- Ce sujet contient 10 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par -ywouat-, le il y a 11 années et 7 mois.
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slt a tous , j aimerai savoir si vous auriez quelques conseils en ce qui concerne la variance au poker . Depuis quelques jours je subit cette variance et je n arrive pas a m en sortir , c est pour cela que je fait appel a vous afin de me conseiller.
merci a tous
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Descendre de limite si ta BR n’est pas assez large, sinon joué plus car la variance se lisse avec le nombre de mains ou faire une pause pour l’état d’esprit.
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pokerkid853 said
slt a tous , j aimerai savoir si vous auriez quelques conseils en ce qui concerne la variance au poker . Depuis quelques jours je subit cette variance et je n arrive pas a m en sortir , c est pour cela que je fait appel a vous afin de me conseiller.merci a tous
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En fait tu ne « subis » pas cette variance « depuis quelques jours », car en réalité tu la subis tout le temps, mais tu ne t’en rends compte que quand tu perds.
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Mon conseil personnel :
– avoir une bankroll très large pour la limite à laquelle tu joues. 60 BIs pour la limite grindée me semble ok. Ca permet d’encaisser des downswings inévitables sans move down.
– joue moins et concentre-toi sur ton jeu quand tu perds (reviews etc.), et joue plus quand tu gagnes. Souvent les joueurs ont une approche naturelle contraire : ils jouent beaucoup quand ils perdent « pour se refaire », et jouent moins quand ils gagnent, par peur de tout reperdre — c’est une erreur je pense.
– vraiment faire la part des choses entre : la variance, le spew, les erreurs. Quand on fait une session à -4 BIs, et qu’on a perdu 3 coin-flips et spew 1 cave : se focus sur l’erreur et non pas les flips. Être honnête !
La première chose à faire me semble être d’accepter cette variance, et justement d’arrêter de lutter pour s’en sortir. Ca ne dépend pas de toi, et tu n’y peux rien, il faut l’accepter et renoncer à vouloir changer ce qui n’est pas possible de changer par tes propres moyens.
C’est comme si tu disais « je subis le mauvais temps, il faut que pleuvoir, j’arrive pas à m’en sortir, que faire?? ». La première chose serait de vraiment se dire « bon ok, il pleut à mort, je n’y peux rien » et ensuite, une fois que tu es totalement serein et calme face à ça, envisager ce que tu peux faire pour t’adapter.
Sicko Jacko a donné de très bons conseils… Je te recommande également de:
– introduire un maximum de plaisir dans tes journées (films que tu aimes, activités que tu aimes, voir des amis, etc…). Faire ceci va te changer les idées, et pendant ce temps tu ne penseras pas à la variance (éviter de ruminer)
– Jouer moins de table, et enchaîner ce que j’aime appeler des « sessions parfaites ». C’est à dire des sessions courtes entre 30 et 45 minutes, sur 3 ou 4 tables, où tu joues ultra hyper concentré. En jouant lentement, en donnant le meilleur de toi-même sur chaque décision, à chaque street, dès preflop.
– Structure ton jeu: fais toi un « programme » avec échauffement, travail sur ton jeu, session, et bilan de tes sessions!
GL!
merci pour vous conseils tt le monde en gros faut etre patient jouer peut etre plus serré et beaucoup travailler
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J’ai une petite question concernant le détachement face au nécessaire peanuts. Je ne suis pas très calé mental mais je pense qu’avec l’expérience (gros volume) et après avoir traversé des badruns/goodruns/des gros BE/etc. j’ai développé une certaine solidité mentale et tilte assez peu ; et parfois je m’amuse à essayer de regarder mes tables en ayant le moins d’émotions possible quand, par exemple, je pars à tapis avec AK contre QQ. J’arrive à être assez neutre et ne pas écouter la déception quand je perds le flip. Mais je n’ai jamais réussi à ne pas être content quand je gagne le flip.
Et toi, tu es content quand tu gagnes un flip ou tu t’en fous complètement ?
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pokerkid853 said
merci pour vous conseils tt le monde en gros faut etre patient jouer peut etre plus serré et beaucoup travaillerJe ne suis pas sûr qu’il faille que le fait que tu traverses un badrun te fasse modifier ton jeu.
On parle très abstraitement d’un sujet très concret ici, donc c’est assez difficile, mais c’est justement le fait de dévier de son meilleur jeu qu’on peut appeler « tilt ». Si tu penses qu’ouvrir au bouton 50% des mains dans telle situation est la meilleure façon de jouer, alors il ne faut pas que tu te mettes à ouvrir 25% de tes boutons (dans cette même situation), sous prétexte que tu subis un mauvais run. Ca voudrait alors dire que le badrun te fait tilter.
D’ailleurs c’est la définition très générale et très complète je pense, que tommy angelo a donné au concept de « tilt » : dévier (peu importe la raison) de son A-game. Du coup ça implique que jouer bourré est aussi une forme (très perverse) de tilt !
Tilt has many causes and kinds, but it has only one effect. It makes us play bad. It makes us do things we wouldn’t do if we were at our very best. And that’s how I want to define it, exactly like that. Tilt is any deviation from your A-game and your A-mindset, however slight or fleeting.
sicko jacko said
J’ai une petite question concernant le détachement face au nécessaire peanuts. Je ne suis pas très calé mental mais je pense qu’avec l’expérience (gros volume) et après avoir traversé des badruns/goodruns/des gros BE/etc. j’ai développé une certaine solidité mentale et tilte assez peu ; et parfois je m’amuse à essayer de regarder mes tables en ayant le moins d’émotions possible quand, par exemple, je pars à tapis avec AK contre QQ. J’arrive à être assez neutre et ne pas écouter la déception quand je perds le flip. Mais je n’ai jamais réussi à ne pas être content quand je gagne le flip.Et toi, tu es content quand tu gagnes un flip ou tu t’en fous complètement ?
En fait c’est pas vraiment un détachement, mais plutôt une acceptation sereine de la réalité inévitable, et qui ne dépend pas de toi (gagner un flip ou le perdre).
En gros, je suis content quand je gagne un flip, déçu quand j’en perds un, mais dans les deux cas je reste plutôt « serein » c’est à dire ni euphorique quand je gagne, ni en bad quand je perds, parce que finalement c’est que de la variance…
Mais ça ne m’énerve pas, ne me frustre pas ou autre… Enfin, tant que ça reste raisonnable bien sûr! ^^L’idée c’est absolument pas de supprimer le désir ou l’émotion, mais de réussir à ne pas se faire « déborder » par ceux-ci.
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Ok, c’est ce qu’il me semblait. Mon approche naïve est assez similaire à celle que tu décris : quand je gagne un coinflip, je ressens « yes ! » puis je m’en cogne ; et quand je perds, « fuck it ! » et je m’en cogne.
Quand tu dis :
« Enfin, tant que ça reste raisonnable bien sûr! ^^ »
Est-ce que ça veut dire que tu as un seuil au-delà duquel tu ne joues plus ? Un « stoploss » quoi, aka. « quand j’ai perdu X BIs j’arrête pour au moins X heures ». Je ne me souviens pas t’avoir entendu te confier sur ce sujet.
Personnellement je pratique un SL très très conservateur : si je perds 3 BIs je quitte les tables pendant au moins 2 heures (le temps de trouver quoi foutre d’autre que grinder quoi). Je fais ça sans le conseiller à quiconque, c’est juste très adapté à mon mental et au seuil au delà duquel je ne me sens plus très bien. Et toi ?
Salut
avoir un gros edge sur tes adversaire te permet de moins ressentir la variance (elle ne baisse pas, mais tu la ressent moins car ton trend est plus haussier). Ca permet de moins tilt donc conserver son a-game etc..
Je crois que dans un des ebook de baluga il y a un truc du style :
Good Table selection => Good winrate => Low variance (ce qui est faux mathématiquement, mais low variance ressentie est vrai) => A game
Bad table selection => Bad winrate => High variance ressentie => Tilt => Bad winrate, etc…
c’est des cercles vicieux et je trouve ca assez vrai
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