- Ce sujet contient 5 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Coolbreeze, le il y a 10 années et 4 mois.
-
AuteurMessages
-
Bonjour à tous la communauté !
Dans le cadre d’un projet de vidéo et d’une synthèse écrite, j’interroge actuellement les joueurs de nl50+ sur leur vécu de grinder. L’idée étant de comprendre le parcourt, les moments difficiles et les ressources misent en place par les bons joueurs expérimentés pour réussir à up les limites. Une sorte de mise en commun / comparaison des vécus des grinders ayant eu des résultats significatifs.
Au vu de la recrudescence de certains posts de whine purs de la part de certains joueurs débutants (qui ne sont pas à blâmer, on est tous passé par là ), je pense qu’il serait très utile d’avoir ce genre de témoignage pour comprendre à quelle point s’installer en nl50+ demande de l’investissement, de la persévérance ainsi qu’une vraie stratégie sur le long terme, et cela indépendamment des résultats sur le court termes.
Pour tous les joueurs actuellement débutant ou de niveau intermédiaire qui ambitionnent d’aller le plus haut possible, ce genre de retour sur votre vécu, amis grinders expérimentés et compétant, peut être une grande source de motivation et permettrait également d’anticiper les difficultés à venir.
Je pense notamment à la vidéo de Pe4nuts avec AcocoA, où Simon recommandait à ce dernier d’interroger des joueurs de nl 100+ sur leurs swingues et période de détresse afin d’aider ce dernier à relativiser  l’interprétation de ces propres résultats. Cette démarche s’inscrit dans cette optique là .
J’ai essayé de le faire assez court pour pas non plus que cela soit une trop grande contrainte pour ceux qui souhaitent y répondre. Toutefois, j’ai bien conscience que cela peut être un peu pénible mais je ne vous demande que 10 min de votre temps  Vous pouvez me répondre directement sur ce topic ou de manière anonyme en mp ou via mail (cyril_andre@msn.com  / skype: coolbreeze !! de Limoges)
Merci d’avance à vous tous, votre collaboration est vraiment sympatoche
(PS: je serai absent 1 semaine pour cause de départ à l’étranger sans possibilité de connexion, je re sur le fofo à partir du 7 mai)
1. Qualité / défaut d’un grinder
– Quel est selon toi la principale qualité indispensable à un grinder qui souhaite up les limites et progresser ?
– Inversement, y a-t-il selon toi des « défauts » ou comportements qui ont freiné ta progression ?2. Aspect progression
– Décrirais-tu ta progression comme linéaire ou au contraire, par phase de « déclic » où tu as l’impression de vraiment progresser et comprendre pleins de choses, entrecoupées de phase de stagnation ?
– Si tu as eu des « déclics », peux-tu nous les décrire ? (coaching, mise en pratique de conseil d’autres joueurs, etc…)
– As-tu eu des modèles ou mentors au poker qui t’ont grandement inspirés et t’ont permis de progresser ? Ou bien as-tu progressé plutôt en solitaire ?
– Comment vis-tu le grind aujourd’hui par rapport à tes débuts ? Ton parcours t’a-t-il permis d’organiser ta vie poker différemment aujourd’hui ? Qu’est ce qui a concrètement changé ?3. Moments difficiles
-Qu’est ce qui a, dans ton parcours, été le plus difficile ? (gérer la variance, résoudre un leak mental ou des problèmes d’organisation du grind, acceptation sociale du poker par rapport à la famille etc…)
– Peux-tu me décrire ton pire moment de détresse au poker et comment l’as-tu surmonté.
J’ai déjà reçu quelques retours et je vous en remercie vraiment
On m’a également fait part de certaines hésitations concernant des joueurs, pas vraiment des reg de nl 50+, mais ayant quand même plusieurs années de grind, désireux de partager avec la communauté sur les points abordés dans ce thread.
Pas de problème !
C’est vrai que j’ai adressé ce questionnaire « à l’attention des joueurs de nl 50+ » mais si vous désirez partager votre expérience et que vous pensez que cela apportera quelques chose, je vous invite à me contacter ou à poster directement ici, même si vous n’êtes pas en 50+++
PS: Comme je l’ai précisé plus haut, je pars 1 semaine à l’étranger et je coupe tout moyen de communication durant ce laps de temps. C’est pas un GU de ma part, je re sur le fofo vers le 5 mai.
Aller je me lance!
1. Qualité / défaut d’un grinder
– Quel est selon toi la principale qualité indispensable à un grinder qui souhaite up les limites et progresser ?
Clairement pour moi c’est simplement le fait d’être passionné, il faut jouer au poker par passion et non pour l’argent ou d’autres raisons.Â
Le travail à fournir pour devenir un bon joueur est tellement énorme que si on a pas une passion dévorante pour ce jeu on finira obligatoirement par laisser tomber tellement il y a de contraintes à côté (ce dont un débutant n’a pas conscience au début)
– Inversement, y a-t-il selon toi des « défauts » ou comportements qui ont freiné ta progression ?Ce qui a été le plus dure ça a été de concilier le poker avec les à côtés, si tu fais trop de poker, certes tu progresses mais ça dégrade le reste de ta vie et tu as plus trop la tête au poker.
Inversement si tu veux minimiser le poker ben tu n’y consacre pas assez de temps pour progresser convenablement.
2. Aspect progression
– Décrirais-tu ta progression comme linéaire ou au contraire, par phase de « déclic » où tu as l’impression de vraiment progresser et comprendre pleins de choses, entrecoupées de phase de stagnation ?
Clairement par phases de déclic.
– Si tu as eu des « déclics », peux-tu nous les décrire ? (coaching, mise en pratique de conseil d’autres joueurs, etc…)Le plus gros c’est obv la découverte de KT, où j’ai vraiment découvert tous les aspects technique du jeu. Avant j’étais assez scared money et je jouais quasiment qu’en value du coup j’ai eu une énorme progression à ce moment là .
Ensuite ça a été de créer un groupe de travail micro limite, puis des rails/review avec des bons joueurs de mes limites et/ou des limites plus élevées.
– As-tu eu des modèles ou mentors au poker qui t’ont grandement inspirés et t’ont permis de progresser ? Ou bien as-tu progressé plutôt en solitaire ?J’ai toujours adoré regarder Negreanu jouer, son hand reading m’impressionnera toujours.
A un niveau plus abordable (je sais pas si c’est une bonne idée de le dire je vais me faire chambrer ^^) Shishi quand j’ai commencé j’adorais vraiment ses vidéos son style de jeu auquel je m’identifiais pas mal. Je pense que j’ai bcp progressé grace à lui même s’il le sait pas, merci mec :icon_wink:
– Comment vis-tu le grind aujourd’hui par rapport à tes débuts ? Ton parcours t’a-t-il permis d’organiser ta vie poker différemment aujourd’hui ? Qu’est ce qui a concrètement changé ?Pour la première fois je suis à des limites où les sommes commencent à être intéressante, j’ai dis que je jouais pas pour l’argent mais c’est vrai que cet aspect commence à rentrer en compte quand tu gagnes un SMIC/mois :0081:
Sinon mon parcours m’a permis de rencontrer vraiment bcp de monde ds le milieu du poker ce qui fait que je peux maintenant échanger avec bcp de monde ce qui est vraiment super cool.
Ce qui a concrètement changé c’est qu’en élevant mon niveau de jeu je découvre à quel point ce jeu est complexe et pour moi c’est encore plus intéressant
3. Moments difficiles
-Qu’est ce qui a, dans ton parcours, été le plus difficile ? (gérer la variance, résoudre un leak mental ou des problèmes d’organisation du grind, acceptation sociale du poker par rapport à la famille etc…)
Clairement de concilier poker et vie sociale, ça a été chaud plusieurs fois avec ma copine :0081:
– Peux-tu me décrire ton pire moment de détresse au poker et comment l’as-tu surmonté.Le seul et unique gros spew de ma carrière de grindeur. Je suis pas un gros spewtard par nature mais une fois je suis rentré en combat d’égo vs un reg et j’ai spew 1/3 de ma BR en une soirée. Mentalement ça a été dur mais je me suis dit que c’était auss un bon moyen de progresser et du coup j’avais encore plus envie de bosser mon jeu derrière et j’ai bcp progressé après ça.
Allez je vais le faire aussi.
1. Qualité / défaut d’un grinder
– Quel est selon toi la principale qualité indispensable à un grinder qui souhaite up les limites et progresser ?
La persévérance et la capacité à se remettre en question, particulièrement au début.
– Inversement, y a-t-il selon toi des « défauts » ou comportements qui ont freiné ta progression ?
La paresse, une certaine tendance à tomber dans la facilité
2. Aspect progression
– Décrirais-tu ta progression comme linéaire ou au contraire, par phase de « déclic » où tu as l’impression de vraiment progresser et comprendre pleins de choses, entrecoupées de phase de stagnation ?
Au début, vraiment des déclics, comprendre les notions de base comme jouer en position, les sizing etc… Aujourd’hui, je pense que je progresse de manière plus linéaire.
– Si tu as eu des « déclics », peux-tu nous les décrire ? (coaching, mise en pratique de conseil d’autres joueurs, etc…)Clairement, le visionnage des vidéos de pe4nuts, notamment « variance et souffrance au poker ». Avant, je whinais dès que j’étais BE sur 10k hands ^^. Il y a toute une série de vidéo de Simon qui m’ont permis de comprendre ce qu’est la variance et de me projeter plus loin que mes résultats à court terme. Récemment, une phrase de Laplume m’a beaucoup aidé,  grossomodo il dit que l’edge au poker se trouve dans la constance, la faculté à ne pas spew et ne pas tilt. C’est devenu un de mes mantras.Â
– As-tu eu des modèles ou mentors au poker qui t’ont grandement inspirés et t’ont permis de progresser ? Ou bien as-tu progressé plutôt en solitaire ?Au début, j’étais assez en mode solo, dans mon coin, pour des résultats assez médiocre. Depuis KT, évidemment, pe4nuts m’a énormément apporté sur tous les plans mais particulièrement sur ma façon d’aborder mon grind et de le vivre plus sereinement. . Les vidéos de Shishi m’aident beaucoup sur l’aspect technique pure vu qu’il aime bien cibler une thématique « le 3bet, la thin value etc… » c’est très efficace. Plus récemment,  Laplume et whatelse également.
– Comment vis-tu le grind aujourd’hui par rapport à tes débuts ? Ton parcours t’a-t-il permis d’organiser ta vie poker différemment aujourd’hui ? Qu’est ce qui a concrètement changé ?Aujourd’hui, je grind plus sereinement avec le sentiment de savoir ce qu’il faut faire sur la durée et une certaine confiance en moi. Je ne panique pas si j’ai une semaine de badrun même si ça fait toujours ch*** et que j’ai toujours beaucoup de progrès à faire. Je suis particulièrement attentif à mes attentes, mes envies et mes objectifs. Par le passé, j’ai connu des burn out pokeristique qui ont freiné mon apprentissage. Aujourd’hui, je me raccroche à d’autres priorités que mes résultats tel que ma progression, la qualité de mon jeu et ma qualité de vie etc…Â
3. Moments difficiles
-Qu’est ce qui a, dans ton parcours, été le plus difficile ? (gérer la variance, résoudre un leak mental ou des problèmes d’organisation du grind, acceptation sociale du poker par rapport à la famille etc…)
Au début, clairement, gérer la variance. J’ai connu pas mal de craquage. J’accumulais beaucoup de frustration petit à petit au court de mes sessions ce qui impactait également ma vie extra poker (mauvaise humeur, léger état dépressif etc…) jusqu’au burn out et l’incapacité à jouer pendant plusieurs mois. Ce schéma s’est répété plusieurs fois en ce qui me concerne.
Récemment, j’ai fait face à une autre difficulté: l’acceptation de mon choix de vie à mes proches. Faire comprendre à sa famille et ses amis que l’on veut vivre du poker peut être difficile, cela demande beaucoup d’effort d’explication pour leurs faire comprendre ce qu’est le poker et briser leurs préjugés sur le sujet (mais mon pauvre Cyril, t’es un addict au jeu d’argent ! Faut te faire soigner ! cherche un vrai taf !  etc…). Et je ne vous parle pas des propriétaires pour louer un apart, des banquiers etc…. Généralement, les gens qui nous entourent sont assez prompt à juger nos choix de vie, particulièrement quand ces derniers sont assez marginaux. Il convient de les écouter d’une oreille quand même car généralement, notre entourage veut nous aider et a une attitude bienveillante à notre égard même si elle est maladroite et bourrée de stéréotype. Toutefois, si on se sent capable d’accomplir ses objectifs et qu’on s’en donne les moyens, je recommande de foncer et de faire ce qu’on a vraiment envie, les résultats apportent par la suite de la crédibilité.Â
– Peux-tu me décrire ton pire moment de détresse au poker et comment l’as-tu surmonté.Bizarrement, mon pire craquage au poker est assez récent. C’étais en mars. J’étais retombé dans mes travers car j’avais runais assez good en janvier et février. J’avais développé un certain complexe de supériorité et je ne ressentais plus trop la nécessité de bosser. Je me posais devant mon PC, j’ouvrais direct mes tables, pas d’échauffement, ni de cool down etc…  Evidemment, ça a commencé à mal tourner, les mauvaises sessions se sont accumulé jusqu’à ce qu’un huge fish comme on en voit rarement, genre 92/10, me prennent plusieurs caves.  J’ai pété un plomb et push any two sur 8 tables.  Cela a été une bonne piqûre de rappel: si je suis pas  sérieux dans mon approche du poker, que je structure pas mon jeu avec une routine de grind bien propre, le fish mental/tilter qui sommeille en moi se réveille et fait très mal à mon wr….
-
AuteurMessages
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.