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19h37. C’est l’heure supposée à laquelle j’atterris à Vegas ce mardi. Supposée, car entre les 2 correspondances, la douane, et la forte propension de mon acolyte de voyage à tchatcher les demoiselles, il n’est pas garanti qu’on respecte le timing. Toujours est-il que dans quelques heures, l’air chaud de la ville du vice viendra fouetter mon visage. Je trainerais alors ma valise derrière moi, monterai dans le van direction le strip & plus particulièrement le Tropicana.
Probabilité non négligeable que l’on passe nos 5 premiers jours juste ici
Je n’ai absolument aucune idée de ce qui m’attends à Vegas. Tout le monde le vit différemment, surtout la première fois. Vais-je être au taquet non-stop, vais-je burnout au bout de 3 jours ? Serai-je tenté par le rouge ou par le noir ? C’est dans un flou total que je m’avance dans le Nevada. Seul fil conducteur ? Le poker. Il est l’heure d’aller dire bonjour au Rio, terre d’espoir & de déceptions, pour humer l’odeur des WSOP. Il est l’heure d’aller dire bonjour à toutes ces Series qui se tiennent en parallèle des championnats du monde, avec des structures et des garanties plus qu’honnêtes. Il est l’heure d’aller dire bonjour aux tables de cash game, apparemment juteuses à souhait & peuplées de touristes venus s’amuser dans une ambiance bien loin de celle de l’Hexagone.
Le seul endroit pour aller chasser des bracelets
Au niveau du programme, à l’heure actuelle il est bien flou. Il est possible que les 19h de trajet me permettent d’y voir plus clair. Julien, qui m’accompagne durant ce séjour, est qualifié pour l’event 37 à 1000$. Il y a des chances que je le joue aussi, mais il se déroule le 19 juin et nous ne restons que jusqu’au 22 : je doute de tenir jusque là. J’ai repéré un 1500$ 6max le 8 juin, qui pourrait être une option. A côté, les autres casinos regorgent de tournois entre 200 & 600$ de BI que je devrais écumer.
Chaud pour l’hélico !
Pour s’aérer l’esprit, le Grand Canyon ou encore Lake Mead sont d’ores et déjà prévus. Impossible de passer 15 jours à jouer non stop, surtout en live. Cette ville se doit d’être explorée, et j’espère croiser bon nombre de personnes avec des histoires incroyables à raconter. Vous l’aurez compris, je ne sais pas trop où je vais, mais j’y vais. Participer aux WSOP, même si ce n’est que pour un ou deux events, c’est un petit accomplissement pour moi. Quand j’ai démarré il y a plusieurs années sur des petits tournois à 2€, j’étais à des années lumières de m’imaginer disputer les championnats du monde quelques temps plus tard. Alors quand je foulerais le sol du Rio, l’important ça sera de kiffer (et d’éviter de mourir à cause de la clim’). N’oublions pas que c’est un jeu, amusons nous, et à très vite pour partager cette aventure tous ensemble !
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On y est ! Mais que ce fut dur …
Lorsque le réveil sonne à 6h45, je n’ai qu’une envie, lui dire non. Mais bon, faut pas déconner, si je suis pas capable de me lever pour Vegas, j’irais pas bien loin. 1h plus tard, tout est prêt et on peut partir en direction de l’aéroport. Quelques bouchons créés par des gens qui travaillent (quelle drôle d’idée) ne nous empêchent pas d’être largement en avance. La première étape est de faire Lyon – Londres. Sur le papier, c’est le plus simple.
Oui mais voilà, la capitale anglaise a décidé de faire des siennes, et le vent qui s’abat sur celle-ci entraine de nombreux retards sur tous les vols. On passe donc notre première heure de trajet dans un avion à l’arrêt. Problème, nous n’avons que 1h15 pour effectuer notre correspondance en direction de Los Angeles. Second problème, on est au fond de l’avion et c’est donc dans les derniers que nous réussissons à sortir, avec environ 6 minutes 30 pour sauter dans le vol suivant. Malgré la prise d’assaut de la fast lane, c’est une mission que même Tom Cruise n’aurait pas réussi. Direction le comptoir de British Airways pour trouver une solution. Quatre autres français sont dans la même galère, et sont partagés entre éclats de rire & tilt de mammouth, c’est assez drôle de l’extérieur.
Ravi d’être dans un avion qui me connait
Le temps passe, et on arrive au guichet. C’est la que le skill entre en jeu. British Airways nous a déjà reprogrammé sur le vol de 16h40 (au lieu de 12h15) sauf que celui-ci … est direct ! Nous sommes donc les premiers voyageurs à louper notre vol, attendre 4h à l’aéroport, pour arriver 15 minutes en avance sur l’horaire qui était prévu. C’est à ce moment que je me dis que j’ai bien fait de venir en compagnie d’un joueur MTT, ça permet de chatter des spots improbables !
Révisions dans l’avion !
Direction Vegas donc, c’est parti pour quasiment 11h de vol, au tout dernier rang de l’avion! La méthode pour survivre à l’ennui est plutôt simple : enchainez 3 films, dormez 3h et il ne vous reste plus qu’une ou deux heures à tuer. Rajoutez une heure à la douane parce que vous sortez en dernier de l’avion, et c’est aux alentours de 20h30 locales (faites +9 pour avoir l’heure française) que l’on retrouve notre chauffeur winamax.
éé
Le lit (de droite, je vous vois venir) que je ne vais pas tarder à rejoindre
Il fait une chaleur assez étouffante, mais le kiff prend le dessus. Même si l’on ne fait qu’un petit passage par le strip, en voiture qui plus est, il y a des lumières de partout, et les casinos se succèdent ! C’est au Tropicana que nous démarrons le séjour, avec une chambre sympathique. Le lit est top, et il serait très facile d’y passer des heures dedans!
Après un diner « local » qui ne s’avèrera pas être une bonne idée (manger burger/frites/wings à 7h du matin françaises c’est loin d’être ouf), il est l’heure d’aller se coucher avant d’aller peut-être tâter du jeton demain.
On a pas demandé de dessert bizarrement
J’en profite pour vous dire merci à tous, c’est assez fou le nombre de réactions que ça a suscité et ça motive pour vous faire kiffer! C’est l’heure de dodo, à très vite !
4h du matin. Le bruit des sirènes se fait entendre au loin. L’air s’est rafraîchit … il ne fait plus que 30 degrés. Impossible de dormir plus longtemps malgré la fatigue accumulée pendant le voyage. Un mélange d’excitation et d’adaptation à ce nouveau fuseau horaire qui explique que l’on soit tous les 2 réveillés à cette heure bien plus proche d’un coucher que d’un lever.
Alors on était fatigué mais bon
Le rendez-vous au Rio est à 11H afin de faire la carte nécessaire pour s’inscrire aux tournois, on a donc 7h à tuer. Comme on est très intelligent (ou très con, c’est à vous de voir), le Tropicana est un des rares hôtels n’ayant pas de poker room. Impossible d’aller récupérer les dollars des gens ivres morts. C’est donc tout naturellement qu’on se pointe vers la salle de sport à … 6h du matin. Petit jus de fruit, petit sport avec vue sur la piscine & le strip, y’a pire comme cadre. A la poussée, on sent que ça fait quelques semaines qu’on s’est laissé aller, mais une petite heure en douceur nous permet d’attaquer la journée dans le meilleur des états d’esprit !
Tout à fait normal.
Direction petit déjeuner, puis le Rio. Il y a fort à parier qu’on touche nos premiers jetons aujourd’hui, on est chaud comme des baraques à frites, il y a un Daily 235$ à 14h locales qui s’insère parfaitement dans notre timing. A 18h, on oubliera pas de suivre le Game 3 des finales NBA !
Sport avec vue sur la piscine, qui n’ouvrait malheureusement pas à temps
J’attends les challenges débiles et les side bets ici.
- Sidebet sur le nombre de kg que tu prends en 2 semaines ?
- Sidebet sur la réussite de Julien à pécho de l’américaine ?
GL dudes ! Vous avez le droit de revenir qu’avec un bracelet.
1/ On ne saura malheureusement pas car je ne me suis pas pesé en partant, QUEL DOMMAGE !
2/ Le filou a déjà lancé Tinder mais j’espère pour lui qu’il passera plus de flips aux tables que de matchs sur l’appli quand on connait un petit peu le garçon
@Pad: il faudra que tu prépares des petits plats sains à ton coloc préféré quand il rentre! Je compte sur toi pour le bichonner!
Ça c’est un coup à me retrouver avec des pâtes au poulet ou du poulet aux pâtes avec une random sauce indienne en rentrant
2,450 kilos en deux semaines, ça me parait être un bon score
Toi si tu crois que je ne t’ai pas vu éditer ton 3,450 kg en 2,450 kg tu te trompes
May the Variance be with you, P-A.
J’ai pas pris de sabre laser, j’espère que ça va passer quand même !
Enjoy et repose-toi un peu PA … car dans une grosse semaine , crazy et moi débarquons !
Mais ouuuuuui ils arriiiiiiivent !
Il est 10h40 quand on arrive au Rio pour la première fois, le ventre plein après un petit déj conséquent. Après avoir vu un nombre incalculable de fois les escaliers menant aux WSOP, c’est assez particulier de se tenir devant en chair et en os. Ça ne paye pas de mine, mais on sent que l’endroit est particulier.
Dans petit déjeuner, normalement y’a petit. Ici pas trop.
Pendant que l’on attend notre contact local, on retrouve une tête connue qui lui aussi a rendez-vous avec à 11h … mister Pulsar ! Ayant gagné un pack pour le Monster Stack, il reste 3 semaines dans la cité du Vice. On discute tranquillement et on part faire la fameuse carte Total Rewards qui permet de jouer les WSOP & autres tournois du Rio.
Bienvenue aux WSOP 2017 !
D’ailleurs c’est décidé, l’envie est là, la motivation aussi, du coup direction le daily 235$ de 14h après avoir register le WSOP #37 ! La table est assez représentative : quelques américains abc ou aggro du mauvais côté de la force, un brésilien qui a l’air de savoir ce qu’il fait mais qui semble très vite agacé quand ça ne se passe pas comme prévu, et trois asiatiques assez en ligne eux aussi. Avec 15 000 jetons au départ sur 25/50, le plan est de faire quelques paires pour monter des jetons rapidement. C’est mieux que prévu quand je floppe quinte avec
dans un pot limpé en … 8 way. Malheureusement, un seul joueur sera intéressé, et payera sur une 
turn avant de snap fold sur un 
river.
Notre stack de départ sur ce 235$
De la même manière, je décide d’open
utg, et voit un tiers de la table me call. Jackpot au flop sur un board 
je vais cBet pour voir le bouton call. Le 
turn est intéressant, et je décide de check pour le laisser miser de lui même ses K et ses flush draw, n’ayant probablement pas 3 streets de value sur 88-JJ. Malheureusement le monsieur check back en un temps record, et tankera une petite minute avant de passer sur ma mise river sur un 
. A la pause, mon tapis est de 19 500 alors que nous allons passer sur 200/400 (50).Sauf qu’avec cette structure (30 minutes et un ou deux niveaux mangés pour écrémer les 1500+ joueurs qui sont inscrits) tout va très vite dans un sens comme dans l’autre. Un 3b light qui ne passe pas, trois opens consécutifs que je dois abandonner en 4way après avoir manqué le flop et me voilà tombé à 10 000 sur 300/600 (75). C’est l’heure de faire du grand poker de tournoi, et à ce petit jeu mon
ne tiendra pas face au 
adverse. Seule satisfaction, avoir bust 15 minutes après Julien, on trouve le positif la ou on peut. Pas grand chose à dire au delà de tout ça, j’ai l’impression d’avoir bien joué & pris pas mal de spots, mais le 10 handed et la structure rendent pas la chose très agréable.Retour à l’hôtel, ou je lutterais contre moi-même pour suivre le match des Warriors malgré la fatigue. Heureusement, la game est assez folle et je tiens le coup jusqu’au bout, pendant que Julien est parti monter des pions discrètement en cash game au MGM. Je le retrouve auréolé d’un petit bénéfice de 600$ avant de se mettre en quête d’un resto pour dîner. Après une petite plâtrée de raviolis au poulet et aux légumes (oui oui …!) c’est l’heure de dormir un peu plus que 4 heures! Chose faite, car nous avons ouvert les yeux à 7h du matin !
Le coquin nous a monté un beau petit stack en 1/2
L’objectif de la journée est de trouver un endroit pour grind, avant d’essayer de capter mister Batisto que vous avez pu découvrir à travers une vidéo KT il y a quelques temps !
Une petite vue du strip by night
Et une petite vue depuis l’hôtel !
Oui mais Doug Polk, lui, il va plutôt là bas :
Pour la petite histoire on a tapé « petit déj » à Las Vegas et on nous a vraiment proposé Fatburger
La nuit s’est mieux passée, et cette fois-ci les yeux ne se sont ouverts qu’à 7h du matin. Si on m’avait dit un jour que j’allais me lever en pleine forme à cet horaire, j’aurai rigolé. Et pourtant, c’est tout beau tout propre que nous sortons à 8h du Tropicana, direction le Paris pour le petit déjeuner ! Le Paris, c’est le spot que les américains ont décidé de nous piquer : tour Eiffel & arc de triomphe à l’extérieur, panneaux en français et petites ruelles de la capitale pavées à l’intérieur, l’illusion est une nouvelle fois de plus présente à Vegas. Il n’empêche que cela à son petit charme, et que nous allons nous commander une crêpe accompagnée de fruits, pour ne pas être trop lourd et prendre tout de suite 100 kilos.
Ici c’est Paris
Après ce petit interlude gustatif, direction le Planet Hollywood ! J’ai repéré un crapshot à 80$ pour gamble de bon matin, et je ne vais pas être déçu ! Une vingtaine de joueurs, 12 000 de stack de départ et des niveaux de 20 minutes, tout est réuni pour du grand poker de tournoi. Sans vraiment pouvoir faire grand chose, je tombe à 9000 sur des blindes 300/600 ! Je découvre alors ma meilleure main jusqu’à présent, 88, et push sur un limp depuis le cut off. Manque de bol, Jean-Michel Serrure en grosse blinde qui jusqu’à présent s’est contenté de donner ses jetons à la table snap repush en big blinde avec deux flèches. Alleysalu, et direction le cash game pour de la 1-2 ! Je retrouve Julien qui s’est installé une petite demie-heure auparavant. Dix mains plus tard, le garçon a déjà fait carré, gagné 50$ bonus, et 4b shove vs un fou furieux pour 100$ supplémentaires. Pas mal cette vie.
La table est relativement belle, quelques joueurs ABC qui jouent leur carte, un ou deux limpeurs fous et un reg et demi.
Je remarque très vite que le demi-reg a tendance à iso assez large et à cbet environ 110% des mains. Je décide alors de me mettre dans un spot à la con, parce que c’est rigolo. Fish limp utg, et je décide d’overlimp
en MP comme un bon livetard, parce que je n’ai pas envie de me faire 3b mon iso par le demi-reg au bouton. Ça ne manque pas, il isole à 15, fish call et je décide de compléter, sinon la main n’aurait aucun intérêt. Le pot fait environ 50 et on découvre un board 
que vilain va cbet à 20. Problème pour lui, j’ai constaté qu’à plusieurs reprises, il cbettait petit avec un jeu faible. Ni une ni deux, je décide de raise à 75 pour lui montrer c’est qui papa. Il est bien embêté, mais je le suis encore plus quand je le vois tank/call. La turn est la doublette du que j’aime beaucoup : il aurait shove brelan au flop et aurait probablement call un flush draw plus vite. Je prends mon courage à deux mains, je mets mes jetons en pile et annonce « all-in » pour 135$ supplémentaires. Snap fold de vilain, et je peux respirer à nouveau. A l’heure actuelle, je n’ai toujours pas décidé à quel point mon play était nul, spewy, ou génial.
Faire des châteaux de jetons c’est probablement ce qui m’intéresse le plus à une table
Quelques opens & cbet qui ne passent pas plus tard, je retombe à ma cave de départ. Derrière un open et deux calls, je flat
au cut-off, et les blindes s’invitent à la fête. Bingo avec le 
au flop, accompagné d’un et d’un 
Tout le monde check jusqu’à moi et j’en profite pour stab à 15, payé par les deux blindes. Sur un
la big blinde décide de lead de façon surprenante à 40, avec 55 derrière. Sa range ressemble grosso modo à brelan / deux paires / straight draw tout pété, et je décide call pour inviter la small blinde qui a une tendance à aller jusqu’au bout du monde avec n’importe quel tirage. Manqué, elle fold. La river est une brique, vilain shove et je lance un jeton en lui demandant s’il a un set. Il se contentera de muck ses cartes et de me dire « You’re good » avant même que je lui montre ma main. On était probablement dans la partie « tout pété » de sa range.Malgré ce joli pot remporté, deux coups vont me faire redescendre breakeven, dans deux spots similaires : face à un open utg d’un joueur tight régulier, je flat
en MP. C’est payé 2 fois, dont Julien au bouton. Sur un board 
utg check et je décide de value à 20. Julien paye, et un troisième joueur situé en blinde complète. Autant on est quasiment tout le temps devant, autant la range du copain ressemble quand même vachement à T9s, 22, 99, TT, surtout quand j’ai en ma possession le La turn est une brique complète, et je décide de check. 65 chez Julien, et après une petite minute de tank je décide de fold. Bien m’en a pris, il m’annoncera avoir eu 22 pour brelan.
Rebelote deux orbites plus tard ou je re-flat
sur un open 5,5x utg du même joueur. Payé par 2 joueurs. Le board vient : ts: 
et la big blinde décide de lead à 15. Fold chez utg, call chez papi intercalé, et je choisis de juste payer. C’est particulièrement con car la big blinde a très souvent un T et papi aura du mal à fold une paire. La turn est la et la big blinde mise à nouveau 15$. Je me prépare à raise pour value mais papi décide d’avancer une pile de jetons représentant 65$. Les signaux d’alarme s’allument, ça clignote, et je muck un peu dépité. Mon dépit est de courte durée, car la big blinde envoie son tapis pour 150$, taaaaank/call par papi. La river est le 
et big blinde annonce sereinement « I got two pairs » en montrant QT. Tilt infini chez monsieur quand papi répond « I got a straight » et montre :Jh: 
pour … nuts.
Fatburger, un spot qui porte bien son nom
Bref, une session pour 0$, mais beaucoup de plaisir même si je suis un peu rouillé après quasiment un an sans cash game. Il y a probablement beaucoup d’argent à faire sur ces tables, et je pense que je vais y retourner très vite. Déjeuner à l’américaine chez Fatburger, et après 2 hot dogs chili cheese et des frites chili cheese, je me demande si vous n’allez pas gagner votre pari. Maintenant, c’est repos, en attendant d’aller refaire une session ce soir et d’essayer de capter mister Batisto qui se trouve être lui aussi dans la ville du vice !
Je déteste Vegas.
La démesure, les couleurs, le bruit, la tristesse des vieux assis tous seuls devant leur machine pendant des heures, à jouer des centimes en espérant un miracle, le mec qui te propose les stripclubs dans la rue, la clim’ dans les casinos, les MTT live aux structures pourries, le cash game live où personne ne comprend rien mais ou tu ne peux pas prendre un dollar si tu ne fais pas une paire, les américains qui te disent nice hand parce que tu as volé les blindes.
J’ai grind 8 heures aujourd’hui. Le temps de spew mon mtt du matin qui est définitivement plus un gros SNG qu’autre chose, et 6h30 de cash game en 1-2. La table classique, regroupant fous furieux, papis nits, américains de base, et randoms touristes. Je cave à 300 pour éviter de rebuy au moindre pot perdu, et aussi parce que jean michel baleine joue à cette profondeur. Visiblement, son plan est très simple, iso, bet, bet et bet. Dans ces cas la pas grand chose à faire à part des paires. Il se passera 2h sans que j’en fasse la moindre. Descendu à 220$, j’open
utg à 12, payé par utg 1. Baleine « squeeze » à 24, cold call par une demoiselle qui sait pas trop ce qu’elle fait. Je suis convaincu que baleine ne saura pas passer AJ, AQ, et décide de shove. Comme prévu, elle demande le compte et paye rapidement. Moins comme prévu, mademoiselle tank toute sa vie et décide de gamble son tapis. Le board vient et je montre rapidement mon as. Baleine retourne … mais je me vois montrer 
pour flush par madame qui s’écriera « I know the river is always good for me, I feel it ». Bref, j’ai fait une paire & je suis down 300$.
Le stack à son apogée
Je rebuy. Le plus tiltant dans l’histoire, c’est de voir que baleine a monté 1K$, a dégueulé à toute la table sauf à moi, et a rebuy 2 fois pour seulement n’avoir plus que 100$ devant elle. Utg limp, baleine overlimp, iso par jean michel Canada à 12, je call avec
. Je sais pas trop quelle est la meilleure option préflop, mais baleine décide de reraise à 24 parce que c’est vraiment trop rigolo. Payé par Canada, je décide alors de raise à 75 pour jouer à tapis contre mon ami marin. Ça ne manque pas, all-in pour 100 et un board 9h plus tard, je le bust avec son 
.Ensuite, on m’a dit que les américains aimaient respecter le jeu. Du coup, je lead dans un pot limpé avec
sur 
payé par un touriste qui avait check pensant que la parole lui était revenue. Je 2barrel sur une brique, et 3barrel son stack d’environ 40 river sur une 
Une dizaine de secondes plus tard, il call avec
et me voilà avec 100$ de perdus. Je vois pas trop comment la jouer autrement, il n’a jamais de Q vu son action flop, j’arrive jamais river avec une main moins bonne, et il foldera bien quelques draws à coeur.
Heureusement que j’avais ce jeton collector Mayweather / Pacquiao !
Quelques orbites plus tard, j’open
et vais à nouveau 3barrel pour me faire call sur 
par … Un petit coup gagné avec un full, et quelques open pour fold derrière sur des boards défavorables en 8way et je termine down de 371$. Rien de dramatique car cela ne fait même pas un BI si on enlève le flip, mais toujours relou vu le niveau catastrophique de la table. Pas de secret, il y a énormément d’argent à faire, il suffit d’attendre de faire les nuts et ça livre. Petite pensée au papi américain, casquette vissée sur la tête, qui n’a mis de l’argent qu’avec nuts à 10 reprises & qui a pu monter 1K$ à base de call/mucks adverses.
Pour oublier tout ça j’ai commandé « a large beer ». C’est vraiment large.
Au delà de ça, j’apprécie vraiment les conditions de grind ici. Tout le monde est gentil, sympa, chaque joueur a sa propre histoire, et c’est très agréable de discuter avec des gens du monde entier sur tout & n’importe quoi. Les croupiers sont très souvent compétents & sympathiques, etet la bonne ambiance qui règne est appréciable. « I appreciate that » comme ils arrêtent pas de répéter à tout va. Et puis bon, au fond, j’aime bien la démesure, les couleurs, le bruit, la tristesse des vieux assis tous seuls devant leur machine pendant des heures, à jouer des centimes en espérant un miracle, le mec qui te propose les stripclubs dans la rue, la clim’ dans les casinos, les MTT live aux structures pourries, le cash game live où personne ne comprend rien mais ou tu ne peux pas prendre un dollar si tu ne fais pas une paire, les américains qui te disent nice hand parce que tu as volé les blindes.
J’adore Vegas.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 5 mois par .
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Cette réponse a été modifiée le il y a 6 années et 5 mois par .
Nice CR, merci pour le voyage
Merci pour le retour !
Merci PA pour tes posts réguliers! Et pas de soucis, la variance tourner et tu pourras même perfer sur les mtt turbo où faut chatter pour aller loin ;-) Par contre sur ton
t’as flush max non? Ou j’ai pas compris qqch ? 
Profite bien de la suite! Mybad, c’est
que j’ai, ça marche moins bien Ouaip, la variance tournera probablement, c’est juste frustrant de voir tout le monde monter des pions en cliquant au pif
Heureusement, ça se passe mieux pour Julien qui doit déjà être up environ 1K sauf s’il a spew cette nuit, c’est cool pour lui!
Programme du jour le 200$ 200K gtd au Golden Nuggets, à 11h !
C’est finalement au Planet Hollywood que l’on se rend ce matin. La structure est plus belle et se rapproche plus de celle du WSOP que nous disputerons maintenant dans 9 jours. Départ avec 15 000 jetons pour des rounds de 30 minutes, avec tous les niveaux de blindes (ils ont tendance à sauter les 150/300 et 250/500 ici) et 50K garantis. La table est très belle. Un demi-reg américain, fin de trentaine, me tape la discute. Il vient de l’Iowa, a passé la semaine à grind les tournois & repart chez lui demain. « Après une semaine ici, je burnout » me confie-t-il, avant de s’étonner quand je lui explique que Pokerstars en France est catastrophique & que Winamax est bien au dessus du lot ici #Corporate.
Le reste de la table est composé de papis nits ayant tous plus de 50 ans. Je pensais pas jouer le Senior Event mais au final c’est pas plus mal. Tout se passe bien au début, je fais des paires, j’ai du jeu & les papis ne me croient pas trop #PetitJeuneDeLInternet.
Parmi tous ces joueurs, l’un d’entre eux attire mon attention en particulier. Un petit japonais d’une grosse soixantaine d’années semble au bout de sa vie. Lunettes sur la tête pour caché la fatigue, il joue tous les coups & s’amuse à crier CHOP CHOP à chaque fois qu’un pot est split! A plusieurs reprises, le dealer lui signifie que la parole lui est revenue, et c’est à ce moment qu’on s’aperçoit qu’il pique des micro-siestes entre les coups. Aussi sympa qu’aveugle, il est obligé de se lever à chaque coup pour voir le board et vérifier s’il a connecté avec le board. C’est à mi chemin entre la rigolade & la tristesse que je le verrais bust en callant un all-in à la turn avec … flush draw hauteur 9, alors qu’il pensait avoir flush
De mon côté tout va bien, j’ai monté un peu plus de 20K, quand j’isole à 1900
sur 2 limps à 400. Le seul joueur de la table comprenant à peu près ce qu’il se passe annonce all-in pour un peu plus de 10 000. C’est snap par ici et je me vois montrer pour tomber à 12 000. Trois mains plus tard, je flat un iso à 1100 avec avant de check/call – check/fold sur 
. Monsieur en face me montre deux as, à croire que c’est la seule main que la table est capable de jouer. Tombé à 8000 sur 250/500, je décide de squeeze à tapis face à un minraise utg & un call. Manque de bol, papi avait et voilà comment en 30 minutes, on passe d’un stack de 60bb à 0. Vraiment fun ce jeu ! Complètement saoulé, je décide d’aller rail un ami en cash game. Il déroule et monte 2,5 BI de profit, ce qui fait toujours plaisir.
Petit panoramique du strip, avec le Encore, le Wynn, le Palazzo, le Venetian & le Treasure Island
L’intérieur du Venetian
Impossible de re-grind aujourd’hui, le run s’acharne sur ce petit échantillon, et c’est assez tiltant quand on sait que le long terme sera beaucoup plus long à atteindre au vu de la vitesse à laquelle les mains ne s’enchainent pas. Direction le Venetian pour manger un bout, en visitant un à un chaque casino du strip. Celui-ci est vraiment très classe et en impose. Pendant qu’on dine, un Mexicain tout sourire et tout bourré vient nous check sans aucune raison. Lorsqu’il apprend qu’on est français, il nous fais signe que nous ne sommes pas les premiers, et s’en va comme une fleur checker tous les autres visiteurs de l’hôtel.
Le Wynn & le Encore d’extérieur
Après le repas, on décide de pousser jusqu’au Wynn afin de visiter. Et la, c’est le top du top : moderne, chic, magnifique. La poker room a l’air superbe, mais c’est à la roulette électronique que l’on se pose afin de permettre à Julien d’assouvir ses envies de gamble & de profiter de l’alcool à 1$. On s’assoit à côté de Bryan, 46 ans, américain marié à une japonaise & qui a visiblement envie de parler. Il a déjà été 2 fois en France, kiffe Lyon, a étudié la langue pendant 2 semestres mais n’a jamais trouvé de gens dans son pays avec qui échanger. A quelques mètres de nous, Kygo gamble tranquillement au Craps sans aucun problème. Difficile d’imaginer une telle scène en France, l’ambiance de Vegas est définitivement à part ! Tout le monde est la pour s’amuser, dans la bonne humeur, et de façon très avenante.
Les cocos à l’intérieur du Wynn
Je termine la journée en remontant tout le strip de nuit, en déambulant entre les casinos & les bâtiments immenses pour rentrer à l’hôtel. Nous plions bagages demain pour l’Aria !
Un autre délire.
Le tropicana c’était pas mal. On était un peu en bout de strip, la chambre était cool, on avait vue sur nos rideaux et c’était tout. L’Aria, c’est de la balle. Un truc de fou. Logés au 28è étage, on est lancé pour une dizaine de jours de folie. La chambre est superbe, on ne résiste pas à l’envie de taper un plongeon sur les lits pour se laisser tomber dedans, la vue est à couper le souffle, et il est possible de tout télécommander grâce à une petite tablette à notre disposition. L’emplacement sur le strip est parfait, on est à quelques minutes du Bellagio, du Caesars Palace, du Planet Hollywod, du MGM, du Venetian. Seuls le Wynn et le Encore sont un peu plus loin, mais bon.
Niveau poker, je n’ai pas rejoué depuis la dernière fois. Pas envie, saoulé du run, j’ai préféré break en alternant les restos, le sport, la détente. Je reprendrais peut-être ce soir, j’ai encore quelques caves de 1-2 de côté et l’envie de toucher les jetons reprend petit à petit le dessus. Niveau bouffe, on a fait le Gordon Ramsay du Caesars qui est nickel et très abordable et le buffet de l’Aria qui est vraiment top. Si vous allez à Vegas & que vous ne savez pas trop quoi manger, allez-y, c’est 30$ et il y a absolument de tout.
La vue depuis la gauche de la chambre
La vue du milieu de la chambre
La vue sur la droite de la chambre
On part pour le vieux Vegas d’ici une grosse demie-heure, j’emmène l’appareil photo, il parait que ça vaut le détour ! A côté, on est en train de regarder pour booker un tour au Grand Canyon, histoire d’aller affronter le désert !
@glenn-fishdishes : Ty pour les retours mon gars! On m’a déjà parlé du chapiteau ! Pour la montagne russe du New York New York merci mais non merci, je vais pas tenir la dedans
Par contre j’ai entendu dire par Yannick que tu avais potentiellement eu des soucis avec ta CB à l’Aria, j’en ai eu au Tropicana et j’ai un peu peur que ça soit pareil la bas, t’avais eu des infos sur pourquoi ça passait pas ?
Yes, ty pour le retour! On vient d’avoir un appel parce que la CB marchait pas, obligé de payer cash & d’appeler la banque demain pour comprendre pourquoi ils cassent les couilles parce que du coup y’a pu de roll en cash la
On a donc fait le vieux Vegas hier. Direction le Golden Nugget pour une arrivée dans l’après-midi relativement fraiche pour les standards de la ville (comprendre 30C). L’atmosphère est totalement différente de celle du strip. Fini les endroits classes à souhait, fini les gens sur leur 31 à l’intérieur des casinos & des hôtels, c’est une autre Amérique et un autre type de touriste que l’on croise. On déambule lentement dans Fremont Street, la rue la plus connue qui regroupe notamment le Binions & le Golden Nugget donc. L’intérieur fait très vieux, et la moyenne d’âge autour des tables doit être autour des 50 ans. Derrière une succession de petits shops et buvettes le long de la rue, avec quelques gens déguisés en Elvis, Chewbacca ou autres personnages connus, et 2-3 magiciens.
Le Golden Nugget
Petite vue panoramique du Binion’s
Et le bar ou l’on s’est posé pour le match
On décide de se poser un peu plus loin dans la rue, dans un bar du coin rempli de locaux, afin d’assister au Game 5 de la finale NBA en Golden State & Cleveland. La salle est à tendance Warriors même si on entend quelques fans des Cavs. Assis au comptoir, on profite de l’ambiance & du match en enquillant quelques bières. Les américains sont passionnés et ça s’entend, chaque action donnant lieu à de nombreux cris & amabilités locales. Golden State s’impose sans trembler, et on repart vers Fremont Street pour profiter de l’animation nocturne. Un petit spectacle de musique, ainsi qu’un de lumières nous sont proposés. Ce n’est pas extraordinaire, mais ça passe bien.
Fremont Street by night
Aujourd’hui détente à la piscine de l’Aria en matinée, et il va être l’heure de revenir aux tables pour aller grind un petit peu, probablement au Caesars Palace ! Je vous laisse avec des photos !
Yoooo.
On s’est quitté au vieux Vegas. Quelques petites sessions se sont écoulées depuis. Rien de bien nouveau niveau run, j’ai du perdre encore un buy-in environ même si j’ai enfin fait une session positive. Quelques petits coups en vrac pour ceux que ça intéresse :
On est sur la 1/2 du Caesar, 200bb deep. Utg limp, utg2 limp, je limp en MP avec
et on se retrouve à 5 ou 6 au flop. Flop run better, tout le monde check jusqu’à moi et je fais 10 dans 12, payé au bouton et raisé en grosse blinde à 35. La je joue comme un débile et je décide de flat, le plan c’est d’entrainer le bouton mais c’est nul parce que BB a tous les jours une main et qu’on a 200 blindes à mettre au milieu en voulant éviter les 6,7, piques, doublettes qui pourraient freiner l’action. Le plan se déroule encore mieux quand bouton fold. Punition directe avec le turn, pas loin d’être la pire du deck. BB envoie 85, je suis pas trop content mais je peux pas fold étant donné qu’il a encore pas mal d’underflush dans sa range et qu’on est battu que par 95 et 85. River et il check.Je check back en priant pour qu’il montre underflush, sauf que pas de bol, il a
pour full. « Je pensais vraiment pas gagner celui là » me dit-il, histoire d’avoir confirmation qu’on comprend pas grand chose aux ranges adverses en face. Impossible à mon sens de transfo en bluff, on essayerait de faire fold que 95, il reste pu beaucoup de combo et déjà que ça fold pas une paire, ça me semble compliqué de vouloir faire fold un full.
Je me suis mis à collectionner quelques jetons, particulièrement kiffé ce 5$ du Planet Hollywood
On passe à une 1/2 du Planet Hollywood, les gens font n’importe quoi sauf un qui a l’air de comprendre à peu près ce qu’il fait. 1er spot, 5 joueurs limps, j’iso
à 20, payé par à peu près tout le monde genre 3 ou 4 joueurs de mémoire. On trouve un flop que je pourrais cBet en standard, mais j’ai du mal à penser que je vais faire fold tout le monde et je préfère check. La parole revient au mec IP qui bet absolument tout & n’importe quoi depuis 1h. Il fait 25 et je décide de call. Turn et ça check/check. River 
et je lead 50 dans un pot de 120 environ, s’il a une main pour call il payera pas beaucoup plus à mon sens. 4 secondes plus tard j’entends « I’m gonna raise it, 150 ». Okay bon bah t’as tous les jours 88, je whine un peu, je lui dis que c’est sick qu’il fasse brelan river et je fold. A ma surprise, il montre pas 88 mais … 
pour lakintepapa. NICE HAND comme ils disent !Quelques minutes plus tard, il fait 12, payé par scandi qui me croit pas, je fais 35 au bouton avec
. Manque de bol, jeanmichel any two fait 60 et la les sirènes s’allument. Il a deux as, ou deux rois, on est 150bb deep et j’ai 25 à rajouter, on call les yeux fermés en faisant une petite prière pour hit un dix. Un board plus tard, on est plutôt pas mal. Il fait 45, je fais 145 et il call très vite. « I’m gonna give you back some of it » il me dit en rigolant. Qu’il fasse po trop le malin parce que y’a 90% de chances qu’il call muck dans une street. Turn la plus belle du paquet, le 
. I’m all in pour 120 de plus, c’est tanké environ 30 secondes parce que le gars réalise qu’il a qu’une paire sur ce board en pot 4b, mais c’est comme prévu call/muck.Dernière main un peu fun, livetard style, utg limp, reg iso à 8 utg1, quatre calls derrière & je fais 42 en small blinde avec
. Jusque là tout se passe bien. La partie imprévue c’est quand utg1 fait « 86 » avec 125 derrière. « Est-ce que 1% du temps tu as pas les as ? » je lui dis, avant de fold après une petite minute de tank. Je lui demande s’il avait bien les as et il me répond en rigolant « t’es la personne à table à laquelle je suis le moins susceptible de répondre ». Le dealer me fait remarquer que c’est un compliment, je lui dis merci mais ça m’a coûté 42$ ça fait chéro la fleur.Il se passera pas grand chose d’autre, je passerai la majorité de mon temps à discuter avec Tom, 58 ans et en trip pour 4 jours à Vegas pour s’amuser. Il est fan de rando, sa fille de 9 ans fait du karaté et sait monter/démonter son pistolet, il a habité 6 ans en Allemagne & rêve d’aller en Australie. Il me recommande le Grand Canyon et je lui dis que j’y vais le lendemain.
Bim, transition de génie, on est le jour du grand canyon. On vient nous chercher en limo à l’Aria, et on arrive à l’aéroport. Pendant qu’on attend que tout soit prêt, la dame au guichet nous appelle. « Juste pour vous dire que vous avez été upgradé sur le tour avec atterrissage & champagne ». Si on pouvait run comme ça aux tables on serait bien plus riche! Bref, c’est de la balle, on est 5 sur le vol en compagnie de 3 néo-zélandais. Brandon notre pilote ne peut pas plus ressembler au cliché du pilote américain. Blondinet, uniforme, mèche sur le côté, lunettes aviator & sourire prêt à faire la pub pour Colgate. On décolle & c’est de la balle. Les paysages sont fous & je vous laisserai avec des photos (quelques unes seulement, j’en ai 146!) tellement ça serait dur de décrire ce qu’on a vu. On se pose 30 minutes en plein milieu du Canyon, petites photos, petit champagne, on admire le paysage. Retour avec survol du strip, vraiment pas mal non plus ! Une expérience de fou, probablement dans le top 5 des trucs que j’ai le plus kiffé visiter dans ma vie même si j’aurai adoré faire une rando la dedans.
Maintenant, on va attendre que Crazy & Whatelse posent les pieds ici ! J’ai rencontré l’ami Batisto au passage, bon délire, et on devrait aller voir son spectacle magie/lancer de couteaux & de haches ce samedi !
Resto fait avec Batisto, Julien & 2-3 autres grindeurs français. On nous avait prévenu qu’un plat suffisait pour 2-3, on a pas écouté …
Alleysaluuuu
Je rattrape mon retard aujourd’hui-hui ! Pas mal ce blog. Pour le Jetons Achmed, je ne sais pas si tu connais mais c’est un skecth qu’on trouve sur internet (Achmed le terroriste).
Oui! Achmed je suis archi fan, quand j’ai vu le jeton je l’ai snap mis derrière tous les autres et je ne l’ai pu remis en jeu
Sick le bad run qui s’acharne. C’est quand l’event WSOP que tu vas register, soon?
L’event est déjà register, c’est le 37 qui démarrera lundi à 11h (20h FR), c’est un 1K FR !
J’ai récupéré les zigotos à leur hôtel !
YO!
Non, pas croisé d’indonésien fou furieux pour l’instant @astrena
Ty @stealthy je vais noter ça, et non ils ne font pas encore de 3max je ne comprends pas pourquoi !
Batisto en plein coaching de Crazy
Les derniers jours ont été très relax. On a bu des coups, fait un peu de sport, et on a eu droit à une petite initiation au lancer de haches & de couteaux par le seul & unique batisto ! Bon, niveau hache j’ai encore des progrès à faire pour égaler monsieur Crazyraiser qui la manie avec une dextérité inégalable, mais pour ce qui est des couteaux j’ai écrasé la concurrence à 2 reprises
En tout cas c’était très très fun, un grand GG au monsieur Batisto qui mène sa barque tranquillement !
Vous ne le voyez pas encore, mais ces 2 couteaux vont finir en plein centre de la cible !
Dans moins de 24h maintenant, ça sera l’heure des choses sérieuses. Mon premier event WSOP, un 1K fullring. C’est malheureusement le seul qui rentrait dans ma fourchette de BI pendant la durée de mon séjour, mais ça risque d’être quand même un moment fort sympathique. Quand je vois d’où je suis parti il y a quelques années (déjà sur ce site héhé!), je suis vraiment super content d’avoir la chance de pouvoir disputer un event. J’ai économisé mon run good pour la fin du séjour, normalement je devrais pouvoir passer un ou deux flips ! On verra bien ce que ça donne, l’important ça restera de prendre du plaisir pour ce qui sera probablement mon dernier tournoi du séjour. L’event se tient sur 3 jours, ce qui fait que si tout se passe bien je rejoue mardi et soyons fous aussi mercredi. Le temps de ship le bracelet & ça sera l’heure du retour en avion pour un trajet d’une vingtaine d’heures qui risque d’être long, chiant & éprouvant
C’est peut-être l’heure de lâcher un petit : ONE TIME !
Le rêve est vite parti.
Les fameuses marches du Rio
Voilà, c’est fini. Il est 17h, et j’ai eu le temps de bust du WSOP, et du Daily du RIO. L’impression que Vegas au niveau poker se sera résumé à perdre des coups à tapis, ne pas connecter les boards, et faire des héros fold. Bien motivé, j’arrive au Rio en compagnie de Julien un petit quart d’heure avant le lancement de l’event. On démarre avec 5K jetons sur 25/50, des niveaux d’une heure, mais la structure progresse vite. Au bout de 2h, le stack de départ ne correspond déjà plus qu’à 30 blindes environ. Bref, la table est soft, c’est fou mais on est bel & bien sur un WSOP à 1K$. 2-3 joueurs raise préflop mais sont archi fit/fold, un seul semble vraiment compétent mais est à ma droite.
Au bout de quelques mains, je flat
sur un open utg de mamie. Elle cbet puis envoie 2 autres barrels pour un montant assez faible par rapport au pot sur un board 
et je muck vs son AK. Avec un peu plus d’infos on peut surement trouver un fold river tant sa range ressemble à AQ+, mais sans infos on est pas à l’abri qu’elle nous retourne AT ou TT. 1000 jetons se sont envolés, je paie 2-3 fois en position avec une pocket paire mais ne connecte jamais le board, et il est impossible de bluff le coup en 5way.Je perds un autre coup lorsque je flat
face à un open du HJ, et check/call 2 streets avant de fold la river sur un board à priori inbluffable 
. Manque de bol, il y avait QJ en face, je pensais vraiment pas battre grand chose à part un random bluff, nice hand.
Un petit stack de 10 blindes qui volera vite en éclats
Je case un resteal à droite, je vole des blindes à gauche, mais reperd un gros coup quand ma TP se fait rivered par un flush draw. Au retour de la pause, je n’ai que 10 blindes. Tout va partir très vite quand le reg open au cut off et que je trouve en small blinde. Opposé à je suis plutôt bien parti pour doubler, mais un board plus tard je récupère mes 4 pauvres jetons ! Deux mains plus tard, je push au bouton et me fait call par la big blinde, qui a . La première carte du board est un et c’est déjà l’heure de dire au revoir aux WSOP.Un peu saoulé, je file register le 235$ pour avoir le temps de jouer un petit peu plus. Tout le monde a 2 fois mon âge à la table et il n’est pas surprenant de voir qu’aucun coup n’a de sens. J’ai par exemple vu les sièges 1,2,4,5,6 limp. Sur un board
le siège 6 va miser 1025 payé par 2, avant de bet/fold 1500 sur un turn alors qu’il n’a que … 900 à rajouter !Pas grand chose à signaler jusqu’à ce que je découvre
en big blinde. Utg2 pas trop débile fait 700, papi débile call avec environ 5000 derrière. Je fais 2800, et les 2 calls. Sur un board je cbet à 3000. Et la, utg2 décide de faire 6000. Je retire mentalement ma note « pas trop débile » et je tank, pendant que papi met ses derniers jetons au milieu. Globalement, à part JJ on bat pas grand chose. On est pas à l’abri d’un slowplay des rois ou des as, il a le droit d’avoir 99 voire 66 s’il s’est chauffé. Si je fold il me reste encore 25 blindes, et c’est la mort dans l’âme que j’envoie mes cartes dans le muck, ayant déjà eu l’impression 250 fois pendant ce séjour de run toujours dans les nuts. C’est confirmé quand utg2 show 
. Je busterai une vingtaine de minutes plus tard en envoyant mon tapis de 15 blindes avec face à 2 limps, l’un des deux ayant .C’est probablement la fin niveau poker à Vegas pour moi. Il ne nous reste que 2 jours avant de repartir jeudi midi, et j’ai un peu perdu la motivation. Autant c’est un endroit très agréable pour jouer, avec des tables folles, autant lorsque le run n’est pas là c’est très pesant. Heureusement, j’aurai encore quelques jours de break avant de me revenir au online après 3 mois de break. J’en profite pour dire un gros GG à Batisto qui a ship en scred le 150$ du Golden Nugget hier soir, ça fait plaisir! Merci à tous pour les encouragements & le suivi, je vais essayer de faire un post bilan de ce séjour américain !
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