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, le il y a 2 années et 6 mois.
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Bonjour,
Tout est dans le titre : comment gérer mentalement la variance ?
Il y a les évidence techniques : avoir une EV importante et une bankroll qui absorbe les swings. Mais au delà de ça, dès que l’on monte un peu en limite, que l’EV est moins flagrante, que les sommes investies sont un peu plus conséquente, et donc les swings un peu plus « palpables », que faire pour rester zen
face à des swings inévitables ?J’ai beau savoir que même avec un WR de 10BB / 100 un joueur subit un downsing que 10 caves 27% du temps (!), ce que je ressent est trop intense pour rester serein et continuer à faire du volume. Et vous ?
Je possède pas de recette ni d’une grande expérience.
Tout ce que je peux dire c’est que regarder les mains, vérifier que je fais pas n’importe quoi (même si parfois je spew dans quel cas ça fait pas du bien mais au moins c’est pas la faute de la variance), me souvenir des moments durant lesquels ça allait bien ça m’aide. Ce dernier point est assez important, se souvenir des moments où on a gagné des caves contre des mecs qui ont fait un spew énorme et me rappeler que l’objectif c’est pas de fumer les regs mais de pas spew contre eux, et de gagner des caves contre ceux qui spew contre moi. Si j’ai pas de bons spots pendant des milliers de mains tant pis ça arrive.
C’est chiant de perdre 10 caves sur 5k mains, mais parfois on les récupères en 1k mains et cette fois pas parce qu’on a eu des set up favorables mais parce qu’on est tombés sur des top fish
Salut plataxis,
Tout d’abord, je pense qu’il est bon de se rappeler que l’on est pas le seul à le vivre et que TOUS les joueurs de poker, aussi talentueux sont-ils, passent par là. Ca sonne un peu creux lorsqu’on est un grinder solo, sans groupe de travail (ce qui est mon cas, très peu de contacts voire quasiment aucuns avec d’autre joueurs de poker) c’est pourquoi je lis des threads de la part de personne vivant la même chose que moi dans les moments difficiles et ça m’aide à sortir de ma croyance que je suis le seul maudis à vivre ça.
Une autre solution c’est également de prendre de la hauteur, relativiser ton badrun en constatant ton BB/100 sur un gros sample qui te prouve que t’es un joueur solide ! On a tendance à ne voir que la partie heureuse de l’iceberg du poker sur les réseaux sociaux mais en réalité, la face cachée de l’iceberg c’est des tas de regs BE ou avec un low winrate qui stagnent des mois voire des années en lowstakes et des tas de récréatifs qui se brokent tous les mois au poker mais ça, on l’affiche très peu aux yeux du monde…
Dernière chose, comment réagis tu quand tu fais une mauvaise session ? Tilt ? Perte de confiance ? Perte de ton A-game ?
Ce que tu peux faire avant chacune de tes sessions lorsque tu run bad, c’est de te répéter une sorte de mantra où tu te dis que tu ne joues pas pour gagner mais pour jouer du mieux que tu peux, la variance étant un élément qui t’échappe totalement (évidemment long terme on joue pour gagner obviously) et que lorsque tu perds un 80 / 20, bah tu t’en fiche et t’es au contraire très heureux d’avoir pu créer cette situation ultra EV+ sur le long terme ! C’est plus facile à dire qu’à appliquer mais si t’es pas totalement barré dans ta tête (comme moi en gros) je suis sure que tu pourrais en tirer des choses bénéfiques !
Sur ce, bon courage et à plus
Merci pour vos réponses.
Je crois fondamentalement que c’est LE point qui distingue ceux qui s’accrochent de ceux qui décrochent ou vivotent (jouent de temps en temps, arrêtent, reprennent…).
regarder les mains, vérifier que je fais pas n’importe quoi
Ca m’aide aussi mais bon, des fois ça me plombe presque plus…
se souvenir des moments où on a gagné des caves contre des mecs qui ont fait un spew énorme
C’est vrai que c’est surtout pour ça que je joue
te répéter une sorte de mantra où tu te dis que tu ne joues pas pour gagner mais pour jouer du mieux que tu peux
Il faudrait arriver à imprimer ça très profondément.
essayer de pas regarder sa bankroll ni les stats de la cession.
on jour, on joue du mieux possible et on regarde pas la courbe de gain.
essayer de pas regarder sa bankroll ni les stats de la cession.
Absolument. Cela dit, qu’on regarde ou non, on le sait qu’on s’est fait destacké X fois, qu’on à perdu tel ou tel gros pot, qu’on s’est fait hero call tous nos bluffs, etc… Du coup il y a quand même cette amertume des sessions / périodes ou ça veut pas et où sans faire de grosses bêtises on a l’impression de perdre en continue. Et je crois qu’il y a ceux qui l’acceptent aussi bien que moi quand je joue à un jeu de pur hasard (le yam’s, par exemple) ou un jeu où je sais que je suis pas bon et où il n’y a pas d’enjeu (le scrabble..), et il y a le poker où c’est dur de n’être pas affecté.
parce que comme tout joueur moyen, on pense être le meilleur et donc mériter de marcher sur la table. 
Au début c’est compliqué de ne pas regarder sa BR. Jouant sur NL2 +5 (je maintiens que les tables nl5 sur wina sont moches) j’ai même ajouté une barre grisée de hud depuis HM3 pour masquer le nom des tables (et donc leur montant en €) pour éviter d’être résult oriented car je me suis aperçu que je jetai des coups d’oeil furtif sur le nom de la table sur des gros pots afin de voir si je prenais le risque ou non selon si c’était de la nl2 ou nl5.
Si tu fais un suivi excel ou autres, ne fais le relevé de compte qu’une fois/semaine.
Lors du grind, n’active que le HUD de HM et non tout le logiciel.
Pour le reste encore du boulot mais n’hésites pas à stopper si tu te sens fatigué, si tu as l’impression de te forcer à grind juste pour répondre à un volume de mains etc car si tu run bad c’est le meilleur moyen de tilter et de perdre tout ses moyens pour plusieurs semaines/mois.
Salut.
Quelque part tout est dans le titre.
Qu’est ce que le mental ?
Ce sont des agrégations de pensées mortes sur le passé et imaginaires à propos du futur.
En prenant de la hauteur qu’est ce qui réellement vient perturber ton grind.
Le fait de perdre 10 caves ou les seuls pensées des sensations que cela à pu produire sur toi quand cela est arrivé ou réactions que cela pourrait susciter si cela devait arriver.
Cela concrètement vient parasiter le grind présent.
Pour le dire autrement nous n’avons absolument aucun contrôle sur le résultat. Nous pouvons en avoir uniquement sur les facteurs qui nous emmène à prendre la décision la plus EV possible.
Un exemple qui est très souvent zappé quand nous partons sur un bluffcatch et que Vilain mise 67% on sait qu’il nous faut gagner 28% pour que notre call soit profitable mais nous zappons le fait que nous allons perdre le pot 68% du temps donc bien plus d’une fois sur deux et si la même configuration se produit plusieurs fois d’affilée nous partons vite dans les pensées, donc dans le mental.
( ex je suis maudit, je suis nul, j’aurai jamais du call jusqu’à : quoi ils avait ça ce Fish de m…, il joue comme une truffe, je vais le défoncer…. Dont les fameux je vais encore perdre 10caves ….je…..je….je)
Quelle est la pensée qui réunit toutes les autres ? Le « je »
Communément appelé ego
Donc en résumé ce qui nous parasite est : nous même : sans réaliser que ce « je » n’est finalement elle-même qu’une pensée.Maintenant il ne s’agit pas de contrôler les pensées mais donc de faire taire ce « je » parasite.
Il y a tout un tas de pratique que beaucoup utilisent
Des mantras, des relaxations, des méditations, du Yoga. Mais cela passe également par le sport avant une séance
en passant des lectures de ranges ,revoir des historiques de mains etc. ( Cela programme le mental pendant une courte période)Tout cela ne sont que des astuces pour rendre ce fameux mental subtil ( libre de pensées) c’est à dire en réalité calme.
Ce que cela produit pour le répéter, cela met momentanément le « je » du mental hors jeu.
Il ne reste alors que les pensées qui ne sont plus dictées par l’ego mais par la mathématique du jeu.Cela diminue fortement l’impacte car la décision devient présente et n’est ni influencé par le passé ni ne perturbe la décision future.
Bien sûr se mettre de côté est plus facile à dire qu’à faire, mais l’idée est de rendre le mental conscient et donc le grind conscient.
Il y a de la pratique autant que le travail du jeu en lui-même mais si au moment d’une décision importante les math prennent le pas sur l’ego cela peut nettement diminuer l’impact mental des gains et pertes.
En conclusion, essayer de s’écouter ( être conscient des sensations) donc de les accepter, sans les entendre ( les mettre de côté ) est possiblement une des clés du jeu.
GL
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