- Ce sujet contient 4 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par HoodieAllen, le il y a 4 années et 4 mois.
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Hello tous le monde,
Dans le but de structurer au mieux ma progression et dans le but de pouvoir m’evaluer au mieux, je me demandais comment classé les compétences en fonction des limites. Que sait faire un joueur en nl5 qu’un reg de nl2 ne sait pas faire…
L’idée pour moi et créer une base de travaille qui peut servir à tous, en créant cette base de donnée à l’aide du questionnment ci dessous.
Pour chaque limite :
Comment devenir un bon reg de la limite ?
Quel compétences technique les joueurs ont en général à cette limite ?
Comment les joueurs abordent les tournois ?
Je peut faire un recap de tous ce qui est noté pour chaque limite et le laisser à disposition de tous et bien sûr je suis preneur d’idée. Mais je pense que ça peut être un outil très intéressant, je ne pense pas être le seul à démarrer sa progression de façon décousu en regardant à gauche à droite ce que l’on peut obtenir comme info. Avec ça on verra vers quoi allez en grimpant les limites ?
Merci a vous et n’hésitez pas à donner vos avis sur cette piste de réflexion ?
Venant récemment de passer en NL5 (10k hands) je dirais que la thématique à mieux appréhender est le 3bet.
En effet on passe d’une population qui ne 3bet quasiment qu’en value (4-6% de 3bet) à des tables où tous ont un pôle bluff (10+% de 3bet).
Donc a maitriser pour la NL5:
– 3bet light
– range de call 3bet
– range de 4bet bluff
– jeu postflop en pot 3bet
Hello,
Je trouve que c’est une très bonne initiative !
Alors je dirais qu’en NL2, le jeu est principalement orienté « value » avec très peu de spots de bluffs, avec beaucoup de spots où l’on va essayer de jouer en position juste en sachant que les décisions seront plus faciles postflop (mais sans forcément comprendre pourquoi en tout instant ! ). On a des ranges d’open bien définies par position (avec quelques difficultés sur les ranges de défense et de 3b mais globalement on s’en sort très bien en défendant le top de notre range).
On ouvre énormément en position tardive (BTN, CO, SB) et on comprend les textures de board au flop (dry rainbow, drawy, pairé, baby board etc..). On s’est également initié aux mathématiques de bases du poker (calcul de côtes simples sur 1 ou 2 streets).
Passage en NL5 :
Ici l’on va commencer à jouer un peu plus « exploitant » qu’en NL2. Je vais te faire un petit listing de ce que je pense :
- On intègre la notion de 3b light (objectif : Faire folder les regs qui abusent un petit peu du BTN)
- Et bien entendu intégré la notion de « bloqueurs » (ex : AA = 6 combos donc si j’ai un As il n’en reste plus que 3)
- On va commencer à travailler la lecture de range par position, en fonction du profil et donc intégrer d’autres cordes à notre arcs !
- Ex : Utilisation de logiciels tiers comme equilab, flopzilla et rejouer des mains en review pour situer l’équité de notre main par rapport à la range perçue de vilains sur un board donné.
- On va commencer à exploiter les stats intéressantes du tracker autre que VPIP PFR 3b F3b et Fold to steal
- Ex : taux de cbet et fold to cbet flop et turn, l’aggression factor, le 4bet en % du PFR (4bet pot ratio), le taux de float et probe bet ainsi que les folds…
- On va intégrer la notion d’ISO raise (ISO un « fish » à notre droite pour le jouer en position et si possible en HU)
- On va apprendre à séquencer nos actions en fonction de la texture du flop et des cartes à venir.
- Ex : Board dry As high ou K high, j’ai 88 mais je vais cbet car j’ai pas mal de FE puisque c’est moi qui ai open et donc possède en théorie beaucoup d’AS et de K. Cela permet de « deny » l’équité de vilain(s) s’ils ont des overcards.
- Être en mesure de value thin même très thin (TP kicker juste en dessous, As high lorsque l’on a une PP river etc..), bluffer des spots où l’on a aucune showdown value sur des boards qui font sens ou encore catch bluff lorsque vilain mise pot river mais que l’on a le bloqueur sur les nuts.
- On va bosser des notions mathématiques avancés et intégrer la notion de côte implicite (le fait de payer pour à la fois remporter le pot, mais également de remporter le stack de vilain si je touche mon out et que je sais que vilain ne va pas lâcher).
- On va également apprendre à voler pas mal de « pots morts », généralement qui se situent entre 3 et 10bb.
Tout pleins de notions qui font qu’il y a un gap, et je pense que je suis allé un peu loin car on se parle de micro limites, et pas certains que toutes ses adaptations soient nécessaires pour avoir un jeu gagnant
à dispo pour en discuter en tout cas !
- Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 4 mois par HoodieAllen.
MErci pour la réponse ! je pense effectivement qu’il y a pas besoin de tant d’élément pour être gagnant en NL 5, mais plus on maitrise d’info plus notre ROI peut monter
En tout cas merci
Et pour franchir le cap est aller vers les NL 10 – NL 20 quelles éléments suppléménetaires sont nécéssaires ?
Globalement entre Nl2 / nl5 et nl5/nl10 les adaptations sont faibles.. Il faut juste savoir qu’en nl10 le field est plutôt sticky postflop et donc les sizings 1/3 pot trouvent peu de FE même lorsque le board est K ou As high sur un board dry.
Les joueurs float énormément également et ça dès le flop sur le moindre signe de faiblesse donc ne pas hésiter à intégrer des combos de mains fortes dans notre range de check (et non pas uniquement des x/f ou x/r nuts)
Mise à part ça, le postulat de départ reste le même, range strong préflop + jeu en value = bon cocktail
- On intègre la notion de 3b light (objectif : Faire folder les regs qui abusent un petit peu du BTN)
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