- Ce sujet contient 14 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 10 années et 3 mois.
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(séquence de-quoi-je-me-plains qui en gonflera sûrement certains, mais si j’ai bien compris, c’est l’endroit adéquat
)Malgré une 7e place, il me reste un goût amer de la fin du Kill The Fish que j’ai joué hier soir. Car si tout s’est bien déroulé dès le début (directement en tête grâce à une paire d’as) et que je suis parvenue à me maintenir dans les 50 premières places tout du long, la fin, la table finale, fut un cauchemar.
Outre le stress et la fatigue, accentués par les propos d’un olibrius qui s’en prenait à tout le monde (ne supportant pas de déchatter face à des joueurs en mode survie), et malgré le soutien de PAsg8 et d’Azstrocyte qui m’ont bien boostée pour accéder à cette ultime table, c’est une véritable panique qui s’est emparée de moi dès lors que j’ai émergé de la phase critique. En deux mains, mon stack est multiplié par 10 et comporte sept chiffres. Les blindes sont à 250k, mon cerveau ne parvient plus à faire le rapport, arithmétique niveau CE2. A deux reprises je folde au lieu de suivre, tétanisée. Mon temps de réflexion est stérile. Les quinze dernières mains, je ne les joue pas, je les subis, avec une très vague idée de ce qu’il faudrait faire.
Ma conclusion, c’est que je ne suis vraiment pas prête à affronter ce genre de situation, d’autant que l’ambiance n’était pas très cordiale et m’affectait, hormis côté rail (un grand merci à vous les gars !
). Que ce faisant, je perds mes moyens, déjà fragiles, devant spectateurs qui plus est (et ça aussi, ça stresse), comme un trou noir qui laisse place à un grand blanc au milieu d’un discours. Mais le pire, c’est, je crois, le sentiment d’illégitimité que ces erreurs engendrent, au point que j’ai parfois envie de tout arrêter…
Merci vous trois, c’est sympa même si je vous avoue que la perf a été noyée par cette mauvaise impression finale. J’aurais préféré finir plus loin et satisfaite de la façon dont j’avais joué.
Enfin, un peu plus de douze heures plus tard (quand même !), l’horizon est moins sombre, je relativise un peu. Je vais prendre le temps de revoir les dernières mains et les considérer une à une pour voir comment j’aurais dû m’y prendre.
Drikfish said
Avant que la TF commence il te faudrait peut-être établir un stratégie par rapport à ton stack (tu avais quel tapis en TF par rapport au autres?) et ton objectif:
Est-ce que tu voulais la Win la maman? ou viser minimum top3 ou juste franchir palier après palier?
En début de TF, six joueurs ont moins de 10 BB, il m’en reste 6 et j’ai le 7e stack. Deux joueurs sont à 15 BB, le chip à 34. Mes ambitions sont donc modestes, doubler dès que possible ensuite on verra. Arrivent JJ > AJ et AQ > A7, je suis à 11BB, troisième position.
C’est là que je commence à paniquer. En fait je suis trop occupée à compter (en essayant d’ignorer le zouave hargneux du chat) et j’ai du mal à me situer : troisième ok mais pas dans un fauteuil (tiens, voilà le langage du turf qui se pointe). Ça m’a complètement troublée, il fallait que j’agresse les plus shorts alors que je l’étais moi aussi, pas su m’y prendre…
Enfin, je m’aperçois que c’est quand même bien stressant ce jeu, c’est la deuxième fois que j’ai envie d’aller me jeter dans la Seine après un tournoi. Heureusement qu’il y a Kill Tilt…
Thanks, ça me rassure de constater que je ne suis pas la seule à connaître ça, même si je suis intimement persuadée que de mon côté c’est parce que j’ai de gros leaks…
Les SNG sont une très bonne idée, j’ai découvert ça il y a peu et ça permet effectivement de s’entraîner. C’est du reste beaucoup moins long et épuisant. Je vais creuser ça !
zizidurrr said
PS: je ne sais pas sur wina (jamais essayé) mais sur PS tu as une option: « ignorer un joueur », ce qui te permet d’avoir ton soutien chatistique sans subir l’autre naze!
c’est ce que j’ai cherché à faire et je l’ai involontairement demandé « en ami »…
Merci ledav pour ta contrib que je vois tardivement…
J’ai fait pas mal de SNG ce mois-ci, avec un succès étonnant au début puis une déconfiture de la même profondeur. Je crois que ce n’est pas assez « stressant » (faudrait savoir !
).L’un des problèmes est de rester totalement concentré sur le jeu, je trouve que plus on en fait, et davantage encore si c’est en simultané, plus c’est difficile, un tournoi devenant « l’un parmi d’autres ». Aussi je vais essayer d’adopter un autre rythme : moins mais mieux.
PA tu me fais rire ! A chaque fois que je te croise, tu me dis : t’as 10BB, tout va bien !
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