- Ce sujet contient 32 réponses, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Pe4nuts, le il y a 9 années.
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Comme j’adore les citations et que j’en poste régulièrement sur Facebook, j’ai décidé de toutes les regrouper ici!
Je commence avec les premières publiées sur Facebook:
MOTIVATION & OBJECTIF : La motivation, c’est le carburant de l’être humain et donc du joueur de poker, car c’est ce qui vous permet d’atteindre vos objectifs. –
Si vous manquez de motivation, vous n’aurez pas l’énergie nécessaire pour atteindre vos objectifs. Cependant, le paradoxe est que votre manque de motivation peut justement trouver sa cause dans un problème à propos de vos objectifs, par exemple:
1. Vous n’avez tout simplement aucun objectif précis en vue.
2. Vous vous êtes fixés des objectifs irréalistes / trop lointains.
3. Vos objectifs ne sont pas adaptés à votre situation / contexte actuel.Les joueurs de poker n’avouent presque jamais avoir des problèmes d’objectifs, pourtant, prenez le temps d’y réfléchir. Qu’aimeriez-vous avoir accompli à la fin de la semaine? A la fin du mois? A la fin de l’année?
Run good, excès de confiance. Run Bad, perte de confiance.
Le gros problème lorsqu’on run good, c’est qu’on a très rapidement tendance à ressentir un énorme excès de confiance. Même si l’on sait qu’on profite d’une variance très positive, bien souvent on se dit aussi que c’est “mérité”, et qu’on joue extrêmement bien. On commence alors à ne plus trop travailler notre jeu, à faire moins de volume, à jouer moins concentré…
Lorsqu’un long et difficile bad run finit inévitablement par nous tomber dessus, c’est alors très violent: on avait oublié qu’on pouvait perdre autant, aussi rapidement. On se retrouve alors un peu seul, en perte de confiance totale, en train d’essayer de se rassurer en ramassant les petits morceaux de notre A-game qui a volé en éclat.
Pour éviter ou tout du moins réduire l’impact de ce phénomène, travaillez dur en dehors des tables, de façon régulière.Une des principales différences entre un joueur qui prend le poker au sérieux et un joueur récréatif, c’est que le premier s’est vraiment préparé à gérer les périodes de bad run et de perte de confiance.
N’attendez pas le dernier moment pour essayer de contrôler votre tilt!
Pour expliquer le déclenchement du tilt, la métaphore du vase est tout à fait adaptée: Lorsque vous êtes calme et serein pendant votre session, le vase est vide. Au fur et à mesure des bad beats, le vase se rempli. Au bout d’un moment, un énième bad beat devient « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », et c’est le tilt.
Trop souvent, les joueurs de poker essaient de contrôler leur tilt alors qu’il est déjà trop tard, et que le vase déborde, ou que leurs émotions sont à la limite de leur seuil de tolérance. C’est un combat qui est perdu d’avance.
Le meilleur moment pour chercher à contrôler vos émotions, c’est lorsque le vase est à peine rempli, c’est à dire lorsque vos émotions en sont encore à un faible degré d’intensité. Car une fois votre seuil émotionnel atteint et les émotions trop intenses, votre cerveau est comme court-circuité et vous n’êtes plus capable de réfléchir et agir de façon rationnelle et logique, d’où l’impossibilité de contrôler votre tilt dans ces moments-là.
L’intuition désigne toutes les situations où vous sentez ce qu’il faut faire, même si vous n’êtes pas encore capable de l’expliquer parce que cela correspond à des connaissances encore fraîches et neuves, qui ne sont pas encore parfaitement assimilées. Vous ferez alors forcément des erreurs en vous fiant à votre intuition, mais voyez cela comme un investissement pour votre apprentissage au poker. Si vous suivez votre intuition et que cela paye, c’est tant mieux : vous gagnez de l’argent. Si vous suivez votre intuition et que cela ne paye pas, ce n’est pas grave : à vous d’en tirer des leçons pour apprendre quelque chose et renforcer alors vos connaissances fraîchement assimilées. Bien évidemment, une des difficultés est de ne pas être result orientend…
Mais attention cependant à ce que vous faites : parfois ce n’est pas votre intuition que vous suivez, mais votre émotion! Vous pouvez par exemple payer un bet river parce que vous êtes frustré, et par chance vous gagnez le coup alors que c’était un mauvais call sur le long terme. À vous donc de savoir distinguer dans quel état d’esprit vous êtes pour ne pas tomber dans le piège des émotions influençant vos décisions…
Faites attention au level!
On peut se level pour plusieurs raisons, mais cela se produit principalement quand:
– On cherche à forcer la décision parce que notre émotion a pris le dessus (par exemple quand on ne veut pas lacher notre paire d’As river parce qu’on adorait notre main preflop)
– On passe trop de temps à réfléchir à des facteurs de la main qu’on ne maîtrise pas bien (un joueur de NL100 cherche à appliquer un concept vu dans une vidéo de Sauce123 en NL10k)
– On un surestime et attache trop d’importance à un seul facteur de la main (on se focalise beaucoup trop sur la dynamique qu’on imagine entre villain et nous)
– On est complètement aveuglé par notre tilt et on s’invente n’importe quoi pour justifier une mauvaise décision (un joueur est en tilt et call hauteur As en se disant que villain peut bluff, alors que ni le range adverse ni la situation ne s’y prête).
Échauffez-vous, et jouez votre A-game plus souvent!
Tout comme il existe un range de mains possibles au poker, il existe un range dans votre niveau de jeu! Lorsque vous vous asseyez à la table pour lancer une session, vous pouvez jouer un poker catastrophique, médiocre, standard, solide, excellent…
L’échauffement permet tout simplement d’augmenter vos chances de jouer votre meilleur A-game, et réduit les chances de jouer votre pire C-game (en plus de vous permettre de travailler votre jeu!).
Vous pouvez faire plusieurs choses pour vous échauffer, à vous de voir ce qui vous correspond le mieux:
– Review des mains de votre dernière session
– Regarder une vidéo d’un joueur qui vous inspire
– Analyser le jeu d’un reg via le tracker
– Relire vos objectifs, et / ou vous en fixer de nouveaux
– Relire des notes à propos de votre jeu
– Méditer ou faire du Sport
– Écouter / Regarde une musique ou vidéo qui vous relaxe ou vous motive
– toute autre activité que vous trouvez utile pour vous mettre dans un bon état d’esprit avant votre sessionEn vous souhaitant des sessions de poker en plein A-game!
On a tendance à se fixer de nouveaux objectifs lorsque tout se passe bien aux tables, et on est alors bien souvent plein d’énergie et d’optimisme. On se met à rêver à cette situation future et à tout ce qu’on aura accompli, le bonheur que ça nous procurera, et on se sent bien. On se sent prêt à parcourir tout le chemin qui nous mènera à l’accomplissement de ces objectifs.
Cependant, le problème est que la plupart des joueurs oublient totalement de prendre en compte tous les obstacles qui risquent de se mettre en travers de leur route. Ils s’imaginent surtout le résultat final, mais oublient de penser à tout le travail que cela nécessitera, jour après jour, et les difficultés qui vont avec. Du coup, ils ne sont pas du tout préparés aux inévitables difficultés qu’ils rencontreront. Et lorsque celles-ci adviennent, les joueurs réagissent souvent de façon totalement disproportionnée, en étant très frustrés, anxieux, désespérés ou totalement démotivés.
Les bonnes résolution de la nouvelle année échouent principalement pour la même raison: On imagine ce quo’n aimerait changer, un objectif à atteindre, mais on ne développe aucun plan concret sur le long terme qui tient compte de toutes les difficultés potentielles auxquelles on risque de faire face.
Le burnout est un phénomène très fréquent chez les joueurs de poker, et pourtant extrêmement peu discuté. Il peut avoir plusieurs origines:
– Stress chronique lié à une variance trop intense qu’on n’arrive pas à gérer
– Faire trop de volume et être trop immergé dans le jeu
– Ne pas prendre assez de days offs et temps de pauses en dehors de l’écran
– Trop grande pression par rapport à nos objectifs
– Mauvaise hygiène de vie (alimentation, sommeil, peu ou pas d’activité physique)Les conséquences du burnout peuvent alors être les suivantes:
– Fatigue chronique profonde
– Désinvestissement dans le poker et perte de motivation, de confiance, d’énergie et d’intérêt pour le jeu
– Sentiment d’échec et d’incompétence
– Difficultés à se concentrer et jouer son A-game
– Difficultés pour gérer ses émotions (tilt)
La première étape pour progresser et devenir donc un meilleur joueur de poker, est d’accepter votre totale responsabilité dans ce processus. Vous êtes le seul responsable de vos objectifs, de votre temps de jeu et de travail, et de votre discipline. Si vous espérez que quelqu’un ou que quelque chose d’extérieur viendra à votre secours et vous propulsera vers la réussite, vous restez dans la passivité et ne progresserez pas.
Vous pouvez être conseillé sur le meilleur chemin à prendre, personne ne pourra marcher à votre place.
Les objectifs vous permettent d’avoir un chemin et une destination précise pour tout ce que vous faites, au poker comme dans la vie.
Le plus vos objectifs seront puissants et intelligents, le plus votre énergie sera importante, vous permettant alors d’optimiser chaque aspect de votre jeu. Lorsque vous atteignez vos objectifs, c’est alors le moment de vous en fixer de nouveaux!
Constamment avoir de nouveaux objectifs vous permet de garder une certaine fraîcheur dans le jeu, d’avoir un haut niveau d’énergie et de motivation, et vous permet de célébrer et savourer vos succès, même si vous n’êtes pas le meilleur joueur de poker du monde.
« Si les gens savaient à quel point j’ai travaillé dur pour acquérir la maîtrise de mon art, mon travail ne paraîtrait absolument pas exceptionnel. » – Michelangelo
Derrière chaque « génie », ou n’importe quelle personne rencontrant beaucoup de succès dans un domaine, se cache derrière une quantité phénoménale de travail.
Bien souvent, lorsqu’on est passionné de quelque chose et qu’on veut réussir, on s’imagine devenir un de ces « grands hommes »…Cependant, le problème de notre imagination est qu’on peut rapidement se laisser piéger à « rêver » à de grandes choses, en faisant omission de tout le travail et des difficultés qu’il faudra affronter et dépasser. Au poker, on a tendance à se focaliser uniquement sur la réussite des meilleurs joueurs de tournoi et de cash game, car c’est ce qui fait rêver et fait parler, et on oublie le reste, tout le travail qu’on ne voit pas et ne montre pas.
Pourtant, il faudrait surtout se focaliser sur le parcours de tous ces joueurs pour s’en inspirer. Et ce parcours jalonné d’efforts, de remises en questions et d’échecs surmontés, bref, de travail acharné. Si vous voulez atteindre de gros objectifs au poker, ne vous voilez pas la face : il faudra également fournir un gros travail.
Votre tilt et tout autre leak mental se produit selon des schémas qui sont prévisibles.
Cette prise de conscience est la base du travail sur votre mental. Dans un premier temps, il faut être capable d’identifier vos plus gros leaks, dans un second temps les comprendre de la façon la plus approfondie possible, et dans un troisième temps travailler dessus aussi souvent que possible en faisant régulièrement des exercices concrets pour changer ces schémas (écriture, échauffement, cool-down, méditation, sport, hygiène de vie, nouveaux objectifs, etc etc…).
On a tendance à penser que le niveau d’autodiscipline de chacun est « inné », et qu’on n’y peut pas grand chose pour le changer. S’il est vrai que certains ont naturellement plus de facilités que d’autres pour se discipliner, ce « trait de caractère » est en réalité une compétence comme une autre, et plus vous y travaillez, plus elle se développe.
Mais avant de travailler à améliorer votre autodiscipline, vous devez d’abord vous poser plusieurs questions pour identifier quels sont vos plus gros leaks dans ce domaine:
– Quelles sont les erreurs typiques que vous faites lorsque votre niveau d’autodiscipline est au plus bas?
– Quel est le premier signe vous indiquant qu’il y un problème quant à votre autodiscipline?
– Quand avez-vous le plus tendance à manquer d’autodiscipline?
– Est-ce que ce problème est influencé par le fait que vous gagnez ou perdez?
– Où avez vous le plus de mal à maintenir une autodiscipline: aux tables ou en dehors?
– Avez-vous tendance à négliger toutes les choses importantes que vous devez faire? Si oui, vous cherchez vous des excuses afin de ne pas les faire?
– Quelles sont les excuses que vous vous dites à vous-même ou aux autres?
– Qu’est-ce qui augmente significativement votre niveau d’autodiscipline?
Un regard extérieur avisé peut vous aider à progresser!En ce moment même, et comme tout joueur de poker, il y a forcément des leaks dans votre jeu dont vous n’êtes même pas conscient. Ces leaks peuvent être mentaux, comme par exemple un manque de motivation ou de confiance, des objectifs inadaptés à votre situation, ou encore une anxiété sous-jacente. Mais ces leaks peuvent également être techniques, comme par exemple ne pas avoir de range d’open au bouton adapté selon les situations, ne jamais réfléchir à reraise en bluff river, ou encore avoir des sizings trop automatiques, etc etc…
Peut-être que les leaks dont vous êtes actuellement conscients, et sur lesquels vous travaillez, sont bien moins importants à résoudre que ceux dont vous n’avez même pas encore conscience! Et pour aider à la prise de conscience, rien de mieux qu’un avis extérieur: ami joueur de poker, coach… Peut être que ce regard extérieur vous fera alors prendre conscience qu’il est bien plus utile pour vous de chercher à augmenter votre volume, plutôt qu’à éviter le tilt en ne jouant que lorsque vous vous sentez parfaitement en condition; ou encore, qu’il faudrait plutôt vous focus sur le fait de jouer en position et contre les fishs, plutôt que de vouloir à tout prix savoir jouer parfaitement les pots 3bet et OOP contre les regs.
En effet, un avis extérieur aide bien souvent à mettre en lumière des choses qui étaient sous votre nez mais que vous aviez du mal à voir! Il est donc vivement conseillé, lorsqu’on veut progresser au poker, de s’entourer de joueurs qu’on apprécie et qu’on respecte, afin de ne pas perdre de temps à travailler dans la mauvaise direction!
La motivation est une puissante source d’énergie, et ce sont vos objectifs qui permettent de structurer et de donner une direction à votre motivation.Plus vos objectifs seront clairs, précis et détaillés, plus votre motivation sera intense, régulière, et efficace. Mais inversement, si vos objectifs sont flous, imprécis et bancals, alors votre énergie va se disperser un peu partout, dans trop de directions différentes, et vous en paierez le prix.
Une des clés de la réussite est donc d’être capable d’établir avec la plus grande exactitude et précision possible des objectifs solides, afin de concentrer de façon efficace toute votre motivation et votre énergie pour les atteindre. En procédant de la sorte, vous augmenterez de façon absolument radicale vos chances de réussir.
L’échec est une grande opportunité d’apprentissage parce que cela met en avant les limites de vos capacités. C’est seulement lorsque vous aurez appris de ces limites que vous serez capable de hisser votre jeu à un plus haut niveau.
Malheureusement, on a tendance à avoir très peur de l’échec, ce qui nous bloque dans notre progression et nous fait jouer avec un sentiment de « peur », recherchant alors la sécurité et en ne prenant que très peu de risques. Malheureusement, on ne peut pas éviter l’échec de temps à autres! Et lorsqu’il finit fatalement par arriver, on culpabilise et on se sent mal parce qu’on voulait à tout prix l’éviter. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il faut prendre des risques inutiles, ou se lancer à l’aventure sans savoir ce qu’on fait. Mais soyez bien certains que quel que soit votre plan, vous essuierez des échecs, et vous serez responsable de votre réaction face à cela. En ayant la bonne attitude, vous souffrirez moins, et serez bien plus rapidement en selle afin de continuer de progresser.
Ceux qui réussissent le mieux ne sont pas ceux qui n’échouent jamais, mais ceux qui échouent, en tirent les leçons, et recommencent aussi vite que possible à travailler en faisant mieux que la fois précédente.
Au fond de vous, souhaiteriez-vous qu’il n’y ait pas de variance au poker?La variance est l’élément qui fait qu’on se prend des bad beats, des setups, ou qu’on run sous l’EV. Et bien évidemment, c’est aussi ce qui déclenche en nous de nombreuses émotions négatives: frustration, impatience, sentiment d’injustice, colère, démotivation, perte de confiance, et tilt destructeur…
Ces émotions négatives sont bien souvent tellement intenses, qu’on en arrive à rêver d’un poker dénué de toute variance. Cependant, s’il n’y avait pas de variance au poker, ce jeu ne serait pas profitable, car il ne reposerait que sur un ensemble de calculs mathématiques et logiques froids. Le poker ressemblerait alors aux échecs, et extrêmement peu de gens pourraient en vivre, tellement cela serait difficile d’avoir un edge. De plus, le jeu perdrait tout son fun et son attrait.
La variance est justement ce qui fait que vos adversaires ont du mal à évaluer très précisément leur niveau de jeu. Lorsqu’on gagne, on a bien plus tendance à penser que c’est parce qu’on est bon que parce qu’on a run good. Inversement, si l’on perd, on va bien plus facilement accuser la variance plutôt que notre niveau de jeu. Ainsi, le poker est profitable parce que certains joueurs surévaluent leur niveau de jeu et s’assoient à des tables où ils n’ont aucun edge et sont perdants.
En réalité, lorsque vous en arrivez à vous dire quelque chose comme « Put*** j’en peux plus de ce jeu de débile, si seulement il n’y avait pas de variance, ce serait tellement plus facile! », en réalité c’est une façon de dire « Je n’arrive plus à supporter l’intensité de toutes les émotions négatives que la variance engendre en moi. » Si la variance ne vous causait absolument aucune émotion négative, vous l’adoreriez!
Il faut donc abandonner l’idée d’un poker sans variance, car c’est impossible, et si tel était le cas, ce jeu ne serait pas profitable. La clé est d’apprendre à contrôler vos émotions aux tables, à la fois pour jouer aussi souvent que possible votre A-game, mais aussi pour souffrir le moins possibles des revers que la variance vous infligera obligatoirement de temps à autres.
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