Je serais heureux, si vous avez eu le courage de me lire jusque là d’avoir vos avis sur la question.
Merci d’avance.
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Est ce que la régularité n’est pas comme le reste? Ne faut il pas elle aussi lui laisser le temps de s’inviter?
Wow bravo il m’a fallu plusieurs années de cycles motivation/pratique/bon-je-passe-à-autre-chose pour me poser cette question forte interessante.
Il y a en effet un souci lorsque l’on décide de commencer une nouvelle activité régulière. On a tendance à prendre l’énergie que nous donne la motivation du début pour en faire trop.
Si l’activité provoque des tensions (souvent corporelles), il est facile de tomber dans le piège que tends le mental au bout de quelque temps : « Ce matin je suis trop fatigué, je ferai mes exercices demain… » ou « Ce soir je le sens pas, je ne vais pas aller au club de curling sur gazon » et c’est en ce qui me concerne le début de la fin.
Même si le lendemain en question je fais le travail que je me suis fixé, je vais au fur et à mesure me relâcher et finir par trouver des raisons de ne plus pratiquer.
Parenthèse : il est intéressant de remarquer que si on fait tout de même l’effort de pratiquer dans ces moments là ; la séance est particulièrement intéressante et l’on reçoit/dépense plus d’énergie de d’habitude. Je parle en terme générique car c’est une expérience partagée par un certain nombre de mes connaissances.
Une fois la motivation passée l’idéal est de pratiquer par plaisir ou/et par besoin. Malheureusement il y a un large espace de temps entre la fin de la motivation et le début du ressenti des bienfaits. Je pense qu’on fut nombreux à ne pas vouloir se laver les dents, petit, et désormais le besoin est bien présent.
Alors pour ceux qui n’ont pas une volonté de fer, on peux envisager au moins deux solutions pour passer ce cap. Soit diminuer les tensions du début, soit trouver un remplacement à la motivation.
Je n’ai pas vraiment essayé la première, mais je pense que ça vaut le coup de se fixer une limite de temps quotidienne très restreinte au début (peut être 2-3 min dans le cas d’un travail personnel) et d’augmenter par exemple d’une minute toutes les semaines.
Pour la deuxième c’est à chacun d’expérimenter, mais de mon avis il est difficile de passer le cap en restant seul. Partager sur le web ou avec des connaissances, se lancer à deux, etc… Personnellement c’est l’envie de ne pas décevoir un enseignant, combiné avec la certitude que ce que je faisait était bien pour moi sur le long terme qui m’a fait tenir une pratique régulière irréprochable sur plusieurs années.
En espérant que cela vous parle.
Bonne continuation.
Super intéressant tout ça, et assez ok avec les remarques de Placoplatr!
En tout cas il me semble qu’il n’y a pas de vérité universelle sur la question de la régularité ou pas. C’est vraiment un équilibre à trouver pour chacun. Certains vont méditer des années et n’en verront que très peu de bénéfices dans leur vie globale. Certains vont méditer beaucoup de temps en temps, puis en dent de scie à d’autres moments, mais vont en ressentir + de bénéfices parce qu’ils liront à côté, se poseront des questions, et changeront aussi leur attitude globale dans la vie.
Finalement la méditation est un moyen d’être « mindful », et il n’est pas nécessaire de méditer pour être mindful. La méditation permet juste de s’entraîner à être attentif… Au final je pense que ça peut être bien de se « forcer » un peu de temps en temps, dans une juste mesure, c’est à dire en trouvant l’équilibre pour que ça ne soit pas trop pressurisant.
Je rejoins la métaphore du brossage de dents… Quand on était petits on n’avait pas du tout envie d’y aller, mais à force, c’est juste devenu un réflexe d’hygiène, parce qu’on sait que c’est bon pour nous!En gros je dirai qu’il faut essayer de forcer, mais pas trop ^^
Et toujours être attentif à tout, même hors méditation!
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Ah oui je suis d’accord, j’ai tendance à considérer que mon expérience est la même pour tout le monde mais c’est vrai qu’il faut apprendre à se connaitre afin de trouver un équilibre comme tu le dis.
Pour certains il faudrait éventuellement chercher à être moins dur envers eux-même, et pour d’autre peut-être essayer d’ajouter un peu plus de rigueur.
« Je ne peux que te montrer la porte, c’est à toi de parcourir le chemin » disait le grand sage Morpheus
salut a tous.
Voila en tant que joueur de poker plus étant sujet parfois à des crises de panique, et trainant sur kill tilt depuis un moment je crois qu’il est temps que je m’y mette à méditer .
Je commence aujourd’hui, tous les jours mes à mon rythme je vous tiendrais au courant.
Les raisons de s’asseoir.
Fort de mon expérience de méditation collective j’ai une raison de m’asseoir qui me convient très bien. Majoritairement je m’assoie (pas tous les jours mais déjà plus souvent qu’avant ) pour « me dire bonjour ». Cette raison est simple, elle parle à l’imaginaire sans pour autant l’enfermer. Peut être est elle pauvre dans l’absolu, peut être même n’est elle pas suffisante (en supposant que cette notion existe dans la méditation ), mais pour moi, là ou j’en suis, elle me plaît bien.
Mais voilà. Des fois on ne s’est pas assis depuis un petit temps. Et on décide de le faire. On se donne un moment pour le faire, et avant ce petit mouvement forcé un imprévu peut se glisser. Quelque chose qui te fâche par exemple. Bref une chose qui fait que la volonté de s’asseoir s’est empreinte d’une intention; sans que tu te l’avoues une attente s’est glissée dans l’échiquier. Et ce qui devait être un espace pour toi, devient un laps de temps un espace pour régler un compte avec l’empreinte qu’un autre a laissé sur toi.
Un espace pour démêler une culpabilité, une colère, … bref une émotion.
Et alors un enjeux vient s’inviter. Porter son attention n’est pas accessible un temps. Il faut le vouloir. Et j’ai bien compris que l’enjeux dans la méditation n’est pas le vouloir, loin de là. Il est même le contraire, en supposant que j’y ai compris quelque chose .
Par exemple j’ai replacé mes épaules – avant de réaliser qu’il me suffisait d’observer cette tension. C’est un exemple il y en a beaucoup d’autres.
Tout ceci m’amène à une simple question. Avant de méditer doit on pouvoir laisser un espace au vide (mots foireux mais quand on parle de méditation ils sont bien difficiles à trouver), ou peut on se faire confiance, et se laisser faire le travail nécessaire?
Si quelqu’un a compris (sans doute pas clair – désolé) et qu’il a une/des pistes qu’il n’hésite pas.
je fold ca devient trop abstrait pour moi…
non plus sérieusement perso j’ai pas trop compris ce que tu cherche ??
a+ seb
Pas évident à expliquer.
Au début de l’histoire il y a le moi et … le moi. Non pas de blague.
Il y a celui qui te cause te dis que, te fais penser que, …
Et il y a l’autre. Celui quand tu penses pas. Ça nous arrive à tous de temps en temps. Juste se poser.
Et les deux ont leur volonté. J’explique sans doute très mal, mais je suis sur que pe4nuts pourra passer par ici pour démêler les fils
En gros (très gros même) je me demande lequel des deux doit me mettre dans un « état propre à la méditation ». Je mets des guillemets tant la notion d' »état propre » me parait un non sens par rapport à la méditation.
Bref sensei de la méditation
tok tok tok besoin de toi sur ce coup
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