- Ce sujet contient 16 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par zedryas, le il y a 11 années et 11 mois.
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Je sors d’une séance de méditation à l’instant.
Et dans les pérégrination de mon esprit m’es venu une réponse à une question qui m’avait été posée.
J’aurais pu répondre en MP directement à la personne concernée, mais vu que un certains nombres ici se posent des questions/pratique sur/la médiation je me suis dit que peut être cela serait peut être utile à d’autres.
Première précision je suis comme beaucoup ici un débutant dans la matière (quoi que je me demande si l’on cesse un jour d’être un débutant).
La question commençait par quelque chose « je suis moi aussi touché par ton ancienne pathologie », et le sujet était la culpabilité, mais cela aurais pu être tout autre chose.
La réponse qui m’es venue:
Il ne s’agit pas de se débarrasser d’une pathologie, mais de se rendre compte que cette pathologie n’en es pas une.
Que l’on est pas enfermé par elle, et que l’on est pas elle.
Se rendre compte que cela fait, aujourd’hui en tout cas, partie de nous, mais que cela n’a rien de grave: personne n’es parfait; et que si elle fait partie de soi, elle n’est pas pour autant soi.
Parler de méditation est toujours délicat, tout du moins avec l’expérience qu’est la mienne. Et au fond il existe une meilleur réponse; elle se nomme la pratique.
Bon trêve de ce moment chamallow, il est plus que temps que j’aille pondre ma candidature pour le panda »what », cela n’a que trop traîné
Perso je +1 ce que dit dryas, même si je l’aurai pas forcément exprimé comme ça!
Plus simplement (tout du moins pour moi!!), il me semble qu’il faut réussir à comprendre et à sentir que nous ne sommes pas nos pensées. Donc quand on émet un jugement sur soi-même, ou sur quelqu’un d’autre, sur une situation, évènement, etc… Ce jugement c’est QUE un jugement, une pensée… Ca n’est pas une vérité, ça n’est pas « NOUS », ce que nous sommes.
Ce qu’on est avant toute chose, c’est une conscience, capable d’observer les choses telles qu’elles sont, sans pensées supplémentaires, sans mots. La conscience dans l’instant présent permet d’opérer un détachement vis à vis des pensées et jugements, permettant avec une pratique bien régulière et soutenue d’amener une grande paix face aux évènements, situations et jugements.
Enfin c’est du moins ce que j’en ai compris, et ce que je ressens!
Ou comment mettre du Tollé dans tout ca
Tout a fait ok que me formulation est pas assez clair. Encore beaucoup de chose à apprendre.
Moi ce qui me taquine au fond avec ta formulation (Tollé fan u r ) c’est ceci:
Et si le mental n’était pas mal? Et si il était sommes toute normal? L’enjeux n’es t’il pas plus de réaliser qu’il n’est pas nous plus que de le dépasser? Autant de questions que je me pose quand je lis l’auteur suscité.
Mais en bref: et si c’était pas encore plus simple?
Discussion très intéressante, mais je reviendrais le lire quand je me serais mis un minimum à la méditation, peut-être que je comprendrais un peu plus lol
dryas said
Ou comment mettre du Tollé dans tout caTout a fait ok que me formulation est pas assez clair. Encore beaucoup de chose à apprendre.
Moi ce qui me taquine au fond avec ta formulation (Tollé fan u r ) c’est ceci:
Et si le mental n’était pas mal? Et si il était sommes toute normal? L’enjeux n’es t’il pas plus de réaliser qu’il n’est pas nous plus que de le dépasser? Autant de questions que je me pose quand je lis l’auteur suscité.
Mais en bref: et si c’était pas encore plus simple?
Le mental n’est ni bien ni mal. La notion de bien ou de mal n’existe absolument pas en dehors du mental justement!
Il est tout à fait « normal » également, il ne s’agit pas de le fuir. Il n’est cependant pas « nous » pour autant. Notre identité n’est pas « nos pensées compulsive » en gros… Et le menal est la première cause de nos souffrances il me semble.Le mental n’est ni « présence » ni « conscience », au contraire: il a besoin du passé et du futur pour exister, ainsi que de notre « non-vigielance », et de la séapration (non acceptation) d’avec l’instant présent tel qu’il est. Il est donc incompatible avec une forme de vécu ou de ressenti de l’instant présent, donc incompatible avec une forme de paix ou de quiétude, qui n’existe toujours que dans le moment présent.
Je sais pas si ça répond à tes questions, mais le débat m’intéresse, donc n’hésite pas à me dire si tu es pas ok ou ne comprend pas, ce n’est qu’une vision des choses de toute façon!
En fait en relisant l’ensemble des messages je constate qu’on est pour l’essentiel d’accord.
Le seul petit point qui me taquine c’est de parler de l’être en le dissociant du mental, des pensées, … De même quand tu parles de paix ou de quiétude, j’y trouve un arrière gout de but. Sans doute à tord.
J’étais ce soir à une séance méditative collective. Petit retour en arrière. Tu avais lu mon billet sur les concierges. Ce qui s’est passé ensuite cela a été un long étiolement de cet « éveil » comme tu le qualifiais si bien dans ton comment. J’ai écrit avant d’aller à la séance « Chaque jour était le souvenir du précédent ».
Puis jusqu’à un sentiment de tristesse face au constat d’un bonheur perdu. J’en parle vite fait au mec qui organise les séances et là je me suis pris une claque.
J’avais été un temps libéré, puis je m’étais accroché à cette liberté ressentie, comme à un but que j’aurais supposément atteint.
Une phrase: le présent reste le présent, et chaque jour, nourri par nos expériences, nos sensations mais aussi notre mental est différend. Et on pourrait vite dire que le but est d’être à l’écoute de cette différence pour être au présent. Mais quel erreur je crois car le propos de la méditation n’est il pas aussi de se détacher de la notion de but. Je ne parles pas de chemin mais bien de but. Nous avons trop besoin des aînés pour rejeter le chemin aussi, surtout des chemins aussi ouverts que ceux ci.
C’est très confus ce que j’écris là. Je cherche certainement pas à contredire, juste à poursuivre.
Tu ouvres tellement de sujets, dur de répondre, donc je vais juste prendre les points où je pense pouvoir apporter une réponse qui fait, du moins pour ma part, sens. Sans que ce soit pour autant juste!
dryas said
Le seul petit point qui me taquine c’est de parler de l’être en le dissociant du mental, des pensées, …
L’idée n’est pas vraiment de les dissocier, mais plutôt de comprendre que l’être est « avant » le mental, donc plus « profond ». Le mental lui, apparaît après. Le mental dépend de l’être. Cependant, l’être ne dépend pas du mental.
De même quand tu parles de paix ou de quiétude, j’y trouve un arrière gout de but. Sans doute à tord.
Pourquoi y trouves-tu un arrière goût de but? L’idée n’est pas de dire que c’est ce qu’il faut atteindre ou désirer à tout prix. Mais simplement, si paix ou quiétude il y a, elle n’est pas dans le mental (par nature agité et jamais dans le présent), mais dans l’être lui-même, qui n’est ni calme, agité, heureux, malheureux, mais justement « est », tout simplement, instant après instant, dans le présent.
J’étais ce soir à une séance méditative collective. Petit retour en arrière. Tu avais lu mon billet sur les concierges. Ce qui s’est passé ensuite cela a été un long étiolement de cet « éveil » comme tu le qualifiais si bien dans ton comment. J’ai écrit avant d’aller à la séance « Chaque jour était le souvenir du précédent ».
Puis jusqu’à un sentiment de tristesse face au constat d’un bonheur perdu. J’en parle vite fait au mec qui organise les séances et là je me suis pris une claque.
J’avais été un temps libéré, puis je m’étais accroché à cette liberté ressentie, comme à un but que j’aurais supposément atteint.
Une phrase: le présent reste le présent, et chaque jour, nourri par nos expériences, nos sensations mais aussi notre mental est différend. Et on pourrait vite dire que le but est d’être à l’écoute de cette différence pour être au présent. Mais quel erreur je crois car le propos de la méditation n’est il pas aussi de se détacher de la notion de but. Je ne parles pas de chemin mais bien de but. Nous avons trop besoin des aînés pour rejeter le chemin aussi, surtout des chemins aussi ouverts que ceux ci.
C’est très confus ce que j’écris là. Je cherche certainement pas à contredire, juste à poursuivre.
Sinon tout ce que tu dis ici est un beau témoignage de ce que tout le monde vit je pense: on s’attache à ce qui nous fait du bien, on repousse ce qui nous fait du mal.
Pour ce qui est du but, la question est vraiment complexe à mon sens. Principalement parce que la notion même de « but » est en elle-même floue (chacun y met ce qu’il veut). La méditation nous apprend simplement à être en paix avec l’instant présent tel qu’il est, mais elle nous transforme aussi par la même occasion.
En gros il me semble que l’acte de méditer n’est pas d’atteindre un but, mais pratiquer la méditation nous permet par la suite d’y voir plus clair dans les buts que l’on souhaite atteindre.
Bref, je dis sûrement plein de bêtises, je pense que pour y voir plus clair sur ces questions il faut lire, relire et encore lire des gens bien plus sages et qui ont médité des années, et tenté de formaliser ça par des mots dans des bouquins!
Juste petite question Dryas, est-ce que tu médites tous les jours, au moins 20 minutes?
Sur que ce son la des notions complexes (ou simple c’est celon ) et pas évidente à parler, à dire.
Pour ma part j’ai encore du mal à dire que l’un est premier l’autre second en parlant de l’être et du mental. mais beaucoup de chemin à faire. (on est pas notre mental ca complétement obv).
Pour répondre à ta question, pas encore.
Les méditations collectives m’ont fait avancer très vite je crois (cela fais 4 mois maintenant), et la régularité me tend les bras.
Je médite presque tout les jours seul, et la durée n’es pas encore fixe et alterne entre 10mins et 25mins.
dryas said
Pour ma part j’ai encore du mal à dire que l’un est premier l’autre second en parlant de l’être et du mental. mais beaucoup de chemin à faire. (on est pas notre mental ca complétement obv).Ah bon? Perso ça me paraît juste « factuel ». Disons que le mental n’est possible qu’avec le langage, et dans l’histoire de l’humanité le langage est arrivé sur le tard… Encore, un bébé « est », avant tout, et ensuite le mental se crée. Enfin je comprendrai que tu ne sois pas convaincu, mais je le vois comme ça! ^^
Mes concours sont loin tiens^^ je vais essayer de rester sur le sujet^^
Il me semble que tu part énormément dans tous les sens Seb en fait
Disons que l’être et le mental forme un tout je pense,
il y a différent type d’être, mais tous ne possède de mental, ou de conscience.
On peut parler de hiérarchie ou d’évolution entre « classes » d’Êtres,(organique, végétales, animales, etc) certaines vont être dotés d’une capacité cognitive supérieur à d’autre, et cette capacité cognitive fait partie
Ce qui est amusant c’est que l’Homme se définit par sa capacité à penser et se distingue ainsi de son environnement, (là on est plus sur la conscience) pourtant, cela n’en a pas toujours été ainsi, et à une époque l’humain en était totalement dénué. Ce n’est pas pour autant que l’homme à cesser d’exister, ou qu’avant il n’était pas homme.
Simplement, je pense que notre être a plusieurs facettes, formant un tout, mais c’est ce tout qui nous défini et non, l’une de ces facettes.
Quand tu médites, peut être que justement tu ne t’attaches pas à te penser en tant qu’être entier. (juste une supposition)
Je ne sais pas comment vous définissez le mental c’est ce qui me paraît un peu flou en vous relisant.
De mon coté je considère ça plus comme le coté psychique de notre être, par opposition au coté charnel/matériel.
Sans pour autant considérer que c’est ce qui nous permet de nous concevoir en tant qu’homme.
Juste le coté primaire immatériel de notre être.
on utilises pas le mental dans le même sens ici dj
mental est a comprendre comme production de notre cerveau: pensée, plastification, analyse, …
Et on ne formes pas un tout imo. La question de ce qu’on est n’est pas la bonne question je crois.
Quand tu médites par contre tu ne vois pas^^
En fait tu t’attaches (pour reprendre ta formulation) a regarder les choses telles qu’elles sont.
Par exemple tu es assis des pensées te viennent. Tu ne les juges pas, tu leur donne une attention.
En fait tu vas avoir un laboratoire d’observation pour voir comment ton cerveau fonctionne. Dit comme ca c’est chelou, mais c’est une tentative de formulation rationnelle.
plastification?
En fait tu t’attaches (pour reprendre ta formulation) a regarder les choses telles qu’elles sont.
tu suis le cheminement de tes pensées, en prenant du recul sur celle ci du type pourquoi je pense à ça? Vers quoi ça me mène, quel est le déclencheur?
Quand tu médites par contre tu ne vois pas^^
Zlatan si
plastification euhhh…. planification en fait…. lool fail du correcteur sur une de mes nombreuses fautes d’orthographe imo.
prendre du recul sur une pensée, est une observation
pourquoi je pense ca, est un jugement.
Regarder ce qui est est telle que c’est, c’est aussi regarder cette observation, ce jugement, comme la pensée; telles qu’ils sont.
Mais ca va trop loin, donc tu ramène ton attention sur ta respiration. Une chose qui est toujours telle qu’elle est.
Mais attention au mot attention^^
Attention n’es pas concentration. Attention peut être comparable aux fois ou tu écoutes un ami. C’est pas actif c’est pas volontaire, tu l’écoutes c’est tout.
Pour ce qui est de voir honnêtement je me souviens plus de ce que je voulais dire^^
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