- Ce sujet contient 46 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Usnooze, le il y a 11 années et 7 mois.
-
AuteurMessages
-
En tout cas discution intéressante
 j’ai vécu plus de 20 piges à Evry (dédicace à Shishi qui est encore du coin je crois) et pourtant toute ma famille sont de Montpellier et des environs.
Chapeau Dryas c’est exactement ce que je pense de la cité et du reste mais je l’aurai jamais formulé ainsiÂ
Sinon edou belle entrée en la matière et bienvenue.
Â
@Dryas: de quelle tribune tu étais à la belle époque du Parc ? tu viens de la banlieue ou de Paris?
iop,
Je ne suis malheureusement pas une belle plume pour me lancer dans un long post. Ils sont tous très intéressants.
Je vais donc résumer ma pensée par deux questions:
Koridai, tu souhaite une société moins soutenue par l’état et  tout en avançant le fait que notre faible croissance est (entre autres)  le résultat d’un faible niveau scolaire, n’est ce pas la un paradoxe?
Sur le plan de la sante, pour avoir voyagé certains pays « libéraux »  en passant par la case hôpital (expérience traumatisante), je ne pense pas pouvoir exprimer la chance de vivre en France. Pays dans lequel je me sais soigné quelque soit ma bourse. Ma question est donc comment une société basée sur l’économie reine, peut il subvenir aux besoins non lucratifs mais vitaux?
++
Je me sens très con quand je parcours ce thread. J’ai l’impression d’avoir loupé un paquet de cours de français, histoire et d’avoir une culture littéraire tout au mieux médiocre. Mais comme je kiff faire apparaître mon pseudo sur ce thread et bah je post quand même.Â
En partant de mon début de mon post et en essayant de définir ce qu’apporte ou peut apporter la culture, voilà la réflexion qui m’est venue.
La culture cause chez la plupart des gens un sentiment de satisfaction non pas du fait qu’il sache quelque chose mais du fait que leur interlocuteur ignore cette même chose. C’est en réalité un sentiment de supériorité intellectuel qui provoque une certaine satisfaction et qui attise le désir de reproduire cette expérience.
Cependant la culture est aussi le moteur de la créativité. La culture si elle ne nous parque pas dans un dogme est alors la terre fertile de l’imaginaire, des rêves et de la réalité de demain.
En admettant ce constat il naît alors l’évidence que la culture n’est pas le gage du bonheur personnel, mais le levier permettant à la société de s’arracher d’une torpeur funeste.
Pour étayer cette affirmation selon laquelle la culture n’est pas à la voie du bonheur personnel, je me fie à une conception qui m’est propre du bonheur.
Le bonheur est simple car il est lié à notre être. Le bonheur est compliqué car il se perd dans nos possessions.
Par là je rapproche la culture à un actif, comme pourrai l’être une maison ou une action en bourse, or le bonheur tient selon moi à notre être. Un concept difficile à expliquer par les mots. Je ne suis pas assez bon auteur pour osez m’engager dans ce long discours, je me contenterai donc de citation : « Chacun porte son bonheur en soi » Gombrowicz, « Paix et tranquillité, voilà le bonheur » Proverbe chinois.
En continuant sur ce concept du bonheur, un vieil adage m’est revenu : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
L’inverse est-il vrai ? Mon bonheur provoque-t-il le malheur des autres ? Le bonheur de chacun provoquera-t-il le malheur de tous ?
On retrouve un adage similaire en parlant de liberté : notre liberté s’arrêtée la où comme celle d’autrui.
Sur ce sujet on peut accepter ces adages à priori plein de bon sens et de bonne intention, mais alors on condamne notre société à échouer dans sa quête du bonheur pour tous. En admettant que la vocation de la société est précisément cela.
Si l’on décide de réfuter ces thèses, alors il faut se poser la question : comment chaque être pourrais vivre libre et heureux ? Quelle société serais en mesure de procurer cela ? Il semble à priori improbable que le capitaliste en soit capable puisque le fondement du capitaliste est la possession. En ce qui concerne le communiste ou toutes formes de société approchante, il semblerais là encore que l’échec soit inévitable, qui donc accepterais un monde où la norme n’est pas une juste une facilité mais une obligation pure et simple, un monde où l’uniformité efface toutes les aspérités, bonnes et moins bonnes, de la nature humaine.
Ainsi les solutions offertes par l’Histoire ne nous laissent guère entrevoir un futur agréable. Et si beaucoup s’enferme dans une douce résignation ou dans une contestation plus ou moins virulente, pour ma part je souhaite trouver un jour la réponse à cette question : Comment transposer la nature humaines dans une société qui permet le bonheur à des Hommes libres ?
Si vous avez réussi à lire ce pavé et à comprendre quelque chose, envoyer moi un MP parce qu’après relecture, je ne suis pas sur que ce j’ai écris ai un sens.
 Je me suis peut-être trop étendu sur trop de sujet sans approfondir chacun, ou alors on m’a mentit… ce n’était pas du tabac…
Ah oui et désolé pour les fautes d’orthographes, faut croire que lire ne suffit pas pour ne pas faire de fautes. Comme dirai Peanuts c’est pas parce qu’on matte du porn, qu’on est une bête de sexe.Â
Pour finir : +1 R0mzzÂ
UsnoozeUlose said
Pays dans lequel je me sais soigné quelque soit ma bourse.ÂQu’entends tu par soigné?
-
AuteurMessages
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.