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G2K, le il y a 8 années et 3 mois.
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Ce week-end se déroulait l’étape de Lyon dans le cadre des qualifications pour le WiPT, début mars. En compagnie de l’ami Pad, nous étions présents sur la ligne de départ samedi à l’hôtel Marriott. C’est dans un froid de canard que nous arrivons dans l’enceinte du tournoi. Après avoir lâché 4,80€ pour un coca nécessaire à mon réveil, j’ai le plaisir de retrouver un ami qui est au sein du staff Winamax dans le cadre de cette étape. C’est toujours une ambiance très chaleureuse les étapes du WiPT, la plupart des joueurs venant se faire kiffer à essayer d’atteindre la qualification à 550€ offerte aux deux premiers de l’étape. Ma table est belle, composée uniquement d’amateurs plus ou moins réguliers, et d’un ou deux débutants. Mister Michel Abécassis en personne donne le coup d’envoi, en compagnie du toujours aussi farceur Moundir, et de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Jacques Santini. Comme souvent lors de ces tournois, les premières mains donnent lieu à un florilège d’actions improbables aux yeux des joueurs réguliers, mais rappellent aussi qu’au final, le poker reste un jeu. Dans la bonne humeur, j’observe ainsi des pots 7-way, une bonne dizaine de misclicks, pendant qu’une joueuse explique à un débutant les termes de base du poker. La stratégie est simple, prendre les spots les plus évidents, value à fond et mettre la pression dans les spots ou c’est possible. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Mes grosses mains ne rencontrent pas d’action, et mon voisin de droite a la qualité de faire nuts à peu près à chaque main qu’il joue. La pause arrive et le constat est sans appel, sur les 15 000 de départ, Pad & moi-même ne pointont plus qu’à 11 000 environ. Avec des blindes à 500/1000, autant dire qu’il va falloir chatter.
Michel Abécassis, motivé de bon matin! ©Winamax
Pour la petite histoire, c’est la 5è année que je joue au moins une étape du WiPT. Nancy, Metz, Paris, tout y est passé mais je n’ai jusqu’à présent jamais été capable de gagner un coup à tapis préflop. Le dépucelage arrive peu après la pause, quand je push mes 11 blindes avec KJo, payé par un gros stack avec A4. La river lui donne top paire, mais me donne flush, et me voici presque revenu à la moyenne. C’est le moment que le floor choisit pour me changer de table. Au bout de 2-3 mains, je dis à Pad que je suis entre « 2 papis qui prennent 3 jours pour jouer chaque street ». Un regard un peu plus insistant sur ma droite me permet de voir que c’est tout simplement Mr Santini qui est à mes côtés, et qui prend son tournoi très au sérieux, pesant chaque décision! Je fais tapis à plusieurs reprises et réussi à me maintenir à 20 blindes, ce qui est déjà énorme sur ce tournoi. De son côté, Arthur continue sa série d’invincibilité à tapis débutée en 1998 en triplant avec AQ. Juste avant la pause, je prendrais les 3 dernières blindes de Jacques Santini en lui mettant un petit A7 vs TT. A 16h, l’objectif est dépassé puisqu’à 37 left, nous sommes encore 2 en lice du côté de chez Kill Tilt!
Jacques Santini, ultra focus ©Winamax
Juste au retour de la pause, je profite d’une livraison FeDex pour m’installer parmi les chipleaders. Après avoir open AQ à 16K sur 4K/8K, mon voisin de gauche paye en position avec son tapis de 8 blindes. Le board vient heureusement QJ3, et je place un cBet à hauteur .. d’une blinde, le sentant chaud patate. A peine le temps d’avancer les jetons que mon adversaire a déjà avancé la somme demandée, et nous découvrons un merveilleux 4 turn. Hésitant un peu entre faire tapis & checker pour le laisser spew, je décide que les jetons au milieu ont quand même une valeur importante & que j’ai de la value. Il ne suffira que de quelques secondes à mon adversaire pour me payer avec … AT, en m’annonçant en avoir marre. Pas d’horreur, et je passe la barre des 25 blindes, ce qui est énorme
De son côté, Pad se maintient à une dizaine de blindes.
Je commence alors à voir un scénario qui va se répéter au fur & à mesure du tournoi. Un sortant, et Arthur qui ramasse des jetons. J’en profite pour indiquer à toute ma table qu’il est inutile de jouer un coup à tapis vs le garçon, tout simplement invincible. Les rires éclatent … pour l’instant. Car nous arrivons aux demi-finales et ma table casse. Les blindes ayant augmenté, je ne possède plus que 12bb, et ne connait que 2 joueurs de ma nouvelle table. Le rythme ralentit, la bulle à 13 joueurs étant de plus en plus proche. Mais c’était sans compter sur la machine Pad, qui renverse tout sur son passage. Un à un, je vois mes anciens camarades de tables se faire sortir, et Arthur empiler des montagnes de jetons. Flip, 80/20, 30/70, il étale sa panoplie de coups fétiches et martyrise remarquablement sa table. De mon côté, ma traversée du désert s’arrête quand je découvre deux belles femmes sous les pistolets. J’annonce tapis, et voit le cut off qui prend ses jetons. Demandant le montant des blindes pour relancer, je lui indique que j’ai fait tapis pour 96 000. « Ah t’as fait tapis ? Et bah payé! » lance-t-il gaiement. Petit moment de prière pour voir AK en face, mais c’est malheureusement face aux rois que je me retrouve. Pas de miracle, et me voici à la bulle avec … une blinde.
La table finale : Arthur, P-A, et 7 autres mecs qui ont pas compris où était l’objectif ©Winamax
Les deux mains suivantes me permettent de revenir à hauteur de 5 blindes, T3o et J6o n’étant visiblement pas si catastrophiques lorsqu’il s’agit de partir à tapis préflop. Pad faisant honneur à sa réputation, il réalise encore un ou deux strikes pour faire péter successivement la bulle, ainsi que la bulle TF. Il est 17h30, mister Pad est chipleader avec 35 blindes, et je débute la TF en 8è position avec … 7bb. Après un court break, nous reprenons nos places, en compagnie de Michel Abécassis qui s’improvise croupier pour l’occasion. Au son de « Messieurs tout doit disparaitre » et « le bouton passe », la partie peut reprendre. Michel nous reconnait, et on commence à discuter des Winamax Series. Horreur dans ses yeux quand je lui apprends qu’il est en train de louper le 50€ Omaha8. Coïncidence ou pas, un coin flip plus tard, nous tenons notre premier éliminé, ce qui nous permet d’être côte à côte avec Arthur. Vu son tapis et le mien, je m’attends à me prendre des tapis dans la tronche à peu près toutes les mains. Sauf que le monsieur, en plus d’être excellent, a le sens du timing. Premier walk de la journée, et je retourne … AKs. Personne ne bouge réellement, et je me vois alors obligé de faire tapis avec 6 blindes et Q9o. Malheureusement le joueur juste derrière repush ATo, pas de miracle, et ma dernière blinde partira la main d’après. Je suis éliminé 8è, et après avoir souhaité à tout le monde bonne chance, je laisse la star focus et m’en vais rail ça de loin en compagnie du staff Winamax. Avec une montagne de jetons et des adversaires scared comme pas possible, je ne me fais pas de souci pour lui. Un par un, je vois les adversaires de Pad sortir, pendant qu’il gère remarquablement bien sa TF. Les bons pushs, les bons folds, les bons value bet, c’est un festival & ses adversaires sont logiquement dépassés. A 3 left, ses deux adversaires s’entre-tuent, A5 met une horreur à A8, et les deux gagnants sont connus. Pad gagne ainsi sa 2è étape WiPT après celle de Dijon il y a quelques années, et nous serons vraisemblablement tous les 2 au rendez-vous à Clichy dans quelques semaines !
Les deux gagnants, un chattard, un logo KT, Moundir & Michel ! ©Winamax
Une journée réussie, dans une ambiance comme toujours parfaite, avec de beaux résultats à la clé! Souhaitons au passage bonne chance à Pad qui entamera le day 2 du Million Event dans le top 10 provisoire
GG, j’étais à l’étape du dimanche mais je saute malheureusement à 26left quand mon voisin de droite chatte sont brelan river…sick game.
Je ne savais pas que vous étiez de Lyon, à quand une petite bière alors
GG Les Kts,
Pad, fait nous sauter la gagnote …….
Quand on pense que l’écusson KT avait fait Tiliter notre Boss
, alors que nous le voyons de plus en plus….
Il a pris son envole Simon, on le l’arrête plus maintenant sur les KT
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