- Ce sujet contient 16 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par zedryas, le il y a 11 années et 8 mois.
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Je sors d’une séance de méditation à l’instant.
Et dans les pérégrination de mon esprit m’es venu une réponse à une question qui m’avait été posée.
J’aurais pu répondre en MP directement à la personne concernée, mais vu que un certains nombres ici se posent des questions/pratique sur/la médiation je me suis dit que peut être cela serait peut être utile à d’autres.
Première précision je suis comme beaucoup ici un débutant dans la matière (quoi que je me demande si l’on cesse un jour d’être un débutant).
La question commençait par quelque chose « je suis moi aussi touché par ton ancienne pathologie », et le sujet était la culpabilité, mais cela aurais pu être tout autre chose.
La réponse qui m’es venue:
Il ne s’agit pas de se débarrasser d’une pathologie, mais de se rendre compte que cette pathologie n’en es pas une.
Que l’on est pas enfermé par elle, et que l’on est pas elle.
Se rendre compte que cela fait, aujourd’hui en tout cas, partie de nous, mais que cela n’a rien de grave: personne n’es parfait; et que si elle fait partie de soi, elle n’est pas pour autant soi.
Parler de méditation est toujours délicat, tout du moins avec l’expérience qu’est la mienne. Et au fond il existe une meilleur réponse; elle se nomme la pratique.
Bon trêve de ce moment chamallow, il est plus que temps que j’aille pondre ma candidature pour le panda »what », cela n’a que trop traîné
Ou comment mettre du Tollé dans tout ca
Tout a fait ok que me formulation est pas assez clair. Encore beaucoup de chose à apprendre.
Moi ce qui me taquine au fond avec ta formulation (Tollé fan u r ) c’est ceci:
Et si le mental n’était pas mal? Et si il était sommes toute normal? L’enjeux n’es t’il pas plus de réaliser qu’il n’est pas nous plus que de le dépasser? Autant de questions que je me pose quand je lis l’auteur suscité.
Mais en bref: et si c’était pas encore plus simple?
En fait en relisant l’ensemble des messages je constate qu’on est pour l’essentiel d’accord.
Le seul petit point qui me taquine c’est de parler de l’être en le dissociant du mental, des pensées, … De même quand tu parles de paix ou de quiétude, j’y trouve un arrière gout de but. Sans doute à tord.
J’étais ce soir à une séance méditative collective. Petit retour en arrière. Tu avais lu mon billet sur les concierges. Ce qui s’est passé ensuite cela a été un long étiolement de cet « éveil » comme tu le qualifiais si bien dans ton comment. J’ai écrit avant d’aller à la séance « Chaque jour était le souvenir du précédent ».
Puis jusqu’à un sentiment de tristesse face au constat d’un bonheur perdu. J’en parle vite fait au mec qui organise les séances et là je me suis pris une claque.
J’avais été un temps libéré, puis je m’étais accroché à cette liberté ressentie, comme à un but que j’aurais supposément atteint.
Une phrase: le présent reste le présent, et chaque jour, nourri par nos expériences, nos sensations mais aussi notre mental est différend. Et on pourrait vite dire que le but est d’être à l’écoute de cette différence pour être au présent. Mais quel erreur je crois car le propos de la méditation n’est il pas aussi de se détacher de la notion de but. Je ne parles pas de chemin mais bien de but. Nous avons trop besoin des aînés pour rejeter le chemin aussi, surtout des chemins aussi ouverts que ceux ci.
C’est très confus ce que j’écris là. Je cherche certainement pas à contredire, juste à poursuivre.
Sur que ce son la des notions complexes (ou simple c’est celon ) et pas évidente à parler, à dire.
Pour ma part j’ai encore du mal à dire que l’un est premier l’autre second en parlant de l’être et du mental. mais beaucoup de chemin à faire. (on est pas notre mental ca complétement obv).
Pour répondre à ta question, pas encore.
Les méditations collectives m’ont fait avancer très vite je crois (cela fais 4 mois maintenant), et la régularité me tend les bras.
Je médite presque tout les jours seul, et la durée n’es pas encore fixe et alterne entre 10mins et 25mins.
on utilises pas le mental dans le même sens ici dj
mental est a comprendre comme production de notre cerveau: pensée, plastification, analyse, …
Et on ne formes pas un tout imo. La question de ce qu’on est n’est pas la bonne question je crois.
Quand tu médites par contre tu ne vois pas^^
En fait tu t’attaches (pour reprendre ta formulation) a regarder les choses telles qu’elles sont.
Par exemple tu es assis des pensées te viennent. Tu ne les juges pas, tu leur donne une attention.
En fait tu vas avoir un laboratoire d’observation pour voir comment ton cerveau fonctionne. Dit comme ca c’est chelou, mais c’est une tentative de formulation rationnelle.
plastification euhhh…. planification en fait…. lool fail du correcteur sur une de mes nombreuses fautes d’orthographe imo.
prendre du recul sur une pensée, est une observation
pourquoi je pense ca, est un jugement.
Regarder ce qui est est telle que c’est, c’est aussi regarder cette observation, ce jugement, comme la pensée; telles qu’ils sont.
Mais ca va trop loin, donc tu ramène ton attention sur ta respiration. Une chose qui est toujours telle qu’elle est.
Mais attention au mot attention^^
Attention n’es pas concentration. Attention peut être comparable aux fois ou tu écoutes un ami. C’est pas actif c’est pas volontaire, tu l’écoutes c’est tout.
Pour ce qui est de voir honnêtement je me souviens plus de ce que je voulais dire^^
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