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Pocket Quads, le il y a 6 années et 2 mois.
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Update:
Ça grind lentement mais sûrement, le field est beaucoup moins passif qu’en gofast, il y a plus de challenge mais au moins je kiffe vraiment. L’environnement est très compétitif, il y a même des regs norvégiens, hongrois, russes, etc. Le peu de FR que j’ai croisé sont pour la plupart des 1tablers assez fishy. Je sens qu’une plus grosse part de mon winrate viendra de ma redline.
Bilan du samedi:
Sessions: 3, 1.3k mains
Run: 6/10
Qualité de jeu: 7/10
Graph update:
Hands:
Il faut que j’arrête de douter de mon jeu à la moindre session perdante……….. il suffira d’un downswing pour que je commence à tilter. Je sais pas trop comment résoudre ce problème, et empêcher mes émotions de faire le yoyo à chaque up/downswing …
Tout d’abord GG pour tes résultats, je suis dans le même cas que toi où à chaque run je suis soit euphorique soit anéanti et je remets mon jeu en question ce qui limite fortement ma progression (j’ai arrêté le CG il y a 1 an pour passer au expresso 5€=>50€=>10€
).
Je voudrai essayer la méditation mais je ne sais pas par ou commencer, as-tu déjà pratiqué la méditation? (désolé si tu l’avais déjà écris dans ton blog
)
Il faut que j’arrête de douter de mon jeu à la moindre session perdante……….. il suffira d’un downswing pour que je commence à tilter. Je sais pas trop comment résoudre ce problème, et empêcher mes émotions de faire le yoyo à chaque up/downswing …
Tout d’abord GG pour tes résultats, je suis dans le même cas que toi où à chaque run je suis soit euphorique soit anéanti et je remets mon jeu en question ce qui limite fortement ma progression (j’ai arrêté le CG il y a 1 an pour passer au expresso 5€=>50€=>10€
). Je voudrai essayer la méditation mais je ne sais pas par ou commencer, as-tu déjà pratiqué la méditation? (désolé si tu l’avais déjà écris dans ton blog
)
Salut, merci beaucoup!
J’essaie de m’y mettre sérieusement, mais je manque encore beaucoup de discipline, c’est dans mes projets de commencer plus sérieusement. Je médite de temps en temps 10-15 minutes 1 ou 2 fois par semaine maximum, et je me suis programmé un warm-up obligatoire avant chaque session qui est composé d’exercices de respiration/attention de 5 minutes pour rentrer progressivement dans un état de concentration. Depuis que j’ai commencé cette routine, j’ai vu ma capacité à me concentrer sur une seule tâche augmenter des tonnes, et je sais que j’ai 10000x plus de progrès à faire sachant que je partais de 0. En pratiquant de façon aléatoire et sans beaucoup de discipline, j’ai déjà tiré beaucoup de bénéfices, c’est pour ça que je me note jamais à pus de 7.5/10 sur ma qualité de jeu, parce que je sais que je suis à des années-lumière d’atteindre un état de « Flow » où tu es en symbiose avec le présent et la tâche à laquelle tu t’adonne.
Je me suis basé sur des bouquins que Pe4nuts a conseillé dans ses vidéos ( « Méditer au quotidien » Henepola Gunaratana; « Où tu vas tu es » de Jon Kabat Zinn), j’ai fini le premier qui est une super introduction, et j’en attends pas moins du second que j’ai commencé à lire, puisque Kabat Zinn est un Docteur renommé et dont les travaux sont reconnus par la communauté scientifique (si certains doutent de tout ce qui est méditation, visualisation, hypnose etc, je vous conseille le numéro de Sciences et avenir du mois dernier consacré à ce thème).
Pour ce qui est des montagnes russes que tu subis selon la session, je vais essayer d’en parler plus dans mon prochain post si je trouve le temps, je pense avoir trouvé de bonnes pistes
Update: Changement de trajectoire, les meilleurs jours sont à venir
J’ai encore ressenti aujourd’hui cet espèce de bourdonnement dans ma tête, qui est signe de trop d’anxiété et de surmenage. Quand j’en arrive là, c’est le signe avant-coureur que si je ne fais pas une pause, je re-rentre dans une crise d’anxiété. J’ai donc fait cette pause, pour prendre du recul. Je résume ce que j’ai pensé
1) Je ne suis pas heureux. Pourquoi? Obv, je ne suis pas satisfait avec mon style de vie, mon quotidien, la personne que je suis actuellement. Ajouter à ça l’anxiété.
2) Quand je médite, je relâche tout, j’essaie de me répéter des mantra type « tout est là, rien d’autre ne se passera », ou encore « Quand ton esprit n’est pas encombré de choses inutiles, c’est la meilleure saison de ta vie »; subsiste malgré tout un sentiment de désespoir, de profonde tristesse au goût amer et presque insolvable.
3) Quand je fais le vide, il ne reste que de la tristesse: pourquoi? Quelle en est la cause?
4) Je me dis que ce « malheur » est en quelque sorte une aubaine. C’est le moment de non-retour où mon « logiciel » de vie craque, autrement dit la meilleure opportunité qui s’offre à moi pour constater que rien ne va et qu’il faut que je change. Sans celle-ci, je pourrais passer ma vie sans rien changer.
5) Piste N°1: résumer mon logiciel actuel, dresser un état des lieux:
Je suis anxieux, j’ai peur du futur, la chose qui me motive, me fait me bouger le cul est la peur de ne pas faire de grandes choses dans la vie (voyager, faire de grandes rencontres, vivre des relations intenses, accomplir des objectifs).
J’ai pris le poker pour un outil thérapeutique qui m’aidera à me découvrir moi-même et à résoudre mes problèmes à travers la méditation, le développement personnel, etc.
Devenir pro est aussi une des conditions à la vie dont je rêve. (Bonne situation financière tout en étant libre de voyager, de se poser des contraintes soi-même). Devenir pro serait le premier objectif de ma vie que j’aurai eu le courage de me fixer, et de me donner les moyens d’atteindre. Cela me permettrait de regagner confiance en moi.
J’ai fait une « croix » temporaire sur certaines relations pour mieux focus sur mon objectif, en supposant que cela m’aiderait à aller plus vite. c’est peut-être faux et néfaste pour ma progression, parce que je me sens très seul.6) Trouver les problèmes. Le poker me rend-il malheureux? Non, au contraire. Si je n’avais pas entrepris ces objectifs, je n’aurais probablement pas découvert le nombre infini de « leaks » mentaux que j’ai, et je n’aurais sans doute pas eu d’impulsion pour les résoudre. C’est en ça que je vois ma situation actuelle comme une opportunité.
Cependant, je pense qu’il y a un problème quant à mon attitude envers le poker. J’aime le jeu, j’aime l’étudier, j’adore le processus. Mais si je continue dans la voie actuelle, je pourrais m’en dégoûter.J’agis comme si le fait de devenir pro résoudrai tous mes problèmes. Plus généralement, je pense que ce qui fait le bonheur dans la vie des gens, c’est les moments d’intense joie qu’on peut avoir quand on accomplit un objectif. Par exemple, celui d’un athlète professionnel qui atteint la médaille olympique. Celui d’un gamin qui a toujours été passionné de dinosaures et de préhistoire, et 15 ans plus tard, obtient son diplôme en archéologie.
Cette vision des choses est à bannir. Tellement d’exemples prouvent le contraire: Phelps qui tombe en dépression après les J.O de 2012, où après avoir travaillé toute sa vie pour atteindre son but, d’amasser le plus de médailles possible, il devient le meilleur sportif de tous les temps. Il y a cet exemple d’une ville américaine dont tous les résidents étaient des familles parmi les plus riches du pays. Tous les enfants de ces familles se devaient de finir dans l’ « Ivey league », les universités les plus cotées du pays, et donc du monde. Même si beaucoup de ces gosses réussissaient, c’était la ville où il y avait le plus haut taux de suicide infantile de la région, tous sautaient du même pont, c’était comme une épidémie, personne ne savait expliquer pourquoi. C’est tout simplement à cause du stress constant que ces derniers ont pu subir pendant toute leur enfance, leur adolescence, et ensuite leur vie de jeunes adultes.
Il n’y a rien de sain dans le fait de se fixer un objectif si le chemin qui nous mène vers lui est repoussant du début à la fin. Il faut que le processus entier sonne juste.
Je pense qu’il y a aussi une chose absolument vitale à retenir: il ne faut pas confondre joie, plaisir, bonheur et félicité. « Le plaisir est plus rapide que le bonheur, et le bonheur que la félicité« , disait Voltaire. Je recherchais la félicité dans le fait de devenir pro, alors que le fait d’accomplir cet objectif ne m’apportera sans doute qu’un intense plaisir, mais sans doute pas de long terme. On se lasse de tout. La félicité s’atteint dans le processus. Le processus d’apprentissage, de construction de soi, le processus de la vie en général. C’est un état d’esprit, une posture envers notre impuissance face au temps qui coule.
Pour illustrer ça, je prendrais le premier exemple qui me vient en tête, celui de Dominick Cruz, ancien champion de l’UFC, qui après s’être retiré du sport est entré dans une longue dépression. Le jour où il est revenu dans l’octogone, et a regagné le titre, on lui a demandé si c’était le plus beau jour de sa vie, et il a répondu ceci: « The greatest moment in my life is realizing that I didn’t need a belt to be happy.« , « Le plus beau jour de ma vie a été celui où j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de ce titre pour être heureux« .7) Changer de trajectoire. Apprécier le moment présent. Le fait de devenir pro ou pas n’est qu’une contingence. Si j’y arrive, tant mieux. Si je me plante, whatever, j’aurais appris tellement de choses. Le moment de joie intense qu’est le fait de devenir pro est accidentel, et ce n’est pas ce que je dois rechercher. Mon but doit être d’être heureux, trouver un certain équilibre, au lieu de poursuivre des chimères qui dans le meilleur des cas, ne changeront rien à ma vie sinon ma situation financière et professionnelle, et dans le pire des cas, si j’échoue, me laisseront au fond du trou, sans rien à quoi m’accrocher.
Je vais devoir
Il reste que le métier de joueur pro m’attire plus qu’aucun autre. Je ne sais pas comment aborder ça, parce que je ne vais pas en faire le deuil, ce n’est pas le but. Il faut que j’arrive à le voir comme un possible, mais pas comme quelque chose de nécessaire.
En attendant, je vais continuer à méditer, essayer de trouver un meilleur équilibre de vie, trouver ma voie sans me mettre la pression. Je vais continuer à bosser le poker à fond, mais dès que je sens une résistance, je vais lâcher du lest. Je dois accepter entièrement que le poker n’est pas en soi la solution à mes problèmes, même s’il est lié à un grand nombre d’outils qui peuvent aider, comme la méditation, l’acceptation des choses que l’on ne maîtrise pas, etc. C’est un hobby, une activité à laquelle je prends du plaisir, ce serait trop bête d’en faire une tare.J’ai écrit tout ça ce matin, et depuis, je me sens déjà mieux. Je me rends compte qu’en me donnant comme seule issue le fait de devenir pro, je me suis cloisonné dans tous les sens. Non seulement par rapport aux gens, parce que je me suis retiré physiquement, mais aussi cloisonné par rapport à mon avenir. J’en suis venu à complètement délaisser les cours et à ne plus assister à la majorité de mes cours, ne me laissant implicitement qu’une voie possible, celle du poker.
Je vois maintenant d’où venait une grande part de mon anxiété. J’ai déjà l’impression d’avoir retiré une grosse charge de mes épaules, et je vais pouvoir jouer et étudier sans risquer d’être parasité par des facteurs extérieurs.
Bilan du dimanche
Durant ce dernier moi, j’ai acquis la capacité à rester en alerte concernant mon état mental. Si on regarde mon graph overall, quand je me tape des downswings, c’est pas à moitié. Le plus gros symptôme est une baisse brutale de ma redline, beaucoup d’autopilot, ainsi qu’un très léger état de tilt qui reste constant pendant toute la session sans exploser. J’ai remarqué ça aujourd’hui, et ça va me permettre l’effet boule de neige qui s’en suit et de drop 30 buy-ins
Je me rends compte qu’être gagnant à 6bb/100 m’intéresse pas, ce qu’on veut c’est du winrate bien gros bien gras
Je vais faire l’effort de me mettre à multitabler, de toutes façons en montant de limites il n’y aura plus de zoom, je serais obligé de changer de format, donc autant s’y mettre au plus tôt.
Je vais revenir sur Winamax parce que le pool est 3x plus soft, pour moins de variance et moins de tilt. La majorité de l’analyse de data que j’ai fait vient aussi de ce field, alors que sur PS, j’ai un peu l’impression d’être dans le flou avec le petit échantillon que j’ai sur cette population qui est plus regish.
Sessions: 2, 1.1K mains
Run: 3/10
Qualité de jeu: 5/10
Graph:
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 3 mois par
Pocket Quads.
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Update
Avec une idée plus claire de la vie que je dois essayer de mener, dont l’idée principale est de rechercher un équilibre au lieu de poursuivre des objectifs qui me mènent dans la mauvaise voie, j’ai préféré jouer moins aujourd’hui, et m’y mettre seulement dans le but de me détendre.
J’ai passé 2 heures à créer une interface de range research, je manie le logiciel de plus en plus vite. Et surtout, quelque chose que je n’ai jamais ressenti dans mes études, et quasiment jamais au poker avant cette année, je me suis littéralement amusé à bosser mon jeu, je trouve même ça encore plus stimulant que de jouer. J’ai été focus de bout en bout pendant les deux heures, alors que j’ai pour habitude de relâcher trop facilement mon attention dans tout ce que je fais au quotidien. Pour ceux que ça intéresse et les moins fainéants, ça donne à peu près ça:
Retour sur Winamax, et dieu que c’est bon d’être confiant dans ce pool, comparé à PS où je dois avoir un traumatisme de la dernière période où j’ai grind la room.
Mon travail de range research me donne encore un gros boost de confiance sur le winrate que je peux tirer. Si j’étais déjà breakeven sur ma redline jusqu’ici, je peux littéralement transformer ça en un vrai massacre si je garde le cap.
Bilan du dimanche
Sessions: 1, 1.1k mains
Run: 8/10
Qualité de jeu: 7/10
Graph update: On tourne à 12 bb/100 pour l’instant, tout roule
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 3 mois par
Pocket Quads.
Update: Tout est là
Ça fait plus d’une semaine que je n’ai rien posté sur ce blog. Et pour cause, j’étais en partiels jusqu’à mi-janvier. Entre-temps, des choses ont changé, et dans la bonne direction.
Pendant cette période, j’ai profité de mon temps pendant lequel j’étais censé réviser mes cours pour continuer à travailler sur ma personne, sur tous mes « troubles psychiques ». Je me suis mis au muay-thai, j’ai fini le livre de Jon Kabat-Zinn, « Où tu vas, tu es« , et j’ai le sentiment que ma vie va changer. Quoi de mieux que de réserver du temps pour prendre du recul sur sa vie, se rendre compte de tout ce qu’on faisait de mal auparavant, pour ensuite mieux l’arranger?
J’ai longtemps ressenti un « manque » au fond de moi-même. Je me suis toujours dit que viendrait un jour où je pourrais m’en aller, voyager, aspirer à l’inconnu et à l’infini que la vie nous offre. Un jour à partir duquel je commencerais à apprécier le goût réel de l’existence humaine, un goût intense, profond et durable. Une chose est sûre, c’est que je vivais dans l’insatisfaction, et cela se voyait de plus en plus dans la façon dont je me comportais avec mes proches. Il y a plus ou moins deux ans, je suis entré dans une sorte de dépression, qui n’a fait que s’accentuer à mesure que le temps passait. Ces derniers temps, cet état commençait à s’inscrire dans ma vie jusqu’à me coller à la peau. Je trimbalais ma tristesse avec moi, partout où j’allais, jusque dans la sphère familiale, où je n’arrivais même plus à savourer le moindre moment. J’ai commencé à rentrer dans une spirale infernale où je me créais de plus en plus de problèmes, le plus souvent par peur, auto-flagellation ou par « distraction ». C’était mon fardeau, celui que je m’était créé, comme si j’en avais besoin. Aujourd’hui, j’ai trouvé la voie pour m’en débarrasser. Je ressens déjà ce sentiment d’apaisement, pérennité, de satisfaction durable qu’on appelle le bonheur. Celui qu’on délaisse souvent au profit de plaisirs courts et intenses, dans l’ignorance la plus totale.
Il est plus facile de parler de dépression lorsqu’on en est sorti. La différence entre celle-ci et le simple malheur, c’est qu’on a l’impression qu’on y est ferré, qu’un pacte est fatalement scellé entre nous et la tristesse, sans aucun moyen de s’en sortir. Le plus douloureux lors de ces moments, ce n’est pas le chagrin en soi, mais la sensation d’impuissance face au constat que nous ne trouvons aucune issue.
Je préfère évoquer tout ça maintenant que je sors de ce tunnel, tout simplement parce que je n’en voyais pas l’intérêt d’en parler pendant.
Maintenant, je peux brandir cet épisode comme un trophée. Je suis même incroyablement chanceux d’avoir traversé cette passe, puisque j’en ressors gagnant. Si on m’avait proposé un jour de passer un an de ma vie malheureux pour vivre le restant de mes jours paisible, serein, sur la route de la stabilité mentale et du bonheur, je n’aurais pas hésité une seconde.
J’ai appris tellement de choses sur moi-même, et sur ce que je dois attendre de la vie. C’est loin d’être parfait, mais j’ai au moins une voie à suivre, en laquelle j’ai pleinement confiance, si le malheur est parfois inévitable, je ne saurais que mieux comment passer au travers.
Maintenant ou jamais
J’attendais la nouvelle pour faire mon retour sur ce blog. C’est fait, nous étions une centaine à postuler, et j’ai été pris pour un contrat de coaching et de stacking par l’un des meilleurs sinon le meilleur coach du monde. C’est le shot que j’attendais, l’opportunité que je n’aurais pas deux fois dans ma vie.
Tous les matins, en allant en cours à 8h, dans le froid, je vois tous ces cadres avec leur costar-cravatte millimétré aller exécuter leurs tâches pour le 5ème jour de la semaine, et la 20ème année consécutive, oubliant dans leur train-train quotidien qu’il sera trop tard à 60 ans pour se réveiller et commencer à vivre. C’est un piqûre de rappel quotidienne de ce qu’il m’attend si je me remets à faire la limace dans mon coin, à attendre passivement que quelque chose arrive dans ma vie qui me fasse échapper à l’inévitable cruauté de la vie occidentale.
Je suis donc pris dans la team du coach que je vénère depuis que je l’ai découvert. Les passionnés de poker jusqu’à la moelle, on a presque tous eu ce « mentor », cette figure presque religieuse dont on pourrait boire les paroles pendant des heures. J’en ai découvert plus sur moi-même que sur le poker rien qu’en regardant ses vidéos youtube. Je m’endormais tous les soirs sur ses liveplays (rien d’érotique, calmos
) rien que pour l’écouter développer sur le nombre infini d’aspects que le poker peut révéler sur notre personne. Pour faire une description rapide, c’est en gros un moine shaolin qui tourne des joueurs de micros en joueurs de high stakes sur une intervalle de 6 mois – 1 an.
Rien n’est fait. Les prochaines semaines et les prochains mois vont être décisifs, et tout dépendra de ma capacité à me donner à 100%. Je n’ai aucun doute en ma volonté. Si je me fixe un objectif et une manière de l’atteindre, je le ferais.
Voilà comment les prochaines semaines vont se dérouler: on est un groupe d’élève sélectionnés selon leur degré de motivation, leur ambition, leur caractère et leurs résultats en micros. Le coaching est divisé en 4 divisions: la 4ème sont les joueurs de NL600+, et la première, dans laquelle j’atterrirais, la section NL25-NL100.
La première division est composée seulement des nouveaux arrivants. Ça a un côté Koh-lanta, j’adore. On se voit donc attribuer des packs de coaching initialement destinés à l’achat sur le site, on nous lâche dans la nature, on doit tout intégrer au maximum pendant une période de 4 semaines, puis jouer un échantillon de 10k mains qui sera soumis à évaluation. Nous ne sommes pas en compétition avec les autres, mais seulement avec nous-même. Ce qui est jugé est notre capacité à intégrer un savoir rapidement et à l’appliquer aux tables. Ensuite, si le retour est positif, on est définitivement acceptés et on se voit offerts un contrat à 5k, rollés pour la NL50, puis vers l’infini et au-delà. Le but étant d’arriver en high stakes le plus vite possible. Beaucoup de joueurs de NL600+ suivant le même programme ont effectué le chemin des micros à la NL1K avant moi en souvent un an, voire moins. C’est mon tour. Rien que le fait d’être en contact avec une communauté aussi prestigieuse me donne un boost énorme de confiance et de motivation. Je veux être à la hauteur, je saurais honorer l’opportunité qui m’est donnée. A moi de prouver que j’ai un dévouement énorme, que j’ai une capacité de volume de travaille qui excède celle des autres.
C’est maintenant ou jamais.
Concernant la forme de ce blog, j’abandonne les posts quotidiens avec la notation et le graph, ça n’a que peu d’intérêt. Je posterai désormais mon ressenti, quand j’en aurais besoin ou envie.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 3 mois par
Pocket Quads.
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Pocket Quads.
Update rapide
Holà tout le monde! Je n’ai pas été très actif sur ce blog durant les dernières semaines. Je suis toujours dans la phase d’entraînement pour le coaching, ce qui me prends pas mal de temps avec les cours, le sport, et le volume que je dois mettre aux tables (et un peu les séries tv, ok
). Jusqu’ici, ça se passe encore mieux que je n’aurais pu l’imaginer. Avec tout le travail que j’ai fait et la qualité du coaching qui m’est proposé, j’ai l’impression d’avoir décuplé mon niveau. Au rythme actuel, mon objectif de départ qui était d’atteindre la NL100 avant cet été se rapproche de plus en plus, et je pense que si tout se passe bien, je pourrais m’installer aux tables de NL200 avant le mois d’août… En écrivant ça, même moi je n’y crois pas, puisque j’ai toujours « déifié » les joueurs de high stakes, comme si c’était des Einstein V2 avec un talent fou ou 200 points de QI.
Je me rends compte qu’à notre époque, en 2019, il n’a jamais été aussi facile de percer dans le milieu du poker. Les grinders d’aujourd’hui se disent souvent « si jamais j’avais pu connaître le poker et jouer en 2003, j’aurais été millionnaire à l’heure qu’il est », alors qu’à l’époque, les gains reposaient bien plus sur le talent qu’autre chose.
Aujourd’hui, il est possible pour n’importe qui de monter une roll jusqu’en high stakes à partir de rien, juste de la quantité énorme de contenu qu’il y a sur internet, mais si et seulement si on s’en donne les moyens. La vérité, c’est que les regs sont tous des gros fainéants, et n’ont pas assez de volonté pour travailler assez dur pour s’en tirer avec autre chose qu’un winrate de 5bb/100.
ALERTE BRAG
Sinon, juste pour montrer ma déchatte ancestrale, voilà ce qu’il s’est passé aux tables pour moi pendant mon absence sur ce blog:
J’ai ship le challenge Mad Mat sur 3 stakes différents, un vrai kiff puisque le gofast est mon format de prédilection, avec un petit shot en NL100 et stoploss de 1 BI juste pour le beau jeu, dans l’espoir de ship le 3è
Je m’en suis tiré avec 400 euros de prime, on va dire que ça compense pour tout le rakeback que je prends pas en jouant sur PS
Et enfin, je dois faire un volume de 20k hands que je dois soumettre au coach, du coup je me donne à fond sur la 50 zoom de PS, on va dire que le field se mange une petite salade d’overbet à toutes les sauces! :P
C’est une des dernières fois où je posterais un graph sur ce blog, parce que selon moi ça n’a plus de sens, mon objectif était juste de montrer la place qu’il y a pour travailler son jeu et obtenir des winrates à deux chiffres en 2019. Pour l’instant, je vais continuer à grind jusqu’à atteindre les mid/high stakes début 2020, inch’allah.
Une fois que ce sera fait, j’aimerais beaucoup me lancer dans le coaching, parce que je pense qu’il y a une place énorme à prendre dans le marché du coaching CG, surtout en France. J’aimerais bien arriver et mettre un coup de pied dans la fourmilière pour proposer quelque chose de qualité, ça me tient beaucoup à coeur d’ouvrir les yeux de la communauté sur certains sujets.
A la prochaine et au plaisir
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 3 mois par
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