- Ce sujet contient 115 réponses, 20 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Maximator, le il y a 5 années et 8 mois.
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Toujours aussi agreable de te lire. J’espere que ton blog ne s’arretera pas a ton retour. De la facon dont tu ecris tout ca, je ne doute pas une seule seconde que la 50 tu vas la crush rapidement. Ca ne fait aucun doute. Tu es studieux, motiver, realiste,consciencieux, travailleur, tu es l’exemple de ce qu’il faut pour reussir.
PART 20 entre deux mondes
J’ai réussi mon pari. J’ai réussi ce que je voulais. Je me suis donné à fond cette semaine. J’ai vraiment la sensation d’être entré en « beast mode ». Je pense que j’étais à 90-95% de l’exploitation de mon potentiel actuel. J’ai eu du mal à me concentrer à certains moments mais on ne peut pas tout réussir du premier coup, c’est déjà une énorme progression pour moi. Quand je me rappelle qu’il y a 4-5 mois j’avais tendance à procrastiner 2-3h certains jours voire même plus… Je suis vraiment content.
Je vous écris cette partie en attendant ma copine qui devrait arriver d’ici quelques heures. J’ai l’habitude de me coucher à 22h30 alors je suis un peu trop crevé pour grinder maintenant. Je vais trouver un truc à faire en attendant sans m’endormir, peut etre rail ou bosser une stratégie, on verra.
Cette semaine j’ai beaucoup progressé. J’ai eu un gros déclic. J’ai appris à appliquer de l’émotion aux choses que je fais. J’ai appris qu’attacher de l’émotion à des choses qu’on apprend les graves beaucoup plus facilement et de manière beaucoup plus profonde dans le cerveau. Avec la méditation, j’ai appris à faire naître des émotions à partir de rien, sans à avoir à penser à un souvenir. Cette émotion je la fais ressortir lorsque j’ai trouvé une erreur dans mon jeu. Ou lorsque je pense à mon objectif. Je m’explique :
Je review une main, et je vois que j’ai fait une erreur. J’aurais du call le raise turn. Bon ok, mais dit comme ça ça n’avance pas à grand-chose. Les prochaines fois que je vais jouer j’aurais des spots différents et je risque fortement de refaire la même erreur. Alors je comprends que mon erreur c’est que je n’ai pas pris assez de recul et que je me suis trop focus sur la partie value de sa range. De plus, je n’ai pas pris en compte que j’avais encore 15% d’équité contre sa value. La prochaine fois, en situation d’hero call, je veux prendre plus de recul, je veux arriver à voir sa range dans sa globalité et comprendre quelle équité j’ai contre quelle partie pour me faire une idée de l’équité générale que j’ai et la mettre en relation avec les côtes du pot pour call/fold. C’est ça que je veux. C’est cette connaissance qui va me permettre de m’améliorer dans des spots similaires. Maintenant je m’imagine rejouer un spot semblable à celui-ci, et je fais naître cette émotion. Ça peut être n’importe quelle émotion qui me plaît, la joie, le désir de compétition, la confiance en soi, l’excitation de bien jouer, ou autre. Et je la ressens pendant que je me vois prendre la bonne décision grâce au bon thinking process. Cette connaissance est ancrée de manière profonde dans mon cerveau, beaucoup plus que si ça ne l’avait été sans émotion. Maintenant, la prochaine fois que je me retrouve dans un spot similaire pendant mon grind, mon cerveau se rappellera beaucoup plus facilement de ça, et mon thinking process sera plus adéquat.
Tout ça je l’ai découvert dans des bouquins de développement personnel et je trouve que ça fait une grande différence. Du moins c’est ce que j’ai ressenti cette semaine. Avant j’aurais bossé sur une main, j’aurais certes compris mon erreur de manière générale, mais dans mon futur grind j’aurais peut-être zappé d’y repenser les 4-5 premières fois, j’aurais eu besoin de remettre le doigt sur cette erreur 2-3 fois avant de finalement ne plus la faire 1-2 semaines après.
C’est avec cette technique et l’aide de mon coach que j’ai réglé un gros leak dans mon jeu qui m’a permis de comprendre beaucoup de spots, et de m’améliorer de manière significative. Je n’ai pas encore assez de games pour en être certain, mais je le sens, et il me le dit. En même temps, j’ai utilisé cette technique lors de ma visualisation de mes objectifs. J’ai également trouvé la vidéo de motivation dont j’ai mis le lien plus haut, et quelque chose à vraiment changé en moi ces derniers jours, je le sens ! Une rage d’y arriver, encore plus forte qu’avant ! Je ressors de chaque session en ayant encore faim, en voulant apprendre de mes erreurs directement. J’ai de moins en moins de mal niveau discipline, ça devient presque facile pour moi de se lever le matin, de ne plus traîner sur des vidéos youtube. Je suis tellement excité à l’idée d’atteindre mon objectif !
Si vous avez envie de creuser l’idée de l’attachement d’émotions dont j’ai parlé plus haut, je vous recommande deux bouquins : Que se dire lorsqu’on se parle, et « the power of neuroplasticity » du même auteur. Il y a des tonnes d’autres bonnes choses à prendre de ces livres. Bonne fin de semaine !
Super merci je prend notes des infos .
je me vois en toi et j essaye de suivre ton parcours que je trouve incroyable pour le peu que je connais et je lâcherai pas pour devenir une personne comme toi . Vive le poker Vive le développement personnel et à nous de crée qui l on veut être .
merci bonne continuation
Blog de qualité, très bien écrit, impatient d’avoir des news de ta progression !
En attendant je vais essayer de bosser sur les axes que tu indiques, tu as développé pas mal de sujet passionnant ici
Salut !
Alors alors, pas d’update depuis 2 mois, tu as avancé depuis ? J’espère que c’est une juste une flemme d’update le blog, bien que ça m’attristerait vu toutes les bonnes choses présentes dans ce dernier ! Et si c’est une flemme d’ouvrir les tables, je te fais confiance pour bosser le sujet et nous sortir un billet d’exception là dessus !
Le choix
Assis dos à un arbre, perché sur une petite colline surplombant le paysage alentour, l’air frais vient couler sur ma peau. L’herbe est encore verte et les arbres commencent à peine à perdre leurs feuilles. Certains d’entre eux se teintent d’un marron léger propre à l’automne. Le soleil est haut dans le ciel et ses rayons viennent réchauffer ma peau. Qu’est-ce que j’aime ces sensations. Je prends quelques respirations profondes, je suis dans l’instant présent. J’apprécie l’odeur et la fraicheur de l’air qui entre dans mes poumons. Lentement, je me relève. Je jette la brindille de foin mastiquée dans ma bouche, et m’avance légèrement, amorçant la descente. Mes pieds quittent le sol et je sens l’air me porter au fur et à mesure que je m’élance dans les airs. Je m’élève d’une centaine de mètres avant de piquer vers le sud. Les paysages défilent à grande vitesse, tout devient flou. Et puis je sens à nouveau la sensation du sol au contact de mes pieds. Je me retrouve face à une fille, que je ne connais que trop bien. Rayonnante de son sourire, elle m’attend sur le seuil de la porte. Elle est magnifique. Je m’attarde à l’observer encore quelques instants puis m’avance et la prends dans mes bras. Après une étreinte prolongée nous rentrons tous les deux à l’intérieur. L’odeur familière de cet endroit parvient à mes narines. Une sensation de bien-être et de confort m’envahit, agrandissant mon sourire naissant sur mon visage. Je m’avance alors vers la cuisine avec elle, et nous nous asseyons tous deux autour d’un petit déjeuner. On discute, je la regarde. C’est si agréable. Une fois fini, je me lève et me dirige vers une pièce de la maison, située légèrement en retrait, dont la porte est fermée.
« Cette pièce… » Pensais-je, « C’est parti ».
J’ouvre alors la porte pour la refermer derrière moi, assez lentement afin d’apercevoir un dernier sourire. Le mien retombe, avant de revenir, non pas causé par un sentiment de bien-être ou d’amour, mais par un sentiment de défi, de challenge. Je tire la chaise de bureau, avant de m’y asseoir. Faite d’un matériau inconnu à mes yeux, j’ai l’impression de reposer dans du coton, c’est tellement confortable. Les volets de la pièce sont fermés, mais elle est incroyablement lumineuse. J’aperçois une fontaine déversant son eau dans la cuve en contrebas, produisant un son à la fois relaxant et énergisant. Je me sens extrêmement bien, en parfaite harmonie avec moi-même. Je me retourne alors vers les écrans, puis allume les appareils un à un. Tout à coup, tout devient flou. Une voix familière raisonne dans la pièce. Ma vision se brouille, toutes mes sensations changent. Ma peau entre en contact avec un matériau à la fois chaud, agréable et molletonneux.
« Une couette. Ma couette »
Mes yeux s’ouvrent et je bascule en position assise sur le bord de mon lit.
« Sois patient. Bientôt. »
Je prends une grande respiration et me lève. Je marche jusqu’à mon réveil et l’éteint, Je fais couler l’eau du robinet avant d’attraper machinalement mon verre. Une fois deux de descendus, je branche mon enceinte et lance une playlist de speechs de motivations que j’ai téléchargés. J’attrape ma serviette, et me glisse sous la douche. Je règle la position du robinet sur la couleur bleue.
« Putain qu’est-ce que ça réveille, ça fait toujours autant de bien ! »
Debout face à ma fenêtre, je finis de me sécher les cheveux. Je repense à tout ce qu’il se passe en ce moment, et le stress remonte. Deux personnes se battent en duel dans ma tête. Et il y en a bien une que j’ai envie de voir gagner.
« Et si tu prenais la mauvaise décision ? »
« Tu as confiance en toi, tu connais ton niveau. Tu sais que tu en es capable. Et puis, c’est le moment de vivre l’aventure. »
« L’aventure ce n’est pas bon, c’est risqué. Si tu te plantes, tu vas te retrouver sans rien. Tu ne connais pas grand-chose sur ces types. Que vont en penser tes parents ? Et ta copine ? Que vont penser les autres de toi ? »
« Bien-sûr que c’est risqué. Mais si tu te plantes, tu peux reprendre tes cours l’année prochaine. Tu ne perds qu’un an. L’opportunité, c’est maintenant. Si tu ne la prends pas, tu risques de le regretter toute ta vie. Et puis tes parents, dis-leur. Tu ne sais même pas comment ils vont réagir. »
« Regarde comment tu stress, tu n’as pas envie de les appeler. Tu ne te sens pas bien, tu vois bien que tu étais mieux avant. Tu vivais ta petite vie tranquillement, faisait ce qu’on attendait de toi, et tu t’en portais très bien. »
J’attrape alors mon téléphone et compose le numéro de mes parents. Ça sonne. Le stress monte encore plus. La peur, l’adrénaline, l’excitation, l’indécision, tous ces sentiments sont présents depuis quelques heures dans mon organisme, encore plus maintenant.
« Coucou, ça nous fait plaisir que tu nous appelle, comment tu vas ? »
…
« Je te l’avais dit, t’as bien fait. C’est le bon choix, vas-y, fonce ! Tu vas vivre quelque chose d’exceptionnel. »
« Mouais, ils t’ont dit ça pour te faire plaisir, tu vas les faire stresser aussi. Puis sérieusement, regarde tout ce que tu as à faire, tu dois rendre ton appartement, prendre ton billet d’avion, quitter ton école, résilier tous tes contrats, tout ça en à peine quelques jours. Tu n’y arriveras jamais. »
« Bien-sûr que tu peux y arriver. C’est normal que ce soit difficile, c’est un choix lourd de conséquences. »
Après avoir appelé ma copine et mes potes, je suis quelque peu soulagé de constater qu’aucun n’ont essayé de me dissuader, au contraire. Je regarde l’heure : je dois aller en cours dans 10 min. La sensation est extrêmement bizarre. Je sais que j’ai pris ma décision, j’en ai parlé, j’ai dit oui. Alors pourquoi est-ce que j’hésite à aller en cours ? J’ai plein de choses à faire pour préparer mon départ imminent. Pourtant, je reste là, indécis pendant plusieurs minutes, avant de m’affaler sur mon canapé.
…
Je me retrouve dans cette même maison. Je suis face à l’écran, sur lequel deux tables de poker sont ouvertes, et les sons des jetons virtuels sortent des enceintes. L’air est frais, et j’entends toujours cette fontaine couler en arrière-plan. Je suis extrêmement concentré. Chacune de mes décisions est prise avec grand soin, je récolte et analyse un nombre impressionnant d’informations. Le jeu m’apparaît clair, et j’ai l’impression d’être dans la tête de mon adversaire, de le comprendre mieux qu’il ne se comprend lui-même. Concentré uniquement sur l’EV de chaque décision, je suis en phase totale avec le déroulement de l’action. En situation d’héro call sur la table de gauche, j’ai Qhigh sur un board 45JKA avec un flush draw de rentré river. Je me pose toutes les questions possibles.
« Quel est son profil, ses fréquences, son style de jeu ? Quelles sont les côtes et quelle est sa range ? Comment sa range se définit-elle au fur et à mesure de ses actions préflop-flop-turn-et maintenant river ? Comment ma main interagit par rapport à cette range ? Qu’est-ce que je bloque/ne bloque pas ? Si j’étais à sa place, avec son niveau de jeu, qu’est-ce que je valuerais et avec quel sizing ? Qu’est-ce que je blufferais, avec quel sizing ? Quelles tendance a-t-il dans ses timings lorsqu’il veut bluffer, value thin ou value ses nuts ? Qu’est-ce qu’il pense de moi, quelle est sa range ? Joue-t-il d’autres tables ? Si oui, sont-elles plus importantes à ses yeux que celle qu’il joue contre moi ? Comment cela va-t-il impacter ses actions sur ma table ? Quelle heure est-il, quel jour sommes-nous ? Est-il possible qu’il ait ouvert cette table tout en étant en train de boire en soirée ? Comment est-ce que ça influence son action ? …»
Après avoir analysé toutes ces informations et d’autres encore, je décide de call. Il muck. Je me concentre maintenant sur l’action suivante, et ainsi de suite, dans un flow continu d’analyses, d’informations et d’actions. C’est si parfait…
…
« Putain il est 8h30, j’ai toujours pas bougé mon cul, fais chier. »
Je ne sais pas par où commencer. Je suis complètement perdu.
« Fais une liste et note les priorités. »
Je me lève, attrape une feuille et un crayon, puis m’assois sur ma chaise de bureau. Je note :
- Résilier les contrats (eau électricité internet)
- Rendre l’appartement
- Louer une camionnette de déménagement
- Quitter mon école
- Voir une dernière fois mes potes
- Réserver mon billet d’avion
- Faire la liste des choses que j’emmène
- Rentrer tout déposer chez mes parents
Tout ça en 3 jours. En plus je stress comme un malade. Je note donc la priorité de chaque tâche, et me mets au travail.
Quelques jours plus tard, après avoir passé de nombreuses heures à tout ranger, gérer les problèmes, et essayer de tout faire rentrer dans l’ordre, je suis enfin chez mes parents. Ces derniers jours ont été longs, je suis épuisé et je n’ai qu’un jour de repos avant de prendre l’avion. J’ai dû faire face à de gros doutes, au stress, à l’indécision, à des nuits agitées et des montées d’excitation, d’adrénaline, de joie et de tristesse. Actuellement assis sur une chaise en extérieur, je profite de l’air frais de la campagne environnante et du beau temps, plutôt rare en cette période. Je prends de grandes inspirations, et me relâche complètement. Le paysage est magnifique. Les teintes d’automnes sont en contraste avec les sapins qui n’ont rien perdu de leurs couleurs. La terrasse, légèrement en hauteur, surplombe une vallée boisée entrecoupée de quelques champs laissés en jachère. Légèrement plus bas, un grand prunier me cache du voisinage. Le bruit lointain de l’autoroute en contrebas n’est pas dérangeant, au contraire. Avec la maison de mes parents dans mon dos, le soleil est à moitié caché et de doux rayons de soleil viennent me réchauffer la peau.
« C’est pas loin d’être comme un rêve… »
Le téléphone sonne, c’est Léo, mon meilleur pote. Des années qu’on se connaît et toujours aussi complices.
« Je suis là dans 1 min. »
« Super à de suite. »
…
Un jour et une trentaine d’heures de trajet plus tard, aux alentours du 15 novembre, j’arrive enfin à destination. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé à Singapour, sous 28 degré et une humidité de BATARD, à rejoindre une équipe de sngHU…
Yeah! Sacrés changements! Je suis sur que ca va super bien se passer pour toi. Ya aucun doute la dessus! Continue à poster de gros pavés comme celui là, c’est trés agréable de te lire…Good luck dude!
PS: tu peux m’envoyer le groupe discord par mp stp? j’ai eu un pb avec mon compte et j’ai du en recreer un
Ouaou super Max .
Ca pas dû être facile mais tu la fait et tu vas tout donner et tu vas tout defoncer .
Vie chaque moment à font comme tu le fais si bien .
Gg et tu le mérite .
belle aventure à toi et belle plume vraiment impressionnant tous ça respect
Salut Max, j’étais pas passé sur ton blog depuis un bail et j’avis raté ton dernier (excellent) post. (jolie plume au passage)
Bonne chance dans ton choix de vie, profites en bien. Peu importe le résultat final, au moins dans quelques années tu diras « j’ai vécu ça », « j’ai tenté ça » au lieu de te dire « si j’avais su », « et si j’avais essayé…. », bref y aura pas de regret
Si ce n’est pas indiscret tu va grind les spins/sngHU à quelles limites ?
Gros GL, m**de pour ton projet et éclates tout !!!!!!
Road to 10K : Final Part
Qu’est-ce que le succès ? Qu’est-ce que le bonheur ? Si vous entrez ces mots dans un navigateur internet, vous tomberez sur plusieurs millions de résultats. Des réponses toutes différentes. Mais je pense que ce qui importe, c’est de s’en faire sa propre définition. Et pour ça, il faut prendre du temps. Il faut prendre le temps d’y réfléchir, de se poser ces questions et plein d’autres encore. Y répondre en 5 minutes ne suffit pas, car on est influencé par l’état émotionnel et l’environnement du moment. Parce que la réponse à ces questions n’est pas fixée, figée, mais dynamique et évolutive. Ca fait maintenant plusieurs semaines que je me pose ces questions tous les jours, que je note mes réponses par écrit. Et je commence à en avoir des idées claires qui me conviennent.
Je vous écris ce billet sur la route, juste avant de prendre l’avion. Il y a quelques mois, mon objectif était de rejoindre cette équipe. Je ne pensais pas y arriver aussi ite, mais j’ai pu saisir l’opportunité. Une fois les premières semaines passées là-bas, je me suis rendu compte que je n’avais plus d’objectifs. J’avais réalisé mon rêve, je n’en avais pas encore pris conscience mais c’était le cas. Je n’avais pas pensé au « après ». Et même si je m’y plaisais, il me fallait un nouveau challenge.
Le rythme n’est pas toujours facile. Le milieu est très exigeant, et on travaille beaucoup. Le cadre a beau être idyllique, je suis loin de mes proches. Le fait de faire partie d’une équipe a de nombreux avantages mais la pression est plus forte. Les swings à ces limites sont plus importants et ce n’est pas facile encaisser pour tout le monde, ce qui rend l’environnement assez stressant. J’ai beau aimer le poker, cette simple raison n’est pas suffisante pour me permettre d’endurer tout ça tous les jours sur une longue période. Je m’en suis vite rendu compte et c’est pourquoi réfléchir à toutes ces questions était très important. Pourquoi est-ce que je fais tout ça ? Qu’est-ce que le succès pour moi et en quoi l’atteindre va-t-il changer la façon dont je me sens ? Une fois que j’aurais atteint ce que je veux à travers le poker, où est-ce que ça va me mener ? Est-ce que cette motivation est assez forte ? Si non, pourquoi ? Quelle motivation pourrait être encore plus forte ?
J’ai compris que ce que me motivait réellement c’était l’aventure. Je veux vivre des choses extraordinaires et je veux ressentir cette adrénaline et cette excitation dans ce que je fais. Mais pour vivre cette aventure il faut que je m’ouvre des portes, que je me créé les opportunités. Si je ne m’étais pas autant donné, je ne serais sûrement pas là où j’en suis aujourd’hui. Et s’il m’arrivait un jour de louper une opportunité parce que je n’ai pas tout donné, parce que je ne me suis pas poussé assez loin en dehors de ma zone de confort, parce que je me suis contenté de faire le strict minimum, alors je m’en voudrais énormément. Et les regrets, comme m’a dit mon père, c’est la pire des choses que l’on peut avoir dans sa vie. Lorsque l’on demande à des personnes en fin de vie ce qu’ils regrettent le plus, ils ne parlent que de choses qu’ils n’ont pas faites. La plupart des gens ne regrettent pas ce qu’ils ont fait ou essayé, au contraire. Mais si j’ai besoin de vivre l’aventure, j’ai également besoin de préserver un équilibre. Un équilibre entre ma santé, ma famille, mes proches et mes passions. Je pense qu’il est assez facile de négliger certaines parties et de ne plus se sentir bien, en phase avec soi-même.
Alors même si j’ai trouvé de nouveaux objectifs, je vous dévoilerai tout ça plus tard. Pour l’instant, je nous ramène dans le présent. Le blog « Road to 10k » s’arrête ici. Le titre est obsolète, l’objectif atteint et il est temps de passer à autre chose. C’est donc reparti pour aller crush les Hus !
Comme d’habitude c’est un plaisir de te lire.
Ta vision des choses est propre , on vois que tu évolues vite et que tu te poses des questions très intéressantes ;
Tu es un exemple pour pas mal ici je pense (Pour moi en tout cas c’est toujours un plaisir de voir un post de Maximator ^^) et ton blog est vraiment bien écrit et structuré du coup j’espère que tu continueras ici ou ailleurs à continuer a nous faire vivre tes rêves
Au plaisir et GL pour tes futurs objectifs quel qu’il soit !!
Et les regrets, comme m’a dit mon père, c’est la pire des choses que l’on peut avoir dans sa vie. Lorsque l’on demande à des personnes en fin de vie ce qu’ils regrettent le plus, ils ne parlent que de choses qu’ils n’ont pas faites. La plupart des gens ne regrettent pas ce qu’ils ont fait ou essayé, au contraire. Mais si j’ai besoin de vivre l’aventure, j’ai également besoin de préserver un équilibre. Un équilibre entre ma santé, ma famille, mes proches et mes passions. Je pense qu’il est assez facile de négliger certaines parties et de ne plus se sentir bien, en phase avec soi-même.
Tout est dit!
GL pour la suite et plus encore
Salut Max ! J’ai Bien suivi ton blog ( dans l’ombre je l’avoue). Tu reste plutôt évasif sur tes quelques mois passé à l’etranger, ce serait possible de nous en faire profiter ? Quelle BK as tu réussi à monter ? Quelles limites est ce que tu jouais ?
Bien entendu je peux largement comprendre que tu veuilles garder ça pour toi, mais lire de vrais grinder « pro »( et sincères )puisque tu l’etais Selon moi est si rare.
GL pour ton prochain défis !
Merci pour vos messages
Salut Max ! J’ai Bien suivi ton blog ( dans l’ombre je l’avoue). Tu reste plutôt évasif sur tes quelques mois passé à l’etranger, ce serait possible de nous en faire profiter ? Quelle BK as tu réussi à monter ? Quelles limites est ce que tu jouais ? Bien entendu je peux largement comprendre que tu veuilles garder ça pour toi, mais lire de vrais grinder « pro »( et sincères )puisque tu l’etais Selon moi est si rare. GL pour ton prochain défis !
Un peu compliqué d’en parler en détails puisque ça n’implique pas que moi. Mais globalement je suis stacké et j’ai arrêté le blog au moment où j’ai atteint les 10k de BK. Les limites ce sont des 100+, ça va dépendre des rooms, de l’action etc.. J’espère avoir répondu à tes questions. Je vais continuer à partager mes réflexions sur le poker sur mon nouveau blog (maximator au pays des merveilles) sans donner de détails techniques ou sans trop parler de chiffres puisque c’est ce n’est pas ça qui m’intéresse. J’aime parler des ressentis, de l’évolution mentale et de la façon dont je me sens, partager des réflexions sur des sujets plus vastes. Je sais que certains aiment juste des graphes et des chiffres mais moi c’est pas trop mon dada
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