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, le il y a 10 années et 11 mois.
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Plop Kaleyk,
Thx pour ce partage qui ouvre vers d’autres disciplines.
On a je crois un petit point de divergence. Très positif d’ailleurs, tant ca peut nourrir un débat intéressant, et qu’aucun n’aurait raison, juste deux visions qui sur un point ne se retrouvent pas.
Tu as un rapport avec la notion de performance. Loin de moi l’idée de t’enfermer dedans, mais je prends en exemple ici toutes tes références à des points de mesure et de mises en relations par des chiffres.
Ca se voit surtout quand tu dis: « Le bout du chemin étant la perfection, on ne peut l’atteindre, seulement essayer de s’en approcher le plus possible. »
Je crois que l’on ne sait pas que l’on sait^^
La perfection si tant est que cela existe est déjà là. Aller vers elle, à mes yeux est un non sens, car encore une fois elle est déjà là.
Dans une lecture sans doute encore très naïve du à mon inexpérience et mon absence de rigueur (encore) dans la pratique, je crois/pense qu’on pourrait surtout se laisser un peu de lâcher prise. Je ne suis pas très clair si c’est le cas hésites(ez) pas à me le dire.
« c’est un chemin sans destination », la destination est d’être sur le chemin et ce faisant renoncer à la destination même…
J’ai eu l’occasion récemment de discuter le coup avec un personne de tout ça. J’ai pris conscience alors d’une chose: il y a la réalité, la notre, et celle de nos accomplissements, interactions toussa. A titre perso (3615 zavez dit) je suis surtout face à moi même en ce moment. Et cela me fais arriver à une perception qui oublie sans doute certains aspects.
Mais je reste convaincu que lâcher prise est l’enjeu non pas de l’effort, mais de la route à accomplir.
petite parenthèse – j’ai utilisé route pour ne pas utiliser chemin, mais je me fais tout de même baiser tant il n’y a au fond pas de route ni de chemin (nous sommes de toute façon sur le chemin – on ne s’échappe pas de notre condition et du fait que nous soyons mortel). Mais juste une acceptation, que l’on pousse chaque jour un peu plus loin (en sachant que des fois on fait trois pas en arrière)
Donc lâcher prise. Et qu’a ce titre mesurer n’es pas utile, car soit on lâche, soit on ne lâche pas prise. Quand tu médites et sans doute quand tu pratiques ce que tu qualifies d’arts martiaux internes (chose que je ne connais pas) tu te vois dans ce mouvement de toujours vouloir retenir, garder un contrôle. Tu te vois faire. Et cette vision en soi justifierais ces pratiques.
Et aussi les conséquences. L’aspect pas spirituel, mais concret. Ce que les neuro-scientifiques découvrent sur l’impact qu’on ces pratiques sur notre cortex (ou chais plus bien comment qu’ils l’appellent). Ce qui sans doute se mesure. Mais je n’en suis pas encore là.
Pour finir sur ma compréhension du chemin (non pas celui de ma vie, le mien, mais celui auquel est fait référence dans les ouvrages) c’est surtout mettre ses pas dans ceux d’un aîné qui est lui « allé plus loin ». (gros guillemets ici)
c’est peut être là une source de grosse confusion. Cte notion de chemin. Tant inconsciemment (moi?) on va la rattacher à notre vie, alors qu’il est plus (je crois) la description d’un apprentissage/enseignement dans lequel on s’inscrit!
Bonjour Dryas,
« Tu as un rapport avec la notion de performance. » Oui, indéniable.
« La perfection si tant est que cela existe est déjà là. Aller vers elle, à mes yeux est un non sens, car encore une fois elle est déjà là. » Je pense qu’avec une clarification, on peut être d’accord sur le principe. C’est un peu compliqué de poser des mots dessus, je vais essayer de faire au mieux mais je sais pas si je vais arriver à faire passer le message.
La pratique d’un art martial, sur le plan spirituel, vise un accomplissement de soi même, en quelque sorte se mettre en résonnance avec une partie de soi, donc tout à fait d’accord avec le fait que ce soit déjà là. Là ça devient alambiqué : il y a l’Art Marital MAJUSCULE, qui serait la perfection, avoir les réponses les plus optimisées à chaque situation et les arts martiaux, minuscules, donc chaque discipline est une facette que l’on étudie. Je dis que la perfection n’est pas atteignable car à mon sens, quelque soit le niveau que l’on a, dans le sport, la musique j’en passe et des meilleurs ou l’acceptation de sa nature profonde, on a toujours quelque chose à découvrir. Je vais employé le conditionnel parce que je suis pas absolument certain de cela mais il me semble bien que même un très grand sage comme Confucius considérait avoir encore beaucoup à apprendre à la fin de sa vie (je me réfère à une citation où il décrit les étapes de sa vie à 15, 20, 40 et 70 ans il me semble, je n’ai pas la citation en tête, je peut la chercher si tu veux).
Je pense que quelque soit la pratique choisie, on vise à aller au plus profond des choses et par là même la progression, même si c’est accessoire et que le but premier est autre. Donc par définition à se rapprocher de la perfection. J’éspère que j’ai réussit à te faire comprendre ce que j’ai exprimé, si ce n’est pas le cas, fais moi le savoir et je chercherais les mots juste quelque jours, il y a plus de chance de les trouver comme ça qu’en répondant à chaud
.« Mais juste une acceptation, que l’on pousse chaque jour un peu plus loin. »
« Donc lâcher prise. Et qu’a ce titre mesurer n’es pas utile, car soit on lâche, soit on ne lâche pas prise. » Je ne suis pas sur qu’on puisse voir les choses de manière binaire comme cela. Tout n’est pas blanc ou noir (il y a du Ying dans le Yang et inversement, même si c’est une toute petite touche subtile). Si c’était le cas, la méditation n’aurait pas différents niveaux comme vous en avez tous parler, elle serait complétement non avenue jusqu’au jour du satori.
« tu te vois dans ce mouvement de toujours vouloir retenir, garder un contrôle. » Là par contre, je pense qu’on a bien affaire à une divergence. Ce que l’on recherche dans les arts martiaux c’est justement la perte de contrôle. Je suis pas le mieux placer pour en parler, étant donné que c’est quelque chose que je n’atteint que rarement mais le but est de s’oublier complétement lors du combat, quand notre corps devient le vecteur à travers lequel notre discipline s’exprime. C’est assez déroutant la première fois, nos membres agissant avant notre pensée, ce sont effectivement des mouvement qui paraissent contrôlés par extrêmement fluide et précis mais sans aucun contrôle conscient en tout cas. Je pense que ça correspond à ton « lâcher prise » sur lequel je poserais plutôt le terme « d’écoulement ».
« c’est surtout mettre ses pas dans ceux d’un aîné qui est lui « allé plus loin » ». Assez d’accord avec ça. On a tous besoin d’être guidé, de garder une grande humilité vis à vis du chemin parcouru. Petite subtilité tout de même, il ne faut pas marcher dans ses pas, mais bien être guidé. Marcher dans les pas de son aîné serait une aliénation et chaque personne étant différente, il faut savoir à certains moment accepter cette différence et apporter sa petite touche personnelle. On ne peut pas se réaliser exactement de la même manière que qui que soit d’autre. Ceci dit, ce ne sont que de petites subtilités, la direction générale étant la même pour tout le monde.
« c’est peut être là une source de grosse confusion. Cte notion de chemin. Tant inconsciemment (moi?) on va la rattacher à notre vie, alors qu’il est plus (je crois) la description d’un apprentissage/enseignement dans lequel on s’inscrit! ».
Ces deux notions ne sont absolument pas contradictoire.
En ayant hâte de lire ta réponse,
Kaleyk
lol
incroyable comment les mots sont délicats à manier dès que l’on aborde ces sujets. La ou tu vois un point de divergence je suis complètement d’accord avec ce que tu dis
Je te répondrais plus longuement en prenant le temps, car la suis pas prêt/ pas dans le dispo d’esprit nécessaire pour^^
@+
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