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Maximator, le il y a 5 années et 9 mois.
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Petit Maximator est devenu grand
Bon j’espère que tu pourras te coucher après 22h quand même, je t’attends pour les bières mon gars!
GL pour les dernières semaines!
Je vais faire un effort pour pas fermer les yeux en buvant alors
merci
Bien content d’avoir de tes nouvelles my man. Cette expérience t’a forgée pour le reste de ta life
Content de te savoir bientot parmi nous, tu vas kiffer tes samedi aprem ici si tu aimes le jaune
Si pinte avec PA, faite moi signe je prend un avion direct
, on commencera tôt pour que tu ailles au lit pas trop tard
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Bien content d’avoir de tes nouvelles my man. Cette expérience t’a forgée pour le reste de ta life Content de te savoir bientot parmi nous, tu vas kiffer tes samedi aprem ici si tu aimes le jaune Si pinte avec PA, faite moi signe je prend un avion direct
, on commencera tôt pour que tu ailles au lit pas trop tard
Quels enfoirés, je vous jure je peux tenir après 22h, ça m’arrive
@lepeine vers l’indonésie
Clemcha wrote:
Bien content d’avoir de tes nouvelles my man. Cette expérience t’a forgée pour le reste de ta life Content de te savoir bientot parmi nous, tu vas kiffer tes samedi aprem ici si tu aimes le jaune Si pinte avec PA, faite moi signe je prend un avion direct
, on commencera tôt pour que tu ailles au lit pas trop tard
Quels enfoirés, je vous jure je peux tenir après 22h, ça m’arrive
Je fais ici le serment, devant toute la communautée KT, de te faire tenir jusque 23h! Plus tard, je prend trop de risque
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
pipao.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
pipao.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
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La puissance des habitudes
« Si vous progressez chaque jour d’1%, vous finirez l’année 37 fois meilleurs que lorsque vous avez commencé. Si vous régressez chaque jour de 1%, vous finirez proche de 0. » Un petit changement peut paraître insignifiant, mais répété chaque jour, c’est ce qui fait la différence.
Mon objectif pour ces derniers mois est de progresser un maximum au poker afin de maximiser mes chances d’avoir de bons résultats les premiers mois en France. A part le poker, je n’ai pas grand-chose à faire ici alors j’en profite. Je sais également que l’environnement dans lequel je serais pendant les premières semaines en France ne sera pas optimal pour mon jeu, malgré le fait d’avoir besoin d’envoyer du volume dès les premiers jours. Je vais être proche de tout le monde, ma copine, mes potes, ma famille. J’aurais évidemment énormément envie de passer du temps avec eux mais c’est un frein évident pour mon volume. C’est pourquoi j’ai besoin d’avoir le meilleur niveau possible. De plus, j’aurais besoin d’une bonne discipline et hygiène de vie pour ne pas trop me laisser tenter. Bref, je veux mettre toutes les chances de mon côté.
Pour ça, j’ai commencé à me créer des habitudes qui me permettent d’avoir la meilleure progression possible, tout en gardant une bonne hygiène de vie. Le gros avantage d’une habitude, c’est que lorsqu’elle est ancrée, on n’a plus besoin d’énergie pour la mettre en route (ce qui peut également être un énorme désavantage lorsqu’il s’agit d’une mauvaise routine). On m’a recommandé le livre « atomic habits », qui nous apprend à mettre en place de bonnes habitudes de façon durable, et de supprimer les mauvaises. Je vais vous partager les idées principales que j’ai tiré de ce livre, qui pour moi est d’une valeur inestimable au vu de ce que j’ai appris et des résultats sur les dernières semaines.
Les habitudes sont à double tranchant, car si on peut ancrer durablement de bonnes habitudes, on peut également le faire pour des mauvaises, c’est pourquoi il est important de comprendre comment cela fonctionne.
On a tendance à trop se concentrer sur nos objectifs. Seulement ce n’est pas bon pour plusieurs raisons :
- Ceux qui réussissent ET ceux qui ne réussissent pas avaient au départ les mêmes objectifs
- Atteindre un objectif n’est que temporaire
- Lorsqu’on se concentre uniquement sur notre objectif, nous ne sommes heureux que lorsqu’il est atteint, et parce que c’est temporaire, ce bonheur disparaît rapidement jusqu’à ce qu’on accomplisse un nouveau but
- Les objectifs freinent le progrès à long-terme : lorsqu’on a mis tous nos efforts dans un but précis, on se retrouve bloqué une fois ce but atteint, parce qu’on ne sait pas vraiment quoi faire ensuite
C’est pourquoi il vaut mieux se concentrer sur nos systèmes, sur le processus en lui-même, plutôt que notre objectif, qui lui reste en arrière-plan. Il faut arriver à apprécier le processus.
Lorsqu’on effectue un changement, il apparaît à trois niveaux différents, les uns après les autres. On change les résultats, le processus, et notre identité. Les résultats sont ce que l’on obtient, le processus ce que l’on fait (notre système) et notre identité ce que l’on croit. On peut effectuer des changements à n’importe quel niveau, le problème c’est l’ordre dans lequel ce changement est effectué. Si on change d’abord nos résultats, ce qui en découle ce sont des habitudes basées sur les objectifs et on en revient aux problèmes énoncés plus haut. L’idée est de modifier d’abord notre identité, afin d’obtenir des habitudes basées sur notre identité. On se concentre donc sur « qui » on veut devenir et non sur ce que l’on veut faire. C’est bien plus puissant car c’est un process sans fin et chaque petite victoire nous apporte du bonheur car cela consolide notre identité. Pour cela, on décide qui est-ce que l’on veut devenir, quel type de personne. Ensuite, on se le prouve par des petits changements, en obtenant des résultats. De cette façon, chaque habitude que l’on créé, chaque action est un « vote » en faveur de l’identité que l’on veut se créer, et on apprécie plus facilement le processus, en plus d’être plus efficace. Devenir la meilleure version de soi-même requiert de changer constamment nos croyances, et donc d’améliorer notre identité.
Après avoir décidé la personne que l’on veut devenir au travers des valeurs que l’on veut véhiculer, on peut choisir quelles habitudes développer afin de devenir cette personne. Une habitude fonctionne selon un schéma en 4 étapes : un déclencheur (qui donne le signal à notre cerveau), la motivation (anticipation de la récompense pour savoir si ça vaut le coup), la routine/habitude en elle-même (le processus), et la récompense. Pour créer une habitude de la meilleure manière possible, il y a 4 étapes :
- Rendre le déclencheur le plus évident possible
- Rendre la récompense attirante (motivation)
- Rendre la routine la plus facile possible (process)
- Rendre la récompense satisfaisante
De ce fait, on peut en tirer 4 lois pour supprimer une mauvaise habitude de la manière la plus efficace possible :
- Rendez le déclencheur invisible
- La récompense (résultat) doit être la moins attirante possible
- La routine doit être aussi difficile que possible à effectuer
- La récompense ne doit pas être satisfaisante, voire une punition
D’autres techniques peuvent être utilisées en parallèle. La première est de marquer sur un carnet : lorsque la situation X arrive, je ferais Y. Par exemple, lorsque mon réveille sonne, je bois un verre d’eau et médite 15 minutes. Il faut être le plus clair possible, il ne faut pas qu’il y ait ambiguïté sur le moment précis où vous voulez commencer votre nouvelle habitude. On pense parfois manquer de motivation alors qu’on manque de clarté.
Une autre technique est de commencer notre nouvelle habitude directement à la suite d’une autre. Après [une routine] je ferais [nouvelle routine]. Par exemple, après avoir bu mon café le matin, je ferais 20 pompes et 20 abdos. On utilise une habitude déjà ancrée comme déclencheur, ce qui rend le déclencheur évident.
Lorsque l’on implémente une nouvelle routine, on sous-estime notre environnement. Notre cerveau est une machine qui fonctionne selon des lois et en particulier il associe des environnements à des comportements. Si je prends mon exemple, lorsque je vivais chez mes parents, j’avais pour habitude de trainer, de jouer aux jeux vidéos et de passer mon temps avec mes amis. Même 6 ans après, lorsque j’y reviens, j’ai énormément de mal à ne pas retomber dans ces mauvaises habitudes, c’est très compliqué pour moi de ne pas trainer le matin, remettre au lendemain ce que je voulais faire… Ici, je n’ai aucun mal à travailler 12heures par jour 7jours/7 parce que c’est la seule chose que j’ai faite depuis 6 mois et toutes les personnes ici font la même chose. C’est donc très important de bien réfléchir à l’environnement dans lequel vous êtes lorsque vous voulez implémenter une nouvelle habitude. Vous pouvez alors soit changer d’environnement, ou le modifier lorsque ce n’est pas possible. Par exemple, vous pouvez avoir un bureau pour travailler, un autre pour regarder des vidéos youtube et les réseaux sociaux. Ou même mieux si vous pouvez : un ordinateur pour travailler, et un autre pour le loisir. C’est pour ça qu’on recommande souvent de ne faire QUE dormir dans notre lit, pour que notre cerveau associe LIT+soir = sommeil. Si vous construisez depuis des années une autre habitude qui est LIT+soir = film, ces deux habitudes qui évoluent dans le même environnement entrent en conflit et alors il devient beaucoup plus difficile de trouver rapidement un sommeil de qualité. Je pense personnellement que cette idée d’environnement est une des plus importantes du livre, et c’est pourquoi on conseille également aux débutants de s’entourer au maximum de bons joueurs sérieux car il est beaucoup plus facile de progresser dans un groupe de travail avec des joueurs sérieux qu’avec d’autres qui se plaignent tout le temps de leurs bad beats et qui ne jouent que 30 minutes avachis sur leur lit avant d’aller se coucher.
Tout cela fonctionne de manière inconsciente. Montrer une image de cocaïne à un addict pendant 33 millisecondes suffit à stimuler la partie du cerveau voulant la récompense (ici la drogue) alors que les sujets sont incapables de dire ce qu’ils ont aperçu. Il est donc possible de casser une habitude, mais impossible de totalement l’oublier, c’est pourquoi travailler sur son environnement et les 4 lois énoncés plus haut permet de réduire au maximum les chances de renouer avec une mauvaise habitude/ d’en créer une bonne durablement. On devient le produit de l’environnement dans lequel on vit. En d’autres mots, il est impossible d’avoir de bonnes habitudes dans un environnement négatif. N’essayer pas de faire un régime lorsqu’il y a des bières et des gateaux au frigo. N’essayez pas de vous mettre sérieusement au sport s’il vous fait faire 45minutes de routes pour aller à la salle en rentrant du boulot le soir. Adaptez votre environnement au maximum pour qu’il convienne à la personne que vous voulez devenir.
Si l’on reprend l’idée du départ, chaque action consolide l’identité de la personne que l’on veut devenir. Plus notre identité est forte, plus il est difficile de s’en détacher. Quelqu’un qui va s’entrainer TOUS les jours depuis plusieurs années aura beaucoup de mal à ne pas aller s’entraîner même un lendemain de cuite. C’est pourquoi, lorsque vous commencez une nouvelle habitude, il faut la faire à CHAQUE FOIS. Pour ça, on peut commencer par une nouvelle habitude qui dure au maximum 2minutes. Cela permet de la rendre facile (troisième loi) tout en renforçant notre identité. Vous voulez faire du sport 5fois par semaine mais vous n’en avez pas fait depuis 5 ans ? Commencez par aller courir ne serait-ce que 2 minutes par jour. Vous voulez commencer à méditer tous les jours ? Méditez 2 minutes par jour. C’est extrêmement facile de faire quelque chose pour 2 minutes, et ça ne vous fera pas progresser, mais cela ancre cette habitude. Une fois que c’est fait, vous pouvez commencer à ajouter des choses à cette habitude, pour qu’elle dure 5 minutes, puis 10, etc. Progressez de 1% chaque jour et vous serez 37 fois meilleurs à la fin de l’année. Utiliser votre volonté est une solution sur le court terme, car comme un muscle, vous allez arriver à bout d’énergie un moment ou un autre, et vous allez craquer. Si un jour vous ne pouvez réellement pas faire ce que vous vouliez faire (vous devez manquer un entrainement/méditation), alors acceptez-le, mais ne manquez jamais 2 fois. Mettez en œuvre toute votre volonté pour y revenir le lendemain. Ca peut arriver de manquer une fois, il nous arrive tous des choses dans la vie qui nous empêche parfois de faire ce que l’on voulait. Mais il faut s’assurer d’y retourner le plus vite possible. Manquer une fois c’est un accident, manquer deux fois c’est le début d’une nouvelle habitude.
Pour les habitudes les plus importantes que l’on veut créer, on peut s’aider d’un système de tracking. Le plus simple est de faire une croix chaque jour sur votre calendrier lorsque vous avez effectué votre nouvelle habitude. On peut ensuite développer des systèmes de tracking plus complexes.
Il y a évidemment beaucoup plus d’informations dans le livre, mais j’ai essayé d’expliquer les concepts principaux qui selon moi sont très importants pour développer de nouvelles habitudes ou en supprimer. Pour ma part, ce que je veux c’est constamment progresser, d’apprendre de nouvelles choses, d’être en bonne santé, et d’être présent pour mes proches (entre autres choses). Je méditais avant, mais je devais le faire 80% du temps. J’allais m’entrainer, mais je n’étais pas très régulier. Je lisais, mais parfois il passait des mois sans que j’apprenne de nouvelles choses. Je progressais au poker, mais parfois il m’arriver de jouer en autopilote pendant des semaines sans avoir progressé. J’étais là pour mes proches, mais il m’arrivait de ne passer aucun coup de fil pendant presque un mois. Je voulais que tout ça devienne beaucoup plus régulier. Depuis maintenant quelques semaines, tous les matins, avant d’aller bosser :
- Je m’hydrate
- Je médite
- Je vais m’entraîner
- Je lis 30 minutes au soleil
- J’appelle quelqu’un/je prends des nouvelles
J’ai également implémenté des routines de travail pour le poker. Chaque jour, je m’échauffe de la même façon. Chaque semaine, je revois mon jeu de la même façon. Chaque jour, je bosse sur une partie du jeu que j’ai défini la veille. Petit à petit, j’ajoute des choses, pour ne jamais stagner. Je prends beaucoup plus de plaisir à FAIRE les choses, et je ne me concentre plus uniquement sur mon objectif, j’apprécie plus l’instant présent.
J’ai toujours pensé qu’il est possible de se créer la vie de ses rêves, et maîtriser ses habitudes est selon moi une étape cruciale pour y arriver.
J’ai dernièrement eu des résultats très mauvais au poker. Sur un peu plus d’un millier de games en HU j’étais Break even. Avec l’aide d’autres joueurs, j’ai mis en place un système qui m’a aidé à très vite comprendre ce qui n’allait pas, à corriger ces erreurs et au final à en apprendre encore plus. J’ai encore besoin d’un peu de volume avant de dire que c’est réglé, mais c’est sur la bonne voie. Pour les prochaines semaines, je veux tirer un maximum de cette expérience et me prouver que je n’abandonne pas, que je peux rebondir lorsque mes résultats sont mauvais, et non m’écrouler. Je vous parlerais la prochaine fois de ce que j’ai mis en place pour me sortir de cette mauvaise passe. J’ai toujours trouvé ça compliqué de comprendre ce qui n’allait pas lorsque l’on avait un downswing. Il est très facile d’accuser la variance et je vois beaucoup d’autres joueurs le faire. Mais cette fois-ci je pense que ce que j’ai fait aura vraiment été efficace.
Salut Maximator !
Très bon article que je viens de découvrir. Comprendre le fonctionnement des habitudes est super intéressant et nous permet à terme de nous rendre meilleur chaque jour sans que l’on ne s’en rende compte.
Pour ma part, j’ai lu « Power of Habits » de Charles Duhigg qui est un peu le même genre de bouquin que « Atomic Habits » et qui préconise les mêmes choses pour le développement d’une nouvelle hatitude ou la suppression d’une mauvaise.
Il n’y a pas longtemps, j’ai regardé une vidéo de Daniel Negreanu où une phrase m’a fait beaucoup d’effet. Cette phrase va dans le sens de ton dernier post. C’est quelque chose comme « ton jeu au poker est le reflet de ce que tu fais le reste du temps où tu ne joues pas : que tu aies fait du sport, que tu aies pris du temps pour méditer ou pour bien manger, ça se verra dans ton jeu. Tu seras plus concentré, tu auras plus de pensées positives et tu prendras le temps de bien réfléchir. Au contraire, les mauvaises habitudes vont t’amener à tilter plus rapidement et à moins bien jouer ».
Il faut bien comprendre que le poker est un peu comme un business (cela dépend de nos objectifs personels bien sûr) et donc une part entière de notre vie. Bien régler sa vie rendra le poker « plus facile ».
Maintenant, j’ai une question pour toi. Je n’ai pas lu le reste de ton blog, peut-être que tu as déjà répondu à la question quelque part mais je tente quand même.
Je suis débutant dans le poker. J’ai environ 12k hh partagé entre 3 « sessions » de poker que j’ai eu ces deux dernières années. Jeu irrégulier donc. Maintenant, je partage ma vie autrement et je me suis accordé plus de temps pour faire ce qui m’intéresse vraiment. Le poker en fait partie.
Il a souvent été conseillé de définir de véritables objectifs de poker dans le temps (réussir à atteindre telle limite avant le 31 août, performer sur tel tournoi lors de sa prochaine apparition, maîtriser le jeu postflop avant la fin de la semaine…). J’avoue que je suis complètement perdu sur le fait de me fixer de tels objectifs sur une période de temps précise. Quantifier la durée d’un travail pour atteindre l’objectif final est pour moi trop difficile à calculer, trop abstrait peut-être. Ce n’est pas une notion que j’ai.
Est-ce que toi, tu t’es fixé des objectifs de cette sorte ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment tu as fait ? Tu aurais des exemples ?
J’attends ta réponse avec impatience en tout cas !
Bonne continuation de ton blog !
Salut et merci pour ton message. En effet j’ai lu aussi power of habits juste avant
Alors perso au poker tout ce qui est objectif de résultats sur le court terme je pense pas que ce soit une bonne idée. Je pense que le mieux c’est de décider ce que tu veux devenir et à quel point tu le veux / à quelle date. Si tu veux devenir un bon joueur régulier de moyennes limites d’ici 2 ans ton approche devra être différente que si tu veux juste être gagnant en micro limites pour pouvoir jouer sans dépenser d’argent. En plus lorsque tu débute dans un domaine c’est ultra compliqué d’estimer le temps nécessaire à faire quelque chose. Par exemple « maîtriser le jeu postflop » ça ne se fera pas en une semaine, loin de là
Les objectifs que je me fixe sont en accord avec ce que je veux mais une fois que j’y ai réfléchi je les laisse un peu en arrière plan parce qu’au final tout change tellement vite que tu vas être amené à modifier tes objectifs aussi. Ce que je fais par contre, c’est tous les soirs une liste de ce que je veux faire le lendemain, par ex review tels spots, trouver où je perds de l’ev dans tel spot etc… Et chaque semaine je fais pareil. J’essaie de me poser le plus souvent possible la question : « est-ce que je suis en train de faire quelque chose de vraiment utile ? » et « qu’est-ce que je peux faire pour m’améliorer ? « . A force, j’ai une liste de choses que je veux bosser dans mon jeu avec des priorités.
Rebondir lors de mauvais résultats
Lors de mon dernier billet je vous disais avoir eu de très mauvais résultats dernièrement. Sur le dernier sample j’étais à -2.4% EV ROI post-rake. C’est tout simplement inacceptable et variance ou pas variance je ne peux pas me permettre d’avoir de tels résultats. Mon coach a toujours été très dur avec lui-même et je me disais que c’était toujours à l’extrême, qu’il analysait des échantillons trop faibles pour être représentatifs. Il m’a alors dit : « On s’en fou, dis-toi que ce sont tes vrais résultats, et bosse à en crever pour te sortir de là. Si c’était la variance, tant mieux, t’es devenu encore meilleur. Si ce n’était pas la variance, tu t’en es sorti plus tôt que quelqu’un qui aurait attendu un sample 2x plus gros. »
J’ai décidé d’adopter cette approche, et au final, il avait raison. Pour me sortir de ça, j’ai procédé en plusieurs étapes.
Etape 1: Avoir des filtres dans son tracker pour tous les spots possibles. HU BB, HUSB, HUSBlimp, ISO, différents stacks sizes, etc. Noter ensuite son ev dans chacun de ces spots sur un fichier.
Etape 2: Demander les résultats de meilleurs joueurs que vous dans chacun de ces spots. Si vous n’avez pas accès à ce genre de données, demandez autour de vous. Vous trouverez bien quelqu’un d’assez sympa pour vous donner ça. Si vraiment vous n’avez rien d’autre, et que vous avez déjà un sample important de games sur votre propre jeu, ça fera l’affaire. Notez ensuite dans des fichier séparés l’EV de chaque personne dans chaque spot, ainsi que votre ev sur le sample précédent.
Etape 3: Mettez en avant les spots où la différence d’ev est la plus importante. Pour moi, c’était HUBB limp, HUSB iso pots, et HUBB Mr pots. C’est là que vous pouvez gagner le plus d’ev, c’est sur ces spots que vous devez vous concentrer.
Etape4: Comprenez ce qui ne va pas. Utilisez tout ce que vous avez à votre disposition. Si vous avez accès à la base de données des meilleurs joueurs, c’est le top. Vous pouvez comparer votre jeu au leur, comprendre pourquoi ils jouent de telle ou telle manière. Sinon, revoyez votre jeu, ces spots en particulier, parlez-en autour de vous, faites-vous violence. Après CHAQUE session, revoyez TOUS les spots dans chaque situation qui vous pose problème. Construisez un thinking process solide dans chacun de ces spots, posez-vous constamment la question : « qu’est-ce que je loupe ? ». « Comment est-ce que je pourrais faire plus d’ev dans ce spot ? ».
Si vous le faites bien, des tonnes de nouvelles informations vont arriver. Ma façon de gérer ça, c’est écrire. J’écris tout ce qui me passe par la tête lorsque je bosse, j’ai des tonnes et des tonnes de pages, que j’organise par la suite. Le but c’est de clarifier et de comprendre ce que vous devez améliorer, pas de vous embrouiller. Une fois que tout est clair, intégrez ça dans votre jeu. Après chaque journée, revoyez les spots que vous êtes censés bosser et au bout d’un certain temps comparez votre ev dans ces spots par rapport à la dernière fois. Ne vous arrêtez pas là. Ce n’est pas parce que l’ev est meilleure ou pas qu’il faut simplement le noter et passer à autre chose. Souvent le sample sera trop petit pour qu’une différence d’ev dans certains spots soit assez significative. Il faut être sûrs que vous avez bien compris, et surtout, gardez ça en tête pour les prochaines semaines. Checkez constamment vos résultats pour être sûrs que vous vous approchez de l’ev des meilleurs, et que vous faites des progrès.
Personnellement, ça m’a énormément aidé. J’ai regagné en motivation, en intérêt, en énergie, et mon ev à décollée. Je suis passé de -2.4 post rake à +3.4% post rake. La variance peu être présente, mais je vais m’efforcer de continuer pour être sûr de continuer de progresser. Ce que je trouve beau avec cette méthode, c’est que j’ai un système de référence qui me suit. J’ai mon ev, et je peux comparer mes résultats actuels avec les précédents. J’ai la chance d’avoir accès aux données de meilleurs joueurs que moi et je peux également me comparer à eux, et encore mieux, leur poser directement des questions tous les jours. Mais ce n’est pas parce que vous n’avez pas tout ça que c’est une excuse. Si vous voulez vraiment vous sortir d’un down, vous êtes le responsable. Pas la variance, pas le manque de connaissances, pas la fatigue, mais vous.
Et vous, comment gérez-vous les moments où vous avez de mauvais résultats ? Qu’est-ce que vous faites lorsque vous ne progressez plus ou au contraire, qu’est-ce que vous faites pour continuer de progresser constamment ?
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
Maximator.
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Fais ce que je dis, pas ce que je fais
Il y a à peine quelques jours j’écrivais sur les habitudes, disant que j’avais réussi à tenir un rythme intense d’entraînements physiques et de routines, en plus d’un gros travail sur mon jeu. Mais j’ai encore beaucoup à apprendre. Même si ma vision des choses à évolué, je fais encore beaucoup d’erreurs. Ça fait maintenant 3 jours que je traîne le matin. Je ne suis pas allé m’entraîner, je n’ai pas médité, arrêté de lire… j’ai passé mes dernières matinées à somnoler dans mon lit plutôt que de sortir dehors et profiter de la vie. Sur le plan du poker, tout va bien par contre, mes résultats continuent de s’améliorer, et je devrais être fier de moi. Mais cette paresse du matin me rend malade.
Je déteste me mentir à moi-même. Ne pas faire quelque chose parce que j’ai eu la flemme, ça me rend fou. J’ai l’impression de passer à côté de quelque chose, presque à côté de ma vie. J’ai tellement été obstiné par ça que j’en suis presque à un extrême, mais pourtant je continue de le faire. J’ai toujours été un grand rêveur, plutôt ambitieux. A côté de ça, je vois beaucoup de personnes qui parlent de choses qu’ils aimeraient faire mais qui ne le font jamais, ça me rend dingue ! D’un certain côté, j’ai envie de prouver qu’on peut réellement faire ce que l’on veut, pour en inspirer certains à faire de même. Alors quand je vois que je ne fous rien, d’une part je me dis que je manque une opportunité de réaliser mes rêves, et d’autre part je hais l’idée d’avoir à entendre « redescends sur terre », « je te l’avais dit », « tu es dans ton monde », « essaie d’avoir une vie normale ». C’est justement lorsqu’on commence à penser que c’est normal de ne pas avoir la vie qu’on veut pour satisfaire des normes qu’on nous a fixés qu’on finit justement par être malheureux !
Je réagis peut être un peu fort mais c’est quelque chose qui me tiens vraiment à cœur. A travers mon expérience personnelle je vois bien qu’à chaque fois que je sors de ma zone de confort pour accomplir quelque chose, je ne le regrette jamais, au contraire. A l’inverse, à chaque fois que je procrastine ou que je me trouve des excuses, je m’en veux et me sens mal. S’il y a bien une ressource limitée dans cette vie c’est le temps. Je vous ferais un bilan la semaine prochaine sur mes entraînements, ça me permettra d’avoir une sorte d’engagement.
Et vous, qu’est-ce que vous ressentez lorsque vous décidez de faire quelque chose, mais qu’au final, vous ne faites rien pour y arriver et que vous passez à côté ? Quelles sont les choses dont vous rêviez de faire il y a quelques années (ou même encore maintenant), et que vous n’avez toujours pas faites ? Et pourquoi est-ce que n’avez rien fait ?
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
Maximator.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 10 mois par
Maximator.
Salut @Maximator !
Très bon dernier post. Je suis dans le même cas que toi. Et pourtant ça me tue de dire ça, j’ai l’impression d’être le gars qui se dit :
ça va il y a d’autres personnes dans mon cas de flemmardise, je ne suis pas tout seul. Je verrai demain pour m’y mettre
Après je ne suis pas exactement dans le même cas que toi. Il y a une semaine, j’ai fait un post. J’essaye de trouver une manière d’alterner travail et poker (sérieux évidemment) mais c’est loin d’être évident.
J’essaye de me lever plus tôt pour préparer ma session de poker du soir en revoyant des mains, lisant des articles sur le concept auquel je vais faire attention pendant ma session, en visionnant des vidéos… Mais, il fallait s’attendre à ça, le soir je suis fatigué et soit j’essaye de jouer et j’ai un jeu nul, soit je ne joue pas. Il ne me reste que le week-end mais je le passe rarement uniquement devant les écrans (étant donné que je suis développeur, la semaine, je suis déjà toute la journée devant mon PC).
Cette situation est extrêmement frustrante et plus j’y pense, et plus j’ai envie de m’exiler dans un pays où le coût de la vie est peu cher (style Indonésie) pendant quelques mois pour ne faire que jouer au poker. Cette période pourrait arriver bientôt étant donné que je finis mon contrat d’alternance (de fin d’étude) en août et que je partirai bien à la rentrée de septembre.
Bref en attendant, je cherche une solution à mon problème en nottant le rythme de mes journées et voir où je peux me reposer ou revoir mon organisation.
La discussion m’intéresse en tout cas. Si ça t’intéresse, on pourrait devenir « compagnon de poker » afin de se donner régulièrement des nouvelles sur notre état d’esprit, notre organisation… Tout ce qui est méta en résumé.
Dans les cas, j’attends ton nouveau post avec impatience !
Salut,
C’est normal de vouloir se reposer, glander et profiter de ne rien faire aussi. Tout n’est pas que compétitivité (d’ailleurs le capitalisme se porte plutôt mal) et ça fait partie d’un équilibre du bonheur aussi. Je suis admiratif des efforts et de la volonté que tu montres, mais dire que glander 2/3 jours ça te met mal à l’aise c’est pas normal non plus j’pense. J’pense c’est une projection de ton avenir qui est flou et qui te met ptet mal mais bon au final tout le monde est comme ça et la vie est comme ça. Faut vivre avec le hasard de pas savoir de quoi est fait demain. Sinon fait genre une liste de ce que t’aime mais vague car de toute façon tout prévoir c’est pas ça la recette non plus.
goodluck
@af58e288 C’est normal que ce soit compliqué de s’organiser avec un travail à côté. C’est d’autant plus frustrant lorsqu’on veut consacrer plus de temps au poker, je le comprends. Mais chaque chose en son temps, fais au mieux dans ton environnement actuel, tu y arriveras
@Monk Merci pour ton message. C’est marrant parce que j’ai eu une longue discussion avec ma copine après qu’elle m’ait sorti les mêmes arguments. T’as raison, j’ai peur de passer à côté de quelque chose parce que je ne me suis pas assez donné. Pour autant glander quelques jours ça ne me dérange pas toujours. Lorsque je décide de passer une semaine tranquille de vacances ou quelques jours avec des potes, aucun soucis. C’est lorsque j’ai prévu quelque chose qui compte pour moi et que je me retrouve à faire quelque chose de contre-productif (comme trainer au lit ou regarder des vidéos à la con sur yt) que je m’en veux. Mais c’est sûrement un peu à l’extrême et il faut que j’arrive à modérer cette réaction
Semaine calme/bilan
On arrive à nouveau à un sample assez correct pour regarder mes résultats et voir une nette progression par rapport à la dernière fois. Plutôt content de moi, il va me falloir maintenant maintenir ces résultats sur un petit paquet de games pour que ce soit encore plus représentatif sachant que j’ai eu de la chance de jouer contre des joueurs très faibles sur quelques centaines de games + run bien comme il faut contre eux, ce qui aide pas mal.
Cette semaine a été plutôt tranquille. J’ai beaucoup moins joué et j’ai décidé de prendre un peu de repos. Après avoir lu les derniers commentaires et parlé avec mes proches je pense que j’en avais besoin. J’en ai profité pour réfléchir et prendre du recul par rapport à mon jeu, mais également préparer mon retour en France qui arrive maintenant dans moins d’1 mois. Tout excité à l’idée de revoir tout le monde, je me rends vite compte qu’il y a déjà un bon paquet de jours qui vont sauter pendant lesquels je ne pourrais pas bosser, donc il va falloir que je planifie un peu tout ça.
Niveau poker, j’ai remarqué que je perdais énormément encore en HU BB limp, ce qui a toujours été mon gros point faible. J’ai creusé un peu et me suis aperçu que je ne m’impliquais tout simplement pas assez dans ces pots. Des calls bien trop light, des bluffs un peu trop spewy, et des miss values de quelques chips. Concernant les deux premiers, ça provient directement de ma concentration/implication dans le spot. Dès que je réfléchis un peu et analyse le spot à froid je me rends vite compte que mon play est pourri. J’ai décidé de noter le nombre d’erreurs que je fais sur un petit calepin que j’ai constamment avec moi lorsque je joue. Je pense que ça va m’aider à prendre conscience ingame de ça, ce qui sera déjà un très bon début. Pour le troisième point, j’ai trouvé quelque chose de vraiment pas mal pour m’aider à prendre un max de value à chaque fois. Je me pose la question : « Quel est le plus gros sizing avec lequel je ne serais pas à l’aise de bluffer ce que je target en value ? » Ca m’a beaucoup aidé pour l’instant, à grapiller une dizaine voire une vingtaine de chips par ci par là en value.
Encore une fois je me rends compte que ce qui me coûte le plus cher en EV ce sont mes manque de concentration, qui induisent des spews. Dans « Atomic habits » il est écrit qu’un mauvais jour nous impacte beaucoup plus qu’un bon jour nous fait avancer. Et c’est tout à fait vrai à mon avis. Un spew nous coûte beaucoup plus cher qu’un bon play nous rapporte en EV par rapport à notre niveau moyen. J’ai eu une idée pour prendre conscience de ça, ça me semble réalisable même si un peu galère à mettre en place. Dès lors que je rentre en France et recommence à grind les spins, je note régulièrement si j’étais en A/B/Cgame pendant cette période. J’exporte ensuite les mains dans trois dossiers différents (A/B/C) et le jour où j’ai assez de game dans chacun d’entre eux, je compare mon ev entre les différents niveaux de jeu. Je me demande quelle différence je peux obtenir mais à mon avis ça doit être assez énorme. Vous en pensez quoi ? Sur la CPR avec Adrien Delmas début mars, Pier Gauthier dit que ce qui différencie les très bons des meilleurs c’est que les meilleurs jouent 80% du temps dans la zone. Ca m’a marqué mais ça me paraît bien logique.
Sur ce je repars réfléchir à tout ça et continue de réserver deux trois trucs pour mon retour. Bon dimanche et bonne semaine à tous
Et si le plus important c’était les questions ?
Il y a quelque chose que je fais depuis maintenant quelques temps et même si je suis loin d’en être devenu un expert, j’ai pu juger de l’efficacité de cette pratique. Ce dont je parle, ce sont les questions. Celles que vous vous posez à vous-même, mais également aux autres. Il arrive souvent de faire face à un problème sans trouver de solution. La plupart du temps, aborder cette situation sous un autre angle en se posant les bonnes questions permet de trouver des réponses et d’avancer. Prenons deux exemples :
Vous êtes perdus face à une décision dans une main de poker au flop. Est-ce que je dois bet, check ? Si je bet, est-ce que je dois bet/fold, bet/call ? Vous êtes complètement figés, la timebank arrive à sa fin, et vous cliquez instinctivement sur « bet ». Votre adversaire call et vous vous retrouvez turn sans savoir quoi faire. Votre main qui était moyennement forte est devenue faible, mais il y a encore tellement de tirages ! Vous vous retrouvez à nouveau dans la même situation qu’au flop, et vous cliquez sur « bet ½ pot », sans vraiment savoir pourquoi. Votre adversaire vous raise, et vous êtes à nouveau figés sur le choix qui s’oppose à vous : call ou fold ? « Il y a tellement de tirages…. ». Emotionnellement trop impliqué dans cette main, vous êtes frustrés et vous payez. Votre adversaire qui a bien évidemment une meilleure main que la vôtre remporte le coup. Vous soupirez : « pfff, je le savais… ».
Une nouvelle opportunité de carrière s’est présentée à vous. Mieux payé, plus de liberté quant aux projets sur lesquels vous allez travailler. De plus, votre travail actuel ne vous plaît plus vraiment. Seulement voilà, il va falloir changer de ville. Vous ne savez pas quoi faire. Vous avez beau y réfléchir, vous êtes tiraillé entre les deux choix, comme figés. Au final, vous ne faites rien et voyez l’opportunité filer. Quelques mois plus tard, vous en avez vraiment marre de votre job et vous commencez à imaginer ce qu’aurait été votre vie si vous aviez fait la démarche.
Dans ces deux exemple, je suis persuadé qu’en se posant les bonnes questions, on peut arriver à tirer des conclusions bien plus claires et adaptées à nos besoins. Imaginez qu’au lieu de rester figés et de voir défiler la timebank on se soit posé les questions suivantes :
« Qu’est-ce que je veux accomplir avec ma main ? Quelle est la range de mon adversaire ? Comment est-ce que mon play va se jouer sur les streets d’après ? »
Et pour le deuxième exemple :
« Qu’est-ce qui est le plus important pour moi entre mon métier et la vie perso que j’ai dans ma ville actuelle ? Qu’est-ce que je vais vraiment perdre et gagner à saisir cette opportunité ? »
On n’aurait peut-être pas pris la meilleure line possible ou fait le meilleur choix. Mais on aurait été bien plus confiants et les chances de regretter notre décision par la suite auraient été bien plus faibles. Et plus important encore, on aurait appris. Si vous ne vous posez aucune question, comment pouvez-vous apprendre de vos erreurs ?
Se poser les bonnes questions est une compétence. Et comme toute compétence, elle ne se maîtrise pas du jour au lendemain. Mais croyez-moi, ça vaut le coup. Le but n’est pas non plus de s’embrouiller l’esprit en remettant tout en doute. Mais quelques minutes de temps en temps, prenez du recul et demandez-vous si ce que vous faites a vraiment du sens pour vous, si ça vous permet d’aller là où vous voulez aller. Creusez un peu, et vous aller trouver des réponses plus claires que vous ne pouvez l’imaginer à certains de vos problèmes. Personnellement, j’adore écrire. J’écris également les grosses questions que je me pose, et les réponses. Ça permet de garder trace et de mettre de l’ordre dans mon esprit. Ça me prend un peu de temps, mais c’est vraiment efficace. A chaque fois que je me force à le faire, je me sens beaucoup plus calme, confiant et serein dans mes choix par la suite.
Alors que ce soit pour un choix qui peut paraître insignifiant comme une décision dans une main de poker ou pour quelque chose de plus grand, essayez de vous poser les bonnes questions. Est-ce que vous avez déjà pris du temps pour prendre du recul par rapport à vos décisions ? Qu’est-ce que vous pensez de tout ça ?
Sujet très intéressant. En effet, je pense aussi que le questionnement, lorsqu’il est bien fait, peut amener à de grandes choses, quel que soit le domaine.
Le questionnement a changé ma vie !
28 ans conseiller bancaire, propriétaire d’un appartement, à quelques km de mes proches, ayant les amis et les collègues du rugby, bref une belle routine… mais une envie d’ailleurs, de voir autre chose plutôt que de rester dans mon beau petit village ardéchois…
quelques questions : qu’est ce que j’attends de ma vie ? Suis je à 100% heureux à ce jour ? Comment je me voyais à 30ans ? Et si je bousculer tout ça ? Et si je prenais enfin quelques « risques » !?
oui MAIS, mon père me rappel que je suis en CDI, ma mère que j’ai un crédit d’appartement à payer, mes collègues voient tous mon projet comme un risque ou une erreur…
tous mes proches m’interpellent…
alors je me questionne à nouveau, le cdi ok, mais je retrouverai du travail plus tard, l’appartement il faut le louer, la voiture la vendre ou la garder… qu’est ce qui me retiens dans ces bureaux pour 1500€/mois qui passe dans une routine… Seulement la crainte !
j’ai fait mes valises en août dernier en étant convaincu que je voulais voyager et voir ce que la vie avait a m’offrir, j’ai voulu quelque part provoquer mon destin.
Depuis j’ai visité 17 pays différents, vu les plus beaux paysages de ma vie, rencontré des milliers de gens, appris énormément de choses, côtoyer différentes cultures, je me suis jamais senti aussi vivant !
Je me suis posé aussi des questions sur le poker, pourquoi certains gagnent et moi je suis à -2000€ sur mon sharkscope !? J’ai pris le temps de progresser au poker, de bosser le jeu, et le destin m’a sourit au Vietnam et offert un gain de 16000€ lors d’un Expresso, j’ai en parallèle de ce miracle monté une bankroll a 1500€ en partant de 0€, j’ai joué en live et payé certaines étapes de mon voyage avec le poker… j’ai pour ambition a mon retour de bosser d’avantage le jeu et de monter de limite (expressos 5€ actuellement). Pourquoi suis je seulement en 5€ ? (Nouvelle question…? Parce que je ne me consacre pas encore assez à ce jeu !)
j’ai rencontré l’amour et je peux dire aujourd’hui, à un mois de mon retour en France pour emménager avec ma copine que mon questionnement m’a rendu plus heureux, plus ouvert, plus confiant… je me remet énormément en question dorénavant, et je n’hesite pas à me poser des questions très importante, c’est la seule manière d’obtenir des réponses très importantes !
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Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 9 mois par
Jacksinger07.
@Jacksinger07, wow, super histoire
J’espère que tout va se passer au mieux pour toi avec ta copine en france
Superbe histoire !
Je suis dans le même cas que tu ne l’étais avant de partir. La différence c’est que je suis en fin d’étude et que je me vois pas faire un CDI dès la rentrée de septembre dans la boîte où je travaille en ce moment.
J’ai envie de voyager et ayant vécu en Espagne et Angleterre pendant des séjours Erasmus, je sais que j’adore ça.
Ma prochaine destination sera certainement quelque chose comme le Népal !
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